Publié dans Société

Trafic d’héroïne - 24 boulettes découvertes à l’autopsie du corps d’un Malagasy

Publié le mardi, 17 mars 2020

Triste fin. C’est le cas d’un Malagasy retrouvé inconscient dans son appartement, un guest-house, à l’île Maurice. C’était le 10 mars dernier que des occupants du lieu l’ont retrouvé dans cet état. Emmené d’urgence à l’hôpital, il était resté dans le coma jusqu’à son décès, déclaré le week-end dernier. Lundi, le corps a été autopsié pour déterminer la cause exacte de sa mort et grande fut la surprise du médecin-légiste en découvrant 24 boulettes d’héroïne dans l’estomac du défunt. La Brigade anti-drogue a aussitôt ouvert une enquête concernant ce trafic d’héroïne qui s’est mal terminé pour cet homme. En se référant aux autres trafics précédents, il est certain que cet individu n’est qu’une mule utilisée pour transporter de la drogue dure à l’île Maurice. Bien qu’aucune information ne soit divulguée pour le moment, il est certain qu’il est en connaissance du trafic en acceptant d’avaler ces boulettes. Ces dernières qui, dans un tel cas, devraient être « rejetées »  lors de la défécation, mais on ignore si elles ont « explosé » dans son estomac, causant ainsi le coma.
Même si la loi mauricienne est dure envers le trafic de stupéfiants, des Malagasy insouciants acceptent encore d’y participer. Ainsi, des dizaines de ressortissants de la Grande île se trouvent dans les prisons mauriciennes pour purger une peine variant de 10 à 25 ans.
F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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