Publié dans Sport

Association Andrarangy - Au service de la jeunesse de la région Sud-Est

Publié le vendredi, 03 juillet 2020

Redevable envers sa région d’origine, un couple veut apporter sa contribution au développement du pays par le biais du sport. Natifs de Vangaindrano, Zafeta Rahalson vice-président (France) et son épouse, non moins présidente fondatrice, Annick Pierre, appuyés par quelques personnes de bonne volonté, originaires de la région Atsimo Atsinanana ont créé l’association Andrarangy. C’est un dialecte local qui signifie « Elite ». C’est le fruit du projet d’un couple de deux sportifs de haut niveau résidant en région parisienne à Sarcelles.
Zafeta Rahalson, plus connu sous le nom de Maître Mémin, premier maître de karaté dans la ville de Vaingaindrano, ceinture noire en kick Boxing, depuis 1991, fait partie de l’équipe militaire championne de Madagascar en 1988, instructeur et moniteur de self-défense.
Annick Pierre, quant à elle, est une championne d’athlétisme, ancienne relayeuse de 4x400 m et championne de cross-country à 17 ans, passionnée de football et de basket-ball. Capitaine et meneuse de jeu des Cheminots de Fianarantsoa et ceux d’Antananarivo pendant 18 ans.
Créée en 2015 mais officialisée le 16 janvier 2016, l’association Andrarangy, dirigée par son président national, Lahinirina Gérard, apporte sa contribution dans le développement du pays à travers le sport. Vecteur de loisir et d’épanouissement. Effectivement, sans matériels, l’association ne peut pas avancer, un des obstacles au développement dans la région du Sud- Est. Les membres se sont démenés pour trouver des aides : Approche des collectivités et autres organismes sociaux, vente d’objets artisanaux typiquement de la région, cotisation des membres. De leur côté, les membres en France organisent des collectes et les envoient aux dirigeants locaux pour assurer l’acheminement des matériels à Vangaindrano. L’association a déjà reçu entre autres des tatamis venant de la Fédération malagasy de judo. Même le Président Rajoelina a déjà promis d’aider l’association lors d’une rencontre entre lui et la présidente fondatrice Annick Pierre à Paris, l’année dernière.
L’association a commencé par un ballon à Vangaindrano et actuellement, plusieurs disciplines sont fusionnées au sein de l’association telles que judo, kick boxing enseignés dans différents lieux de la ville. Le sport renaît de ses cendres dans la région Sud-Est grâce à l’association, devenue même une fierté de la ville. De tels succès motivent l’association à créer une Ecole de sport. Cette dernière occupe pour le moment  la « maison des jeunes » tous les samedis après-midi.
L’association veut désormais avoir sa propre infrastructure. Vu l’engouement des membres et des disciplines, l’Ecole de Sport a besoin d’espace permanent pour les cours, les entraînements, les stages organisés au niveau local et régional. L’association souhaite bâtir une grande salle de sport qui servirait de local, salle de cours, de centre d’entraînement et de lieu de stockage. Elle lutte aussi pour la mise en place de plusieurs autres infrastructures sportives dans la ville de Vangaindrano.
Elias Fanomezantsoa




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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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