Publié dans Sport

Bodybuilding - Nivo Zo Andriatahina - « Nous avons gagné tous ensemble, pour notre Pays »

Publié le lundi, 27 décembre 2021



Elle est comblée. Nivo Zoely Randriatahina le prouve à travers son travail et son palmarès. Une femme qui ne se dégonfle pas.  A 42 ans, Nivo a remporté deux médailles de bronze au championnat du monde de bodybuilding. Elle mérite plus que de l’applaudissement pour ces médailles qu’elle a gagnées et ramenées à son pays et surtout sans l’aide de l’Etat.

Malgré un parcours chaotique avant son départ, Nivo n’a jamais baissé les bras. Depuis la préparation jusqu’au podium du championnat du monde de bodybuilding féminin tenu à Ouzebekistan, elle a tenu le coup jusqu’au bout. Sans l’aide des autorités malagasy, celle-ci s’est débrouillée par ses propres moyens jusqu’à ramener une médaille à la maison.
Etre médaillée au championnat du monde à 42 ans n’est pas donné à tout le monde, en tout le moins  une Malagasy. Mais Nivo a dépassé la « logique » en honorant son pays et elle à toutes ses raisons de l’être après des sacrifices qu’elle a faits pour sa discipline.
« Ma première participation à un Championnat International @WBPF, dont je suis plutôt fière d’avoir représenté mon pays Madagascar, d’avoir concouru contre des professionnels, déjà 3 fois championne du monde et surtout de rentrer avec deux médailles de bronze. Mes félicitations à ces deux grandes championnes, et mes sincères remerciements à vous tous qui m’avaient accordé votre soutien inconditionnel. Les mots me manquent tellement pour vous exprimer ma gratitude. Nous avons gagné tous ensemble, pour notre Pays. »
Sa motivation, son courage et ses efforts lui ont permis de participer à sa première compétition et d’être sur le podium de Big Mada en mai 2019 dans la catégorie Bodyfit pour finir sur le podium du championnat du monde 3 ans plus tard. Dans la même année, elle décroche le titre de championne de l’océan Indien dans la catégorie Welness lors du Cup Of Titans II à La Réunion (2019).
Mariée et mère de deux enfants, elle a décidé de prendre soin de son apparence physique. Et en quelques années, elle est devenue accro au culturisme. Un sport qui consiste à faire évoluer la musculature de manière esthétique pour la mettre en valeur lors des compétitions. Pour Nivo, une carrière dans le culturisme n’était pas son premier objectif. « Après mon deuxième enfant, j’ai voulu me reprendre en main car je ne me sentais pas bien dans ma peau. Je pesais plus de 95 kg. Au début, je n’avais aucune intention de faire du bodybuilding, juste perdre mes kilos en trop pour pouvoir me regarder dans le miroir et me plaire. »
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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