Publié dans Sport

Rugby - Les 5 ligues marginalisées réclament une A.G.E.

Publié le jeudi, 19 janvier 2023


Les ligues régionales de rugby élues en toute légalité ont présenté leurs vœux aux passionnés pour l’occasion du nouvel an, hier. Durant l’occasion, les cinq présidents ont aussi profité pour exprimer leur requête concernant la tenue d'une assemblée générale extraordinaire du Malagasy Rugby. Notamment après l’élection forcée tenue à Toliara. « En tant qu’organe suprême et délibérant de la fédération selon le statut de cette instance, seule une élection démocratique permettra au président du Malagasy Rugby de déterminer les membres du comité exécutif et aussi la voie qui lui permettra de gagner la reconnaissance de l’État malagasy via le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Pour y parvenir, il faut une assemblée générale extraordinaire », selon un communiqué des ligues.
Ainsi, les cinq présidents des ligues font appel au ministère de tutelle à convoquer cette assemblée.
Rappelons que ces 5 ligues n’ont pas fait le déplacement à Toliara lors de l’élection fédérale. Pour eux, le comité d’organisation de l’élection n’est pas légal car il n’est pas désigné  par une assemblée. Le vote à Toliara renfermait beaucoup d’anomalies. De plus contrairement au règlement, leur convocation ne sont pas parvenus à eux que quatre jours avant l’élection au lieu de 15 jours, selon toujours nos interlocuteurs. La ligue de Diana n’a pas été invitée alors que c’est une ligue élue légalement sous l’observation du ministère. Pourtant celle de Boeny a été invitée. Rappelons qu’aucun membre du ministère, garant de la légalité de l’élection, n’a assisté à l’assemblée élective du Malagasy Rugby.
E.F.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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