Publié dans Sport

Pétanque - Madagascar de nouveau suspendu par l’international, la DGS pointée du doigt

Publié le jeudi, 02 novembre 2023


Azema fustige le ministre Haja Resampa et Rosa Rakotozafy. Madagascar est de nouveau suspendu pour le championnat du monde 2023 des jeunes et des féminines prévu se tenir à Bangkok du 22 au 27 novembre prochain.
« Le non-respect des engagements  pris  par le ministère a entraîné la suspension de la FSBM par la FIPJP (Fédération internationale de pétanque et jeu provençal) et de la CASB (la Confédération de sports boules)  jusqu’à ce que soit porté un élément nouveau et sérieux permettant de croire au respect de processus voulu par la FIPJP », a affirmé  Claude Azema, président de cette FIPJP dans une lettre ouverte adressée au ministre des Sports malagasy André Haja Resampa.
 Toujours dans ladite lettre, Claude Azema annonce aussi la convocation de Amiroudine Andrialemirovason, président actuel de la Fédération de sport boules malagasy (FSB)  à se présenter devant le comité exécutif de la FIPJP érigé en commission de discipline, le 22 novembre prochain à Bangkok.
Dans son courrier largement diffusé dans le monde de la pétanque, le président de la FIPJP n’a pas gardé sa langue en poche pour dénoncer le comportement de la directrice générale des sports, Rosa Rakotozafy dont il ne mentionne certes pas le nom, mais les indices laissent croire que c’est bien la DGS qu’il qualifie d’ « autocrate et complice pour  avoir couvert les actions délictueuses des anciens dirigeants de la Fédération malagasy de pétanque (FMP) et mafieuse , qu’il s’agisse d’exploitation de joueurs, de malversation  financière voire de « trafic », de visa, ou de recours à des fausses invitations pour les offrir à certaines personnes ce dont le consulat a fourni à la FIPJP », selon la lettre.
Claude Azema avait conclu avec le ministère d’ériger un comité technique par des dirigeants malagasy propres et responsables, il y avait aussi une discussion attendue pour revenir au fonctionnement normal de la FSBM  et une organisation d’une assemblée générale pour mettre en place une gouvernance de cette fédération digne de ce nom, mais tout cela n’a été que des paroles pour la FIPJP.
Selon toujours le communiqué de la FIPJP, ledit comité technique victime de menace de la part de la DGS « il semblerait dangereux à Madagascar non seulement de s’opposer mais simplement d’avoir l’outrecuidance d’essayer de contrecarrer les volontés de notre chère DGS autocrate ».
Et d’ajouter selon toujours la lettre de Claude Azema que ce dernier l’avait proposée au ministre Haja Resampa de ne pas l’inclure dans leur dialogue, comme étant la principale source de problème de pétanque à Madagascar. « Désormais, elle semble même être devenue la principale instigatrice voire l’organisatrice de la mise sous une sorte de tutelle de la FSBM et d’autres sports, car elle parait être une ligne directrice du pouvoir » Et d’ajouter qu’elle est la cible des critiques de plusieurs fédérations. « Que l’intéressé,… serait-elle un jour installée à une place correspondante à ses compétences réelles et non pas supposées et sous l’autorité des responsables politiques sportifs digne de ce nom de leur titre… », renchérit la lettre.

Recueillis par Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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