Publié dans Sport

J.O Paris 2024 – Bilan africain - Entre satisfecit et déception 

Publié le dimanche, 11 août 2024


Après les 37 médailles, dont onze en or à Tokyo en 2021, l’Afrique visait 50 médailles à Paris. Au final, le continent quitte ces J.O avec 39 médailles dont 13 en or, 12 en argent et 14 en bronze. Un résultat loin du compte. Mais l’Afrique peut tirer quelques motifs de satisfaction.
Interrogé sur les chances du continent avant l’ouverture des J.O, l’Algérien Mustapha Berraf (président de l’ACNOA) avait énoncé ses attentes : une augmentation de près de 20% en termes de récompenses.
« Cela suppose une moyenne de 50 médailles » avait-il lâché, avant de répéter régulièrement auprès des médias.
A l’heure du bilan, objectif non atteint. Mais l’Afrique a fait mieux qu’à Tokyo en 2020 avec 37 médailles, dont 10 en or.
Comme toujours, l’athlétisme reste la discipline dans laquelle les Africains ont raflé le plus grand nombre de médailles, principalement grâce au Kenya (11).
Un peu moins en boxe, gymnastique artistique, rugby à 7, cyclisme ou escrime, même si ces compétitions ont généré des médailles.
Le football représente l’unique discipline collective dans laquelle une médaille a été remportée. L’Afrique aurait pu en glaner deux si le Maroc, médaillé de bronze ou l’Egypte (4e) s’étaient hissés en finale.
Plusieurs chances de médailles, considérées comme certaines, se sont en revanche évaporées. Pression du jour, adversité supérieure ou tout simplement blessure, ils n’ont pas validé ces promesses.
Ainsi, le triple-sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango, le taekwondoïste nigérien Abdoulrazak Issoufou Alfaga, la sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, le Kenya Ferdinand Omanyala, deuxième meilleur performeur de l’année au 100m sont rentrés bredouilles.
Akpaki Deladem, président du CNO de Togo, estime que les raisons de ce recul africain en termes de médailles s’expliquent par « le niveau de plus en plus élevé des J.O », tout en admettant qu’il y a « une marge de progression ».
La fuite des athlètes africains vers d’autres cieux, notamment les pays du golfe peut être également une raison. 
Ils n’ont pas accroché de médailles mais accompli des performances historiques. C’est justement le cas de l’équipe féminine de basket du Nigeria en quart de finale. Une première aux J.O, toutes catégories confondues.
De même, les débutants Sud-soudanais, pour leur premier tournoi olympique, ont titillé les Etats-Unis. Une élimination au premier tour, mais un succès historique de la plus jeune nation au monde face au Porto-Rico.
Parallèlement, le continent a explosé des records olympiques. Des exploits signés par le Botswanais Letsile Tebogo sur 200m (19''46), premier Africain sacré sur 200m, et le marathonien éthiopien Tamirat Tola (2h06'26").
Certains ont saisi l’occasion, bien qu’étant éliminés, de battre des records nationaux ou continentaux.
La Malgache Rosina Randafiarison s’est offert trois records continentaux en haltérophilie (arraché, épaulé jeté et total olympique).
Cheikh Tidiane Diouf a fait tomber le record du Sénégal, vieux de 58 ans au 400m.
Dès ce lundi 12 août, lendemain de la clôture des J.O, il faudra se projeter sur les prochains, en 2028 à Los Angeles, avec comme étape intermédiaire les J.O.J de Dakar. Mais attention : les grandes nations s’y sont déjà attelées…
(Recueillis par E.F.)
(Source : Kiady Arivony et Bernabé Kabré
2424.Mg-Madagascar, Oméga Médias-Burkina Faso)

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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

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