Publié dans Sport

Omnisports - Le mouvement sportif dénonce un manque de réactivité au sein du MJS

Publié le jeudi, 28 novembre 2024

Le « clash » du mouvement sportif et le ministre de la Jeunesse et des Sport au siège du Comité olympique malagasy. «  Actuellement,  c'est par la voix des médias que les deux  instances du sport à Madagascar s'entretiennent. Le mouvement sportif, dirigé par le président de la fédération malagasy d’haltérophilie, Jean Alex Harinelina Andriamanarivo et non moins secrétaire général du Comité national olympique, a tenu une conférence de presse hier ». En réponse, les dirigeants des fédérations sportives malgaches brisent le silence sur la situation du sport à Madagascar.

 

Le mouvement sportif a fait entendre sa voix concernant la crise qui touche actuellement le sport à Madagascar. Selon ses membres, la situation est de plus en plus préoccupante et ils appellent le Président de la République à se pencher sur les obstacles et les difficultés qui entravent le développement du sport dans le pays. Ils ont réaffirmé leur engagement à respecter la promesse du « Velirano 13 », du Président, qui consiste à rehausser la fierté nationale à travers le sport.

Jean Alex Randriamanarivo a souligné « qu'une seule chose pouvait réellement faire progresser le sport à Madagascar : la coopération et la communication entre les trois entités principales, à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), le COM et les fédérations. Cependant, il déplore que la situation actuelle soit loin de ce modèle de collaboration idéal, les discussions se limitant désormais souvent par la voix de presse avec les médias, faute de dialogues constructifs avec le ministère ».

Les dirigeants fédéraux ont également dénoncé les déclarations du ministre concernant les athlètes malgaches appelés à participer à des compétitions internationales. Selon ces derniers, le ministre aurait suggéré qu'il serait préférable de se concentrer sur la préparation des jeunes talents médaillables  plutôt que d'envoyer en vacances des athlètes à l'étranger. Les responsables des fédérations sportives estiment que cette approche est contre-productive et retardera encore l’accomplissement de la promesse présidentielle, si le processus de formation des jeunes athlètes n’est pas amélioré.

Un autre point préoccupant soulevé par les fédérations est la difficulté rencontrée par les entraîneurs et les fédérations pour préparer les athlètes, qui se retrouvent souvent seuls à gérer leur propre préparation, faute de ressources suffisantes. Les fédérations ont exprimé leur gratitude envers le Président de la République pour l'amélioration des infrastructures sportives, mais ont précisé que beaucoup d'entre elles restent inutilisées en raison de la mauvaise gestion des responsables auprès du ministère de tutelle.

Enfin, les fédérations se sont étonnées d’apprendre qu’une compétition internationale de bodybuilding, dont l’organisation était déjà terminée, n’avait reçu l’approbation des autorités que récemment, lors du dernier Conseil de ministres, soulignant ainsi le manque de réactivité et de coordination entre les différents acteurs du secteur sportif.

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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