Publié dans Sport

13e Jeux de la CJSOI - Le cas de Mayotte de nouveau sur le tapis

Publié le dimanche, 03 août 2025

Samedi, le jour de l’ouverture officielle des 13e Jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan indien (CJSOI), qui se déroule cette année aux Seychelles, a été marqué par un bras de  fer sur la question sensible de Mayotte. Elle s’est invitée de nouveau sur la table des discussions à l’ultime réunion tenue à quelques heures de la cérémonie  d’ouverture des Jeux de la CJSOI. 

La polémique a été relancée à cause des supports de communication affichant le drapeau français à côté du nom de Mayotte. Une pratique que certains Etats membres, notamment l’Union des Comores, dénoncent vigoureusement. "Lors des réunions préparatoires, il avait été convenu que Mayotte n’utiliserait que le drapeau des Jeux. C’est donc une provocation flagrante", s’indigne un haut responsable de la délégation comorienne. D'autres pays présents partagent cette position et déplorent ce qu’ils considèrent comme une violation des décisions prises en amont.

 

Face à la grogne, les représentants mahorais auraient proposé une solution pour désamorcer les tensions : supprimer tous les drapeaux nationaux lors des compétitions, et adopter exclusivement celui de la CJSOI pour l’ensemble des délégations. Une suggestion qui, loin de calmer les esprits, a été rejetée par les autres participants.

Madagascar, pour sa part, a réaffirmé sa position en se référant strictement au règlement des Jeux. Selon ce dernier, la participation de Mayotte doit s’effectuer sous le drapeau de la CJSOI uniquement, et non sous un emblème national, quel qu’il soit. Une position qui, dans le contexte actuel, apparaît comme une tentative d’apaisement tout en respectant les textes.

Face au bloc de refus, Mayotte s’est plié et à défilé sous la bannière des Jeux à la cérémonie d’ouverture. 

 

Si les jeunes athlètes sont bien là pour défendre les couleurs de leur région avec enthousiasme, ce nouvel épisode vient rappeler que le sport n’échappe pas toujours aux tensions politiques

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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