« Le pouvoir exécutif de la CAF est conféré au Comité exécutif. En d’autres termes, vous ne pouvez pas assumer des prérogatives que vous n’avez pas. Chaque décision du président de la CAF doit être approuvée par le Comité exécutif. Or, ce n’est clairement pas le cas actuellement » , écrit Bility. L’ancien président de la fédération libérienne de football estime qu’Ahmad ne lui a pas pardonné d’avoir indiqué qu’aucune autre décision que le retrait de la CAN 2019 au Cameroun n’avait été prise à Accra, en novembre 2018, lors de la réunion du Comex.
En outre, il s’insurge contre le fait qu’une réunion de la Commission d’organisation du CHAN se soit tenue la semaine dernière sans que lui président ne soit avisé. Tout comme il a été tenu à l’écart de la dernière rencontre du Comité d’urgence qui a nommé un Coordinateur général à la CAF, un poste qui n’existe pas dans les statuts : « Je ne peux plus supporter le fait de travailler à ces postes face aux lubies et aux caprices d’un président qui, je pense, est en train de diriger cette noble institution dans la mauvaise direction »
Il revient également sur le transfert d’un fonds destiné à sa fédération nationale alors qu’il était président mais qui s’est retrouvé dans un compte tiers en Pologne.
« J’espère que ma démission servira de réveil afin que nous restions fermes et que nous assurions que la CAF soit dirigée comme il faut, en accord avec les statuts, de manière à apporter un réel changement au football africain. C’étaient nos lignes directrices lors de notre quête de changement. Ne laissons pas notre mission et notre vision détournées en plein vol »,conclut-il.