Publié dans Sport

Football-Caf - Le Libérien Musa Bility démissionne des Instances et charge Ahmad

Publié le mardi, 05 février 2019

C’est chaud à la CAF (Confédération africaine de football). Ce week-end dans un courrier confidentiel adressé au Comité exécutif de l’institution mais qui a finalement fuité sur Internet, le Libérien Musa Bility annonce ses démissions du Comité d’Urgence et de son poste de président de la Commission d’organisation du CHAN (Championnat d’Afrique des nations). Le ton de la terre ne fait aucun doute. Musa Bility s’en prend ouvertement à Ahmad, président de la CAF qu’il accuse « d’abus de pouvoir et d’autoritarisme ».

« Le pouvoir exécutif de la CAF est conféré au Comité exécutif. En d’autres termes, vous ne pouvez pas assumer des prérogatives que vous n’avez pas. Chaque décision du président de la CAF doit être approuvée par le Comité exécutif. Or, ce n’est clairement pas le cas actuellement » , écrit Bility. L’ancien président de la fédération libérienne de football estime qu’Ahmad ne lui a pas pardonné d’avoir indiqué qu’aucune autre décision que le retrait de la CAN 2019 au Cameroun n’avait été prise à Accra, en novembre 2018, lors de la réunion du Comex.

En outre, il s’insurge contre le fait qu’une réunion de la Commission d’organisation du CHAN se soit tenue la semaine dernière sans que lui président ne soit avisé. Tout comme il a été tenu à l’écart de la dernière rencontre du Comité d’urgence qui a nommé un Coordinateur général à la CAF, un poste qui n’existe pas dans les statuts : « Je ne peux plus supporter le fait de travailler à ces postes face aux lubies et aux caprices d’un président qui, je pense, est en train de diriger cette noble institution dans la mauvaise direction »

Il revient également sur le transfert d’un fonds destiné à sa fédération nationale alors qu’il était président mais qui s’est retrouvé dans un compte tiers en Pologne.

« J’espère que ma démission servira de réveil afin que nous restions fermes et que nous assurions que la CAF soit dirigée comme il faut, en accord avec les statuts, de manière à apporter un réel changement au football africain. C’étaient nos lignes directrices lors de notre quête de changement. Ne laissons pas notre mission et notre vision détournées en plein vol »,conclut-il.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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