« Le rendez-vous africain est un des objectifs principaux de la fédération et pour lequel on a choisi les athlètes sur la base de leurs performances et de leur forme. On estime qu'ils sont aptes à défendre les couleurs nationales et réaliser les pronostics établis », a déclaré, le Directeur technique national (DTN). La discipline vise au minimum dix médailles durant ce rendez-vous continental.
Il s'agit pour les messieurs de Andriamahefa Jules Anthonio (-61kg), Rafanomezantsoa Ravo Cadeau, Andriatsitohaina Eric Herman (-61kg), Randriarimanana Jean Elarion Ricardo (-67kg), Andriatsitohaina Tojonirina Alain (-67kg), alors que l'haltérophilie féminine est représentée par Randafiarison Rosina (-45kg), Bakoliharisoa Sariakanirina Aurela, Randrianandrasana Sitrakiniaina (-64kg) et Ravololoniaina Elisa Vania (-64kg), aidée dans sa tâche par un technicien géorgien.
« Les athlètes ont progressé pour leur majorité et travaillent d'arrache-pied malgré le peu de moyen entre les mains. Avec leur ambition et leur fierté, ils ont fait l'impossible avec les techniciens qui sont aux petits soins avec les haltérophiles », a assuré Harinelina Jean Alex Andriamanarivo, qui reste « satisfait » du travail effectué et « confiant », pour le rendez-vous marocain.
Outre les médailles mises en jeu et qui seront très disputées en présence des meilleurs du continent, les joutes marocaines permettront aux haltérophiles africains possédant un meilleur classement mondial, d'engranger des points dans l'espoir d'être présents à Tokyo en 2020.
« Au Maroc, on aspire d'obtenir un bon classement, mais aussi nous voulons que des athlètes comme Vania, Ricardo et Rosina, Eric et Tojo puissent grignoter quelques points lors de ce rendez-vous africain qui constitue l'une des six étapes qualificatives aux JO de 2020 », a expliqué le DTN.
Elias Fanomezantsoa