Publié dans Sport

Football - Attalah Béatrice et son gendre - Acte répréhensible II !

Publié le jeudi, 03 octobre 2019

La gestion calamiteuse des 10 derniers mois, 1 200 000 $ dépensés, du football malagasy par le comité de normalisation a été révélée dans notre édition d’hier. Les langues commencent à se délier et font des révélations sur le mode de fonctionnement du duo de tête du comité de normalisation en l’occurrence, la présidente Attalah Béatrice et son SG qui n’est autre que son gendre, Eddy Rasolofomanana.  Concernant la dépense excessive et l’existence d’une dette de 600.000$ laissée à la nouvelle équipe de la  fédération nationale, des  explications sont attendues. En effet, pour ne citer que quelques exemples, le stage de préparation des Barea au Maroc avant la CAN2019 était pris en charge par les Marocains ou la CAF. Il en est de même pour les primes de qualification qui, sauf erreur, étaient payées par le Président de la République et le club des partenaires.  Plus d’un s’interroge ainsi sur les raisons de cette dette colossale dont le montant  correspond, par coïncidence, au prize money obtenu par les Barea à la CAN 2019. A propos de prize money justement, il devrait être partagé en principe par les joueurs qui ont mouillé leur maillot durant la CAN et le staff. Toutefois, selon une source bien informée, deux noms figureraient également dans le tableau des primes à payer et transmis par le comité de normalisation au nouveau bureau de la FMF. Il semblerait que le nom d’Attalah Béatrice et celui de son gendre, Eddy Rasolofomanana  s’y trouveraient pour bénéficier chacun les 25.000 $.Une information à prendre sur la pincette. Si elle est avérée, on aimerait bien voir, même une photo, de ces deux personnes en short  avec des chaussures à crampons, témoignant leur participation à la CAN. Sinon, quid des autres membres du comité de normalisation ? L’indécence n’a décidément pas de limite !

Espérons que l’audit lancé par le nouveau président de la FMF, qui a du mal à payer les primes des joueurs et les frais des prochains regroupements cruciaux, éliminatoires de la CHAN, CAN et Coupe du monde, lèvera le voile sur ce scandale et permettra des sanctions exemplaires.  Une autre affaire pourtant risque d’aggraver la situation de ces deux personnages. Il s’agit de la gestion des maillots des supporters et des joueurs sans oublier les équipements techniques de l’équipe nationale. Parmi les dettes laissées par ces deux « gestionnaires », il y a une dette envers l’équipementier GARMAN…Or, tout le monde connait que les maillots officiels vendus sur le territoire pour les supporters malagasy ont été achetés et payés directement par TELMA et revendus dans le réseau Leader Price à prix coûtant. Il semblerait pourtant que le duo de tête du comité de normalisation ait acheté  2 500 maillots pour les revendre en Europe lors des matchs de préparation des Barea. Où sont les recettes de ces ventes et pourquoi l’équipementier n’a-t-il pas encore été payé ?
Par ailleurs, des timides voix se font entendre sur  les ballons offerts par l’ambassadeur de Corée du Sud au Barea devant le Président de la République au centre  Akamasoa  ainsi  que les maillots officiels des sélections nationales.  Aucune trace sur la destination de ces matériels sportifs, la seule certitude actuellement c’est le stock zéro au service logistique de la FMF. La  disparition de ces matériels aurait-elle un lien avec la campagne électorale aux  législatives du Sg Eddy Rasolofomanana, candidat malheureux tout comme la sœur d’Attalah Béatrice d’ailleurs.   Conséquences de ce pillage en règle,  la sélection nationale U-17 malagasy  partie dernièrement à l’île Maurice pour le tournoi COSAFA n’avait pas de maillot officiel. C’est le sponsor historique, TELMA, qui a été sollicité à la dernière minute pour les habiller. Le pire reste encore à venir pour la sélection A qui ne dispose d’aucun maillot officiel pour ses prochaines sorties, match amical international et  rencontre officielle contre l’Ethiopie. Une solution rapide à trouver impérativement car  l’équipementier GARMAN est en litige avec la fédération.  Ce détournement des matériels sportifs à des fins politiques et électorales ou autres s’apparente ni plus ni moins à un abus de bien social. N’est-ce pas Madame le magistrat ?
Rata

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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