Publié dans Editorial

Toujours maximale !

Publié le lundi, 02 août 2021

Veille toujours maximale ! Apparemment, le pays échappe à la contamination massive du redoutable variant indien Delta. A en croire aux bilans sanitaires de ces derniers jours, la Covid-19 bat retraite. En dépit de l'hiver qui nous frappe en pleine figure ces temps-ci, les nouveaux cas et les décès reculent. Les données chiffrées avoisinent le zéro.

En date du 31 juillet, elles indiquent 2 nouveaux cas sur 170 tests effectués et zéro décès. Le taux de positivité reste parmi les plus bas en Afrique et dans le monde avec 1,1 %. En ce moment où le monde se bat contre ce variant indien Delta toujours dangereux, la Grande île peut se permettre de reprendre son souffle. Les pages nécro des quotidiens de la Capitale se dégarnissent peu à peu !

Il paraît que le Malagasy, le citoyen lambda, malgré les séries noires des mois de mars à mai de 2020 et de 2021, résiste au virus du Sras-Cov2. Le corps naturellement immunisé aux virus de la grippe et de la malaria, le « vahoaka tsotra » manifeste une résistance au virus du corona. La grippe et le palu (tazo moka) sont toujours là, il y a toujours des victimes mais en général, le pays s'en sort tout de même et surtout, il s'est forgé une capacité naturelle de vivre avec ! Un effort d'adaptation auquel tout le monde doit s'y mettre.

Quoiqu'on dise, les dirigeants en place parviennent quand même à déjouer les pièges de la Covid-19. Les mesures prises semblent apporter leurs fruits. Il leur a fallu quelques mois de durs labeurs pour s'en débarrasser. Dans le camp de l'Opposition, des détracteurs du régime, on crie à tort et à travers au scandale. Selon leur litanie, les tenants du régime auraient mal géré la pandémie ! De divagation en délire, les nababs du RMDM sous la direction de l'ancien Président s'égosillent pour ne rien dire. Ils demandent ou exigent la démission du Président de la République. Quel toupet !

 Mais attention, la menace demeure réelle et il ne faut jamais baisser la garde. La Direction de la Veille sanitaire au ministère de la Santé publique se doit de recadrer toujours une nouvelle stratégie d'attaque et de maintien de la pression contre la pandémie. Il ne faut jamais relâcher la prise. On attend du département de la Santé une campagne et une mobilisation générales efficaces à l'endroit du remède traditionnel amélioré et pour le vaccin.

Un jour ou l'autre, les frontières rouvriront. Les opérateurs économiques en particulier les professionnels du tourisme, dans une situation de tourmente indescriptible, attendent impatiemment cette hypothétique réouverture. La Compagnie nationale Air Madagascar agonise ! D'autres ont déjà passé de vie à trépas. D'autres encore ont déjà aussi mis la clef sous le paillasson ! L'heure affiche la gravité ! Tout est à refaire ! Tout est urgent !

Grâce à l'accalmie sanitaire qui se confirme au fil du jour, le pays redémarre lentement. Mais vu le respect de la barrière sanitaire toujours de rigueur à savoir, entre autres, la distanciation de un mètre, les unités de production ne peuvent pas encore retrouver leur rythme normal.

Responsables étatiques et simples citoyens doivent conjuguer les efforts et la volonté commune pour maintenir la veille toujours maximale.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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