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Un camion de marchandises mais aussi de personnes s'est renversé, faisant deux morts dont un nourrisson d'à peine un an et quatre blessés. Ce drame s'est produit vers 7h du matin hier sur une voie secondaire de la localité de Bekabija située à 45 km de Tsaratanàna, qui aurait dû être d'ailleurs la destination finale du camion. Les deux enfants, car le second n'avait que 9 ans, auraient été comprimés sous le poids des marchandises, essentiellement des cageots de boissons, selon une source auprès de la Gendarmerie à Tsaratanàna. Quant aux blessés, ils ont été évacués d'urgence au CHRD d'Ambondromamy d'où ce camion était parti. Puisque le drame est survenu loin du village le plus proche, cela a compliqué la tâche des secours. C'est une équipe de gendarmes dépêchés sur place qui les ont organisés.

L’affaire Maître Kanto Rakotonatoandro, du nom de cette femme huissier de justice travaillant à Mahajanga, agite le microcosme judiciaire ces dernières heures. Accusée d’abus de fonction, cet officier chargé d’exécuter les missions d’ordre légal a été placé sous mandat de dépôt depuis jeudi. Un placement sous détention provisoire jugé illégal par ses pairs. Face à cette situation, les huissiers de justice ont cessé leurs activités, hier, en guise d’avertissement. Au cours d’une conférence de presse toujours hier, des huissiers dénoncent des vices dans la procédure ayant conduit le placement sous mandat de dépôt de leur pair. 

Bien que l’examen du BEPC ne soit pas encore terminé, beaucoup de personnes quittent la Capitale pour rejoindre les côtes afin de prendre du bon temps. En effet, les gares routières comme celle d’Andohatapenaka ou au Fasan’ny karana sont prises d’assaut depuis lundi dernier.

« Nous, on préfère partir en vacances avant que le véritable raz-de-marée n’arrive. Dans nos calculs, on estime qu’après la fin des épreuves du BEPC, il sera très difficile de trouver des taxis-brousse ou pire, les frais vont augmenter », insinua un couple avec ses deux enfants qui étaient au Fasan’ny karana pour prendre la direction de la RN°1.

Actuellement, les frais sont sensiblement les mêmes que l’année dernière. En effet, pour aller à Mahajanga, une des destinations phares des vacanciers, le ticket coûte 50 000 ariary en général. Pour Antsirabe, le prix du ticket est de 20 000 ariary. 

De classe exceptionnelle

Publié le mercredi, 05 juillet 2023

La République Malagasy a droit et le plaisir d’avoir une Première dame de Classe Exceptionnelle.

Mialy Rajoelina Razakandisa, la présente Première dame, malgré son âge assez jeune, assume et assure de façon excellente son titre. Issue d’une famille dont l’éducation représente une priorité, Mialy Razakandisa, de son nom d’état civil, digne fille du couple Razakandisa Rodolphe force l’admiration. A noter qu’elle sort d’une moule de l’éducation chrétienne protestante réformée (FJKM de la Cathédrale Analakely). A Paris, la Première dame a effectué un cursus académique consistant dans une des célèbres Grandes Ecoles de France, le Conservatoire des Arts et Métiers. Etude  couronnée par un diplôme en Master,  en 1994, Mention Finances et Management. Elle a dû compléter son parcours toujours à Paris jusqu’en 2000. Date à laquelle, Mialy revient au pays et se  marie, la même année, avec Andry Nirina Rajoelina qui est resté au pays pour commencer ses activités.

A noter dans l’agenda. Le dimanche 23 juillet prochain, Louvto Company organise un spectacle inédit avec trois groupes de grande renommée du « vazo miteny ». A savoir le groupe Mahaleo, une légende de la musique malagasy, accompagné par Samoëla,  grande figure de chansons à texte, et de Princio, un autre artiste de la dernière génération référence de « Vazo miteny ». Une grande première que les fans auront l’opportunité de voir avec ces trois groupes réunis sur une même scène au pays. Le rendez-vous est fixé au parking du Centre de conférence international (CCI) Ivato à 14h30, à la date indiquée.  Tous les ingrédients seront au rendez-vous.

Le Royaume du Maroc et la République italienne ont signé, mercredi à Rome, le plan d’action pour la mise en œuvre du Partenariat stratégique multidimensionnel.

 A travers ce Plan d’action, le Maroc et l’Italie réaffirment leur volonté, exprimée dans la Déclaration conjointe signée le 1er novembre 2019 à Rabat, d’inscrire les relations bilatérales dans le cadre d’un Partenariat stratégique multidimensionnel, orienté vers le dialogue permanent et la coopération concrète et mutuellement avantageuse.

Apaisement. Depuis hier, tous les employés et contractants qui étaient jusqu'alors bloqués sur le site de Qit Madagascar Mineral, depuis plus d’une semaine, ont pu y être évacués et de regagner leurs foyers. La situation qui a perduré depuis le 26 juin dernier où une foule s’est rassemblée et manifesté aux portes de la société QMM à Taolagnaro - pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par une association locale- a enfin trouvé le chemin de l’accalmie. «  C'est un soulagement pour chacun d'entre nous. Nous remercions toutes les personnes qui ont assuré à tout instant leur sécurité. La poursuite et la consolidation du dialogue entretenu chaque jour avec les communautés et nos parties prenantes est notre priorité, comme nous l'avons fait jusqu'à présent, nous continuerons à l'animer à chacun des niveaux de l'entreprise.

Dans la préparation de la saison des baleines qui s'annonce prometteuse cette année, une vingtaine de guides spécialisés ont reçu leur certification, hier, après avoir suivi une formation intense d'une semaine dispensée par Cetamada. Afin de promouvoir un encadrement écologique de l'écotourisme et de sensibiliser les touristes à une observation responsable des mégafaunes marines et de leur habitat, le ministère du Tourisme a mandaté Cetamada pour délivrer une formation adéquate et spécialisée aux guides touristiques. Grâce à cette collaboration, la Grande île est aujourd'hui reconnue comme une référence en matière d'observation et de conservation des mammifères marins dans la région de l'océan Indien.

La une du 05 juillet 2023

Publié le mardi, 04 juillet 2023


La circulation des Bajaj prend de l’ampleur sur le territoire national, autant que les taxis- motos. Dans les 5 ex-Provinces, même le centre-ville est envahi par ces moyens de transport. Cependant, les Bajaj entravent la circulation puisqu’ils ne sont pas encore adaptés à la norme des infrastructures routières dans le pays. Selon une note du ministère des Transports et de la Météorologie, les tricycles motorisés commencent à circuler sur les routes nationales. Pourtant, leur vitesse maximale ne doit pas dépasser les 40 km/h. Par conséquent, ils gênent les véhicules plus puissants dont la vitesse minimale est de 60 km/h. Par ailleurs, le Bajaj est plus exposé aux accidents de la circulation car au moindre coup de volant ou excès de vitesse, une sortie route pourrait lui arriver

A cet effet, ce département ministériel a émis une note de service. Il a rappelé que les Bajaj sont seulement autorisés à circuler à l'intérieur d'une Commune. « Ces moyens de transport ne devraient pas encore dépasser cette limite jusqu’à ce que des textes réglementaires fixant les règles relatives à l'exploitation d'un véhicule tricycle motorisé au transport routier de personnes ou de biens soient publiés ». Ainsi, certaines Communes y compris la Commune urbaine d’Antananarivo n’acceptent pas encore la circulation des Bajaj, et ce malgré l’accroissement de la demande concernant l’exploitation d’un nouveau moyen de transport adapté à la ville afin de diminuer les embouteillages et de pallier le manque de véhicules de transport en commun.

Le fait de violer ces règles est passible d’un avertissement ou d’une sanction dont la mise en fourrière du véhicule, le retrait temporaire d'une durée maximale de trois mois ou même définitif des documents administratifs.

Anatra R.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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