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Enfin. Au point mort depuis cinq ans, l’accord de pêche entre l’Union européenne et Madagascar sortira de l’ombre à partir d’aujourd’hui à Ampandrianomby selon une source proche du dossier, çoincidant ainsi à l’ouverture du forum des investissements qui se tient présentement au centre de conférence international d’Ivato. Pour rappel, depuis le 24 octobre dernier, une délégation représentant les techniciens et décideurs de l’Union européenne a débarqué en terre malagasy pour peaufiner les derniers points de négociation qui restaient encore en suspens. Après ces quelques jours d’âpres négociations, les deux parties ont ainsi pu aboutir au consensus idéal. Evidemment, les détails des termes des accords de renouvellement ne seront révelés qu’aujourd’hui. Cependant, si l’on se tient aux explications du ministre de la Pêche et de l’économie bleue lors de son dernier point de presse, le vent devrait tourner en faveur de la Grande île. En effet, les conditions imposées par la partie malagasy stipulent l’augmentation du prix d’achat à la tonne d’environ 50%, l’augmentation globale des recettes à hauteur de 40% ou encore la diminution du nombre de navire qui aura le droit d’arpenter les eaux territoriales malagasy à moins 10% par rapport aux termes des précédents accords. Pour rappel, avant ces précisions, les points ayant fait stagner les accords se concentraient surtout sur l’augmentation des redevances et des compensations financières ainsi que le système déclaratif utilisé auparavant qui devait aussi être modifié de façon à ce que les bâteaux de pêche européens procèdent directement au débarquement des produits avant de les exporter. En fin de compte, la proposition malagasy tiendra alors compte du maintien de ce système déclaratif en oubliant le débarquement des produits en terre malagasy faute de moyen pour le traitement et le stockage du tonnage de référence envisagé. Pourtant avec le système actuel, les bâteaux pêchent en haute mer et ne fait que déclarer le tonnage sur papier aux autorités malagasy. Il est difficile dans ce cas d’assurer une totale transparence dans les procédures avec le système de débarquement des poissons sur la Grande île avant les envois en exportation de façon à améliorer nettement le contrôle en termes de qualité et de quantité des produits.

Hary Rakoto
 


L’équipe nationale des Barea U23 affrontera cet-après midi les jeunes Panthères dans le cadre du match retour pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U23 Maroc au stade de Rénovation Franceville, Gabon. Les Gabonais, vainqueurs du match aller (0-1) recevront les hôtes pour un match crucial pour la prochaine étape.  Avec cet écart, la qualification est possible pour les Barea.
Le coach Herimanitra Rabearisoa a  fait appel à  trois nouveaux joueurs pour étoffer son effectif.  Le milieu défensif, Kalvin Paul et Lalane Randrianandrasana le défenseur central de l'USCAFOOT, rappelons que ces deux  joueurs ont écopé d’un carton rouge au match aller. Quant à Arnaud, il ne sera pas disponible pour le match retour car il a déjà rejoint son club en Egypte. Ce dernier, relégué en D2 Egyptien, disputera aussi en parallèle un match contre Dayrouts FC ce même jour pour la deuxième journée. Comme il n’y a pas de fenêtre FIFA ce mois- ci, les clubs ne sont pas obligés de libérer les joueurs.
Effectivement,  le head  coach des U23 a fait appel aux services de Stéphano  le défenseur de Dato Fc et de Gael de 67 City FC pour remplacer les deux joueurs.  En sus, Henintsoa de Génération Fc vient en renfort.
La délégation malagasy est composée de 39 membres avec les 23 joueurs et le staff de l’équipe nationale. Rappelons que, l’Etat malagasy a pris  en charge toutes les dépenses de la délégation par l’intermédiaire de l’Uficasm, association mandatée par la fédération malagasy de football en charge des Barea U23.
Elias Fanomezantsoa



A achever jusqu’à la fin de ce mois d’octobre. Les 174 personnes affectées par le projet (PAPS) de la réhabilitation des digues de l’Ikopa et du Sisaony seront compensées d’ici le début de la semaine prochaine. 944 PAPS ont déjà reçu leur part de compensation depuis le moi de mai de cette année. Au total, 1.118 personnes affectées bénéficieront d’une compensation. Elles se composent notamment de lessiveuses et de briquetiers, lesquels ont dû suspendre provisoirement et déplacer leurs activités économiques. Celles-ci se déroulent au bord des rivières d’Ikopa et de Sisaony, dont les berges font l’objet de travaux de réhabilitation. Toutefois, les travaux n’incluent aucun déplacement d’habitation ou d’entreprises. « Une enquête socioéconomique menée auprès des ménages et entreprises a été réalisée pendant 3 mois en 2018 pour analyser les enjeux sociaux au niveau des zones touchées. La liste des PAPS à compenser a été sortie à l’issue de cette enquête. Ceci d’autant plus que la déclaration d’utilité publique était sortie le 27 mars 2020 », rappelle Haja Rasolofojaona, coordonnateur général du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR).
Le confortement des berges au niveau des digues d’Ikopa et de Sisaony fait partie des chantiers phares dudit projet, dont la mise en œuvre est financée par la Banque mondiale. En fait, les digues ont été construites il y a plus de 50 ans sur le long des principales rivières d’Antananarivo afin d’assurer une protection contre les inondations. Pourtant, nombreuses d’entre elles se trouvent actuellement en mauvais état, avec des brèches produites pendant presque tous les épisodes d’inondation récents. Les travaux de leur réhabilitation s’avèrent ainsi indispensables. Pour la rive gauche de l’Ikopa, les travaux menés par l’entreprise Colas consistent en la reconstitution de la berge sur trois tronçons, au confortement d’une zone d’infiltration au travers le corps de la digue, ainsi qu’en la réhabilitation des ouvrages hydrauliques présents sur le linéaire concerné. Pour la rive droite, les tâches concernent la mise en œuvre de compléments d’enrochements en talus et en pied de berge, la réfection et le lissage de la crête ainsi que l’aménagement des passages pour piéton transversaux et des quais de stockage de matériaux. Les travaux se penchent sur la reconstruction du talus sur deux zones affaissées, la sécurisation des têtes d’un siphon traversant le lit de la rivière et l’aménagement par adjonction de vannes d’un ouvrage hydraulique existant sous la RN1 (Ampitatafika), pour la rive gauche de la Sisaony. Les travaux entrepris auprès des deux premières tronçons sur la rive gauche de l’Ikopa seront bouclés cette année, tandis que ceux sur la rive gauche ou encore ceux de la Sisaony s’enchaînent…

Recueillis par Patricia R.

LA UNE DU 27 OCTOBRE 2022

Publié le mercredi, 26 octobre 2022

Pour répondre aux besoins alimentaires des Malagasy, notamment les communautés rurales isolées en brousse. 5 jeunes étudiants réunis dans le groupe « Plant’Eco » ont pu élaborer une serre intelligente, connectée et écologique, 100% « made in Madagascar ». Il s’agit d’une solution proposée pour développer et sécuriser l’agriculture à Madagascar. « Fabriquée en bois et en plastique, la serre reproduit les conditions idéales pour tout type de plantation, quel que soit l’emplacement. Nous avons développé une application mobile pour la commander à distance, entre autres l’humidité, la température et la luminosité », informe Giani Ramananjato, membre dudit groupe.

29 millions en 2022 et 59 millions en 2050, la population malagasy est en pleine croissance, avec cela, les besoins en énergie augmenteront aussi surtout le bois de chauffe. Actuellement, le charbon de bois constitue la principale source d’énergie pour la cuisson et ce malgré les avancées faites dans d’autres méthodes alternatives. 

 

Que des fantasmes !

Publié le mercredi, 26 octobre 2022

Un tel avertit ! Un autre divorce ! Certains couvent! D’autres soutiennent ! Et beaucoup se murent dans le silence ! Bref, que des fantasmes ! Mi-figue, mi-raisin. A une année de l’échéance capitale, le pays s’agite. Telle une eau dans une casserole qui, sous l’action du feu, frémit. Et à mesure que le degré monte, elle bouillonne. Telle une région proche de l’épicentre d’un puissant séisme, elle tremble. Les crises en interne des notables au sein de l’IRD, du MAPAR et de l’ARMADA envoient des ondes de choc. Bref, à l’intérieur de la majorité présidentielle, le socle censé défendre et promouvoir les actions du régime Orange à travers le « Velirano » s’ébranle. Sans passer de côté certaine initiative personnelle d’un membre de Gouvernement qui crée des vagues au sommet de l’Etat. Etc. 

 

Port de Toamasina - Dédouanement en mode accéléré

Publié le mercredi, 26 octobre 2022

Privilège aux opérateurs économiques. C’est en ce sens que tous les acteurs opérant au port de Toamasina ont successivement tenu une rencontre avec les opérateurs bénéficiant de la Procédure accélérée de dédouanement (PAD) dans la capitale économique. L’objectif de cette rencontre était d’identifier des pistes d’initiative pour réduire le délai de dédouanement. Les intervenants de la chaîne logistique au port de Toamasina ont pris part activement à cette rencontre, à savoir les sociétés de manutention, les compagnies maritimes, les transitaires ainsi que la SPAT et la Direction générale des douanes(DGD).

La grande écrivaine Michèle Rakotoson sera, demain vendredi, l’hôte d’une rencontre autour de la littérature, et ce pour animer une conférence-débat littéraire fort intéressante. Elle sera mise à l’honneur durant l’événement « Volana iray, mpanoratra iray », initié par le ministère de la Communication et de la Culture. Aussi, dans le souci de faire connaitre l’héritage littéraire inépuisable de cette auteure, Michèle Rakotoson sera à la Bibliothèque nationale, Anosy, dans la salle David Jaomanoro ce vendredi après-midi pour une conférence-débat qui s’articulera autour du domaine de la littérature et du travail d’une auteure.

Fraichement nommés, trois nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance au Président Andry Rajoelina durant la matinée d’hier au Palais d’Iavoloha. Parmi les moments forts de cette série de rencontres fut la prise de fonction officielle de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon, Abe Koji. Pour marquer son arrivée dans le pays, le nouvel ambassadeur japonais a procédé à la signature des échanges de notes avec le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Rakotonirina Léon Richard, dans le cadre d’octroi d’une aide non remboursable venant de son Gouvernement. 

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

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