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Evènement - Dadju revient à Madagascar

Publié le lundi, 25 juillet 2022


Les férus et fans du chanteur sont déjà en effervescence depuis l’annonce sur les réseaux sociaux de son arrivée. Après son passage réussi en 2019, le chanteur d’origine congolaise Dadju, de son vrai nom Dadju Djuna Nsungula, a choisi de revenir dans la Grande île pour égayer encore une fois les mélomanes de la Capitale. Et oui, la superstar de la musique française Dadju va donner un rendez-vous au public de la ville des mille, prévu dans trois mois. Le frère cadet de Maître Gims atterrira à Antananarivo le mois d’octobre prochain. Il donnera un concert unique, accompagné de tous ses musiciens, le 14 octobre. Une date à retenir pour tous ses fans à Madagascar. Il est important de souligner que c’est grâce à Nasprod, Hype Evénementiel Madagascar et « Good Vibes Party » que Dadju foulera une fois encore le sol tananarivien pour communier musicalement avec ses fans. Pour le moment, aucune information n’a été dévoilée concernant l’heure et l’endroit où se déroulera le concert. L’annonce de la vente des tickets et d’autres informations relatives à ce spectacle se feront dans les jours à venir. Sur les réseaux sociaux, les fans se montrent déjà très impatients d’honorer ce grand rendez-vous fixé par le frère de Maître Gims.
Gâté
Malgré la crise que le pays traverse actuellement, l’année 2022 est aussi marquée par le retour et l’arrivée de plusieurs artistes internationaux sur la scène de la Capitale, que ce soient d’origine malagasy ou des musiciens étrangers. Tout cela pour dire que les Malagasy sont bien gâtés côté animation culturelle. Ainsi, après le départ d’Oboy, Kalash, Erick Manana, la cantatrice Hantatiana ou encore l’annonce du concert d’Orelsan, voilà qu’un autre chanteur résidant à l’étranger débarquera au pays dans trois mois. D’ailleurs, le prince Dadju promet du lourd pour ce deuxième concert à Madagascar.
A son sujet, au départ, le chanteur s’est baigné musicalement autant que membre du groupe « The Shin Sekaï. » Peu de temps après, le frère cadet de Maître Gims se lance dans une carrière solo en 2017. Nouvelle révélation de l’année 2018, Dadju a enchaîné les succès musicaux. Avec ses hits « Jaloux », ou encore « Reine » et « Bob Marley », l’artiste âgé de 30 ans s’est imposé dans le milieu du rap et du R’n’B. Adulé par un public majoritairement féminin,  Dadju Djuna Nsungula est parvenu très vite à positionner sa musique à un niveau exponentiel. Tous ses titres sont des tubes à succès.
Sitraka Rakotobe


Au lendemain même de son déplacement dans la Région Boeny, le Président Andry Rajoelina a mis le cap sur la Région SAVA, hier. S’entretenir avec les paysans planteurs et résoudre les problèmes de la filière vanille s’inscrit parmi les priorités du Chef de l’Etat au cours de ce déplacement. Un des moments marquant ce déplacement du numéro un de l’Exécutif fut, d’ailleurs, sa rencontre avec les acteurs de la filière au cours d’une réunion à Antalaha. Ont répondu présent, les planteurs, les collecteurs, les préparateurs ainsi que les exportateurs. Une fois de plus, les prix fixés par l’Etat à savoir 75 000 ariary le kilo pour la vanille verte et 250 dollars pour le prix à l’exportation ont été discutés.  A ce sujet, le locataire d’Iavoloha a dénoncé le non – respect du prix plancher de 75 000 ariary par certains collecteurs. Ces derniers font exprès de ne pas acheter la production pendant les 4 ou 5 jours après l’ouverture de campagne. Ces mêmes collecteurs affirment alors qu’ils ne peuvent acheter la vanille à 75 000 Ariary et proposent des prix dérisoires allant de 30 000 voire 20 000 Ariary à la grande perte des paysans planteurs.
Le Chef de l’Etat a aussi saisi l’occasion pour pointer du doigt la mauvaise foi de certains exportateurs qui ne font pas de rapatriement de devise. La filière rapporte en moyenne près de 600 millions de dollars de recettes annuelles pour l’Etat. Par conséquent, l’Etat pose comme condition le rapatriement de devises contre l’octroi d’agrément pour les exportateurs. Pour les récalcitrants, l’Etat annonce des mesures drastiques à l’encontre des contrevenants afin d’assainir la filière et éviter la gabegie.
A l’écoute des paysans planteurs
Plutôt dans la matinée, le Président a entamé sa visite dans la Commune rurale de Belaoko – Lokoho où il a procédé à la distribution de cartes biométriques pour les paysans planteurs de vanille. 1 000 cartes confectionnées sur les 100 000 prévues pour la Région SAVA ont ainsi été distribuées. Cette distribution de cartes vise à professionnaliser les producteurs tout en facilitant le contrôle de la filière. Le Président Andry Rajoelina a souligné l’importance du dialogue pour résoudre les difficultés. « Je suis à l’écoute de la population et je suis venu ici pour cela ainsi que pour apporter des solutions », a – t – il indiqué tout en mettant l’accent sur la priorité aux intérêts des planteurs. Selon toujours ses explications, les cartes biométriques sont destinées à enregistrer tous les planteurs et ainsi faciliter le traçage des productions de vanille en cas de vol.
Ce fut l’occasion pour le Président d’échanger directement avec les habitants d’Ambalavoanio, Commune rurale Belaoko – Lokoho, dans le District d’Andapa. Durant sa prise de parole, le maire de la Commune a reconnu les efforts de l’Etat en faveur de la filière en fixant le prix plancher de 75 000 ariary le kilo de la vanille verte. « Les planteurs souhaitent encore à ce que le prix de la vanille soit amélioré », a – t – il rapporté. L’association des maires de la SAVA demande à ce que les décisions prises pour la filière ne soient pas unilatérales mais résultent d’une concertation des autorités locales à l’instar de la date de campagne de la vanille. Plusieurs opérateurs ont accompagné le Président de la République au cours de cette descente pour acheter la vanille, à l’instar de la société Authetic Madagascar, Sambavanille Export, RTSMC Export Sambava, MAPA Sambava, entre autres.
S.R.



Quatre Districts continuent d’être gravement affectés par l’insécurité alimentaire aiguë, notamment Amboasary-Atsimo, Ambovombe-Androy, Tsihombe et Ampanihy, lesquels se trouvaient en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC) jusqu’en fin décembre 2021. Environ 1,64 million de personnes (37 % de la population analysée) sont actuellement en insécurité alimentaire aiguë élevée, dont plus de 400.000 (9 % de la population analysée) en phase 4 de l’IPC. Ces personnes en situation d’urgence sont au nombre de 86.304 parmi les 431.522 analysées. Autrement dit, 20 % de la population sont atteints par l’insécurité alimentaire.
Dans le District d'Ampanihy, le nombre d'enfants de moins de 5 ans est de 66.951. Le nombre d’enfants  âgés de 6 à 59 mois ayant besoin de traitement est de 40.171, selon l'indice de poids-pour-taille (P/T) en score. Ces enfants souffrent d’une malnutrition aiguë globale (MAG). Le nombre de ceux atteints de malnutrition aiguë modérée (MAM) s’élève à 30.530. Quant aux enfants victimes de malnutrition aiguë sévère (MAS), ils sont au nombre de 9.641.
Plus 420 ménages composés de 2.100 personnes sont soutenus par la plate-forme de société civile HINA à travers une distribution d’aide alimentaire financée par l’Organisme sans but lucratif « Global Giving ». Ladite plate-forme a eu l’occasion de contribuer de manière ponctuelle à la réponse au « kere » dans la Région du grand Sud de Madagascar, notamment dans le District d’Ampanihy, Région d’Atsimo-Andrefana.
La plateforme HINA, en collaboration avec les parties prenantes, a réalisé une distribution de vivres dans trois Fokontany, notamment à Agnene, Vohitany et Behavandra III, dans la Commune rurale d’Ankiliabo. Ces 420 ménages ont bénéficié de 9 tonnes d’aide alimentaire. Cette mission consiste à soutenir et renforcer la résilience des ménages vulnérables touchés par le « kere », et ce avant qu’ils entament la période de soudure.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa




L'unique athlète malagasy présente aux mondiaux d'athlétisme à Oregon aux États-Unis est entrée en piste le samedi 24 juillet dernier. Il s’agit de Sidonie Fiadanantsoa qui termine dernière de sa série en 100m haies avec un chrono de 13.57. Elle se trouve à 1.17 de la Nigériane Tobi Amusan qui a remporté la course de la troisième série. Sidonie a disputé la qualification avec des athlètes dans le top 30 avec le numéro 2 mondial Tobi Amusan au 2ème couloir. En effet, la Malagasy non classée figurait au premier couloir.
La médaillée d'or aux Jeux des îles de Maurice n'a pas démérité car elle est au 28ème rang du classement général par temps sur 41 athlètes inscrits, avec ce chrono de 13.57, au rendez-vous planétaire d'athlétisme.
 De belles expériences acquises pour la sprinteuse malagasy. Le chemin sera encore long pour la tamatavienne car elle doit encore améliorer ses performances. L'objectif de renouveler le record national détenu par Lalanirina Rosa Rakotozafy est loin du compte.
 Sidonie Fiadanantsoa n’a pas pu améliorer son record personnel qui est de 13.34, soit 23/100 de mieux que son chrono à Eugene. Elle n’a pas non plus dépassé sa meilleure performance de l’année qui est de 13.42. Après son élimination, Madagascar n’a plus de représentant aux championnats du monde d’athlétisme.
« Belle course ! Quand on pense que les Américaines Ali et Johnson sont tombées pendant ces qualifications, vous avez réussi une belle performance, fluide, et dans vos temps ! Et quelle expérience de courir juste à côté du numéro 2 mondial. Merci pour le spectacle et les émotions et bon courage pour la suite », se réjouit Sidonie.
Elias Fanomezantsoa



Pour la septième fois de son histoire, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché un niveau d'alerte maximal. Après avoir déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) pour la Covid-19 en 2020, c'est la flambée de variole du singe qui inquiète actuellement les autorités sanitaires mondiales. Samedi dernier, après que le comité d'experts n'ait pas réussi à atteindre un consensus avec neuf voix contre et six en faveur d'une telle mesure, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, a tranché.

Lutte contre la malnutrition mais aussi pour assurer une ville propre et assainie. Tel est le concept du projet « Kaly mifanampy » initié par le restaurant Le Complexe et le groupe Intelcia - spécialisé dans l’outsourcing, avec la collaboration de la Commune urbaine d’Antananarivo. Actuellement à sa deuxième édition, « Kaly fanampiny » devient « Kaly mifanampy » pour appuyer l’esprit de solidarité que les organisateurs veulent partager à travers cette action. Cette fois-ci, 8.400 personnes vont bénéficier de cette opération qui durera 6 semaines, notamment jusqu’au samedi 27 août prochain. 

Quid de la détention d’arme

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Le cœur fendu ! L’esprit brisé ! L’âme en détresse ! Tel est le constat impuissant de l’opinion, face au quadruple meurtre ayant décimé une famille entière à Ivato. Le père, la mère et les deux enfants en bas âge trouvèrent la mort, dans le sang, en un seul instant et dans une circonstance nébuleuse. En effet, Soja Tanteliniaina Edmond Patrick, gendarme principal hors-classe (GPH) du GSIS, abat de sang- froid son épouse, ses deux fils et se tue et ce, sous les balles de son propre arme de poing de service.

Le drame familial d’Ivato remet sur le tapis le débat sur la problématique de la détention d’arme des éléments de la Force de défense et de sécurité en dehors de service. Par les temps qui courent, ces dix dernières années, le terrible drame de ce genre a tendance malheureusement à se reproduire. Il y a à peine six mois de cela à Ranohira, un militaire tirait à bout portant son épouse en plein allaitement de leur bébé. Le sang coulait partout et le nourrisson en fut éclaboussé.

Aux Etats-Unis, face à la recrudescence des crimes de sang, le débat sur la question de la liberté de détention d’arme fait rage. En vertu du deuxième amendement de la Constitution, chaque citoyen des Etats-Unis d’Amérique a le droit de porter des armes. Un tout puissant lobbying entretient la vente et défend farouchement, bec et ongles, le port d’armes. Même le locataire de la Maison Blanche, du haut de son aura et son pouvoir, n’y peut rien ! Barak Obama a dû abandonner la bataille.

A Madagasikara, le quid de la détention d’arme au sein des éléments de la FDS commence à faire du bruit et à inquiéter sérieusement l’opinion publique. Les meurtres à armes à feu commis par les militaires ou les policiers, souvent en état d’ébriété, contre les membres de leurs propres familles ou des voisins se multiplient. 

Que faudra-t-il faire ? Le mal s’installe ! A une certaine époque, le port d’armes à l’extérieur du camp ou de la caserne ne posait aucun problème. Sur le plan général, agent ou élément de la FDS n’avait pas le droit d’utiliser l’arme dont il est responsable en dehors de la nécessité de service. Cependant, depuis les crises politiques chroniques, le règlement au sein des camps se desserre. Des hommes en treillis osent passer outre le principe sacro-saint la discipline militaire. La mutinerie s’éclate à tout bout de champ ! Il y a péril en la demeure ! 

L’évènement tragique d’Ivato pourrait-il servir de sonnette d’alarme à tout le monde du pouvoir notamment les hauts commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale. Le cap de la ligne rouge est franchi. L’heure n’est plus à la tergiversation. Il va falloir prendre la « bête » par les cornes et sans tarder. Allons-nous attendre des meurtres une fois de plus où des victimes souvent innocentes paient de leurs vies. 

Le temps, où l’on assimile la caserne ou le camp pour un cadre de discipline rigoureuse « obéir d’abord… » est révolu. L’anarchie qui règne dans la vie civile, en ces temps-ci, semble réussir à s’infiltrer à l’intérieur des camps sinon de la caserne. 

L’heure est grave !  Ressaisissez-vous !  

Ndrianaivo

Filière riz - De grandes ambitions pour 2023

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Un million de tonnes de plus que d’habitude. C’est l’objectif que se fixe le Projet d’appui à l’amélioration de la productivité et à l’industrialisation de la filière riz (PAPRIZ) pour l’année prochaine, selon une déclaration effectuée la semaine dernière par les principaux dirigeants du projet. Pour la campagne 2021-2023, 4,4 millions de tonnes ont été produites. 6 millions de tonnes, c’est l’objectif de la prochaine campagne, avec la diffusion de la formation pour la technique agricole.

De la petite balle jaune aux touches noires et blanches. Un virage à 180° réussi pour Ilo Rakoto, ex-joueur de tennis malagasy de renom de la catégorie « jeunes » qui a choisi d'emprunter la voie musicale. Il a délaissé les coups droits foudroyants et les revers travaillés pour caresser par ses dix doigts les touches du piano. « Qualifié pour les demi-finales d’un championnat de Madagascar de sa catégorie et en même temps admis à la finale d'un concours national de piano, il nous a annoncé son choix d'abandonner le tennis.

Musique urbaine - Kemyrah annonce son retour au pays

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Installé depuis quelques années en Europe, Tahiana Andrianiaina, de son nom de scène Kemyrah, revient au pays, pour deux concerts, notamment à Antananarivo et Antsirabe. Pour ce retour au bercail, le jeune rappeur engagé livre des confidences sur sa vie et sa carrière, ses projets et ce retour à Madagascar. 

Fil infos

  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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