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Agenda du week-end

Publié le jeudi, 12 mai 2022

Vendredi 13 mai
Samoëla
Après avoir fait le plein à Antsahamanitra le week-end dernier avec le groupe Raboussa, Samoëla donne un autre rendez-vous, mais cette fois-ci ce sera en version cabaret. Et oui, les férus et grands amoureux du « vazo miteny » seront bien encore gâtés en venant soutenir leur idole. En matière d'animation, Samoëla et sa bande ne sont plus à présenter. Habituée à se produire ensemble et toujours capable d'offrir et de partager une superbe prestation, la formation parvient à divertir au maximum l'assistance à travers ses magnifiques mélodies. A vos agendas, ce soir, monsieur « Be Mozika » et ses musiciens seront au Piment Café, Behoririka à partir de 21h.
Dat’Kotry & Konny J
L’interprète du fameux tube « Sheila » confirme son retour. Après avoir enflammé la scène du Glacier, Analakely à la fin du mois dernier, Dat’Kotry continue d’arpenter la scène de la Capitale. Ainsi, pour ce soir, il a décidé d’investir la scène de l’Ethnika à Analakely à partir de 21h. Une occasion pour l’artiste et ses inconditionnels de renouer le contact et de se remémorer le bon vieux temps. Doté d'un style de musique varié, dominé largement par du rythme typiquement malagasy, il partagera la scène avec une nouvelle étoile montante de la musique actuel, à savoir Konny J. Ces deux chanteurs sont capables de divertir, de faire bouger au maximum et finalement de satisfaire l’assistance à travers un répertoire qui invite le public à rejoindre la piste sans aucune hésitation. Appréciez à nouveau les tubes de Dat’Kotry qui ont des échos partout, à l’instar de « Mbola ho avy », « Mitsakahoraka », « Mamy ny mody » ou encore « Akory aby ».
Silo
Le fameux vendredi 13 de Silo arrive au bon moment. Bien sûr, pour les superstitieux, cette date porte malheur. Mais pour Silo, cette soirée de vendredi sera synonyme de rencontre avec ses fans pour savourer ensemble un instant de musique.  Et avec Silo, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Quand il se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Avec ce concert baptisé « Oay Silo », ce soir à partir de 20h 13au Parvis de la gare de Soarano, il va  encore démontrer son talent de musicien hors pair avec ses camarades de scène Young Square, Donnat Trumpet, Ry Mialy, Quatuor Squad et Dj H-Man.
Wada & Yoongs
Le phénomène « Wada & Yoongs » est devenu populaire depuis plus de deux ans. Les deux chanteurs ne cessent de faire des concerts partout dans la Capitale mais également dans les autres Provinces de Madagascar. Ce soir, ils vont de nouveau créer du délire avec leurs tubes sur la scène du Glacier Analakely à partir de 21h. Quelques tours d’horloge pour faire fredonner avec le public leurs tubes populaire du moment, à l’instar de « Tsangory mivadika », « Odoye » ou encore le fameux « Mon amour taloha ». Les noctambules sont avertis ce soir pour un show enflammé.
13 mai 72
Une liste de programmes et d’activités alléchantes est proposée au public pour commémorer le 50ème anniversaire de l’événement du 13 mai 1972. Ce jour, dès 8 heures du matin, l’esplanade Ankatso accueillera diverses manifestations. A 9h, il y aura du « Kabary » pour l’ouverture de la cérémonie, suivi de différents témoignages à propos de l’événement du 13 mai 72. Et à 11h 30 aura lieu le « Diabe fahatsiarovana », suivi d’un concours prévu à 12h. Ensuite, une exposition de photos aura lieu à 13h 30 à l’Hôtel de ville, suivi d’un débat politique à 14h. Un concert avec le groupe Sakelidalana se tiendra à 15h, suivi d’un spectacle avec Benny, Bebey et Nini à 16h. Une rencontre et un débat avec le groupe Mahaleo sont prévus à 17h. Enfin, la commémoration se clôturera avec un grand concert de « The Dizzy Brains » à l’esplanade d’Ankatso vers 18h.

Samedi 14 mai
Bodo
Plus de trois décennies plus tard, Bodo continue encore d’enchanter ses inconditionnels. Après avoir effectué une série de concerts dans l’Hexagone, Bodo est de retour au pays pour une soirée unique. Demain soir à partir de 21h, c’est à l’Ethnika, Analakely que la diva rencontrera de nouveau le public. Fidèle à son image, Bodo va faire un récital qui devrait ravir ses nombreux admirateurs. Habituée à des scènes restreintes, la chanteuse sera plus près du public, histoire de mettre une ambiance bon enfant.
« Teen Beauty Fashion »
La finale de ce concours de beauté devait avoir eu lieu en janvier dernier. Mais en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, elle a été reportée. Ainsi, la dernière ligne droite pour les prétendants et prétendantes au Miss et Mister « Teen Beauty Fashion » se tiendra demain dans les enceintes du centre IKM Antsahavola à partir de 14h 30. Parmi les 70 candidats sélectionnés depuis le début de l’aventure, il n’en reste plus que 24 dont 11 jeunes garçons et 13 miss. Ces candidats sont encore en course pour être les heureux élus de ce « Teen Beauty Fashion », 4ème édition. Ces candidats se présenteront devant le public pendant trois heures et demie de spectacle, en basant leurs prestations avec les différents thèmes choisis par les membres du jury. A noter que les billets pour pouvoir assister au show sont encore disponibles à l’IKM.
Steve Madagascariensis
Une soirée plutôt reggae durant un concert enflammé pour rendre hommage au roi de la culture rastafari Bob Marley. A l’affiche, un chanteur à découvrir. Effectivement, pour honorer la mémoire de Bob Marley disparu le 11 mai 1982, Steve Madagascariensis va se produire sur la scène du No Comment Bar à Isoraka, demain soir vers 20 heures. Ainsi, le groupe qu’il a formé fait du reggae et va interpréter les morceaux de cette légende. Steve Madagascariensis est classé dans le rang des artistes de haut niveau, capable de créer une chaude ambiance. Sa performance vocale mélangée à la compétence instrumentale de son effectif soudé et complémentaire fait la différence et le rend unique en son genre.
Sitraka Rakotobe


Entrée en vigueur à partir du 22 mai. Un nouveau plan de circulation, présenté hier, va être appliqué à Andohan’Analakely à partir de la fin de la semaine prochaine. Ce nouveau plan vise à décongestionner ce point noir, à l’image des aménagements entrepris du côté d’Antanimena. Une intersection sur la place Goulette, place du 19 Mai 1929  sera supprimée. Un rond-point sera créé au niveau du magasin Super Music à Analakely.
Pour aller à Anosy, tous les véhicules en provenance d’Ambohijatovo prendront la rue Andrianampoinimerina devant le bâtiment RM1 et rejoindront ce rond-point, tandis que les voitures qui viennent d’Anosy contourneront la place du 29 Mars 1947 avant de rejoindre Analakely. Quelques arrêts de bus seront supprimés ou déplacés.



Il y a cinquante ans !

Publié le jeudi, 12 mai 2022

13 mai 1972 - 13 mai 2022, il y a cinquante ans ce jour, les contestations populaires balayèrent le régime PSD de feu Philibert Tsiranana.
Tout commençait par une grève anodine des étudiants de l’Ecole de médecine de Befelatànana en début d’année, vers février-mars. Personne ne se doutait guère, surtout les tenants du pouvoir, que cette « petite et modeste » grève à l’intérieur du domaine de l’Ecole à Befelatànana allait basculer jusqu’à la chute finale le tout puissant pouvoir PSD trois mois après.
Soutenus par leurs aînés du SEDODIA en substance, Syndicat des médecins diplômés d’Antananarivo, les médecins de l’A.M. (Assistance médicale), d’obédience AKFM, les étudiants de Befela réclamaient « l’alignement » de la formation médicale de Befelatànana au même titre que celle dispensée à Ankatso. Et par la suite, abolir le système humiliant de deux niveaux de médecin à savoir le « médecin de l’AM » sortant de Befela, hérité du système colonial, et le « médecin diplômé d’Etat », de l’université de Madagasikara ou des universités françaises ou d’autres. Une revendication que le pouvoir en place qualifiait d’inacceptable. Au départ, le mouvement n’avait aucune connotation politique bien que le régime PSD l’accuse d’être infiltré par des éléments des partis d’opposition (AKFM, MONIMA ou autres).
L’opinion publique manifestait une certaine indifférence au début à l’égard de la grève. Le monde scolaire et estudiantin, trop obnubilés par leurs soucis quotidiens, ne croyaient pas nécessaires d’accorder le moindre intérêt. Mais quand le mouvement se radicalise dans la mesure où les étudiants grévistes de Befela n’ont jamais voulu en démordre et que la répression des autorités se durcit, les élèves des lycées et les étudiants ont bien voulu apporter leur soutien. Et on commence à remettre en cause le système de l’éducation à Madagasikara en pointant du doigt l’emprise du système néocolonial. Et par l’effet de domino, on dénonce l’hégémonie de l’ancienne puissance coloniale. Et la grève des étudiants de l’Ecole de médecine de Befelatànana se généralise pour en devenir une contestation populaire contre les barons du régime PSD, taxés d’être de simples marionnettes de l’Elysée, de la « France Afrique ». Les leaders du mouvement n’avaient qu’un seul refrain « la chute du pouvoir PSD ».
Impliqué entièrement dans le mouvement, votre modeste serviteur fut très actif à la lutte. Etant étudiant à l’université, à l’époque des faits, j’étais personnellementengagé avec un certain « Oh lala » dans la direction du mouvement. Au moment où le comité de grève et les délégués réunis à l’amphi des Sciences ont été raflés par les éléments de la FRS et déportés à Nosy Lava, nous avions dû prendre le relais. Et quand les FRS ont tiré sur le tasà balles réellescontre les grévistes, les mains vides, devant l’Hôtel de ville sur l’Avenue de l’Indépendance, baptisée « Place du Treize Mai », ce fut le point de non retour du mouvement qui précipita la chute du régime.
Cinquante ans après, quoiqu’on dise, les contestations de mai 72 illustrent la contradiction entre deux systèmes : le système colonial et néocolonial qui veut par tous les moyens pérenniser leur pouvoir et soutirer le maximum de profits, et les aspirations de la jeunesse des pays nouvellement indépendants qui dénoncent toute mainmise étrangère.
Ndrianaivo


Le degré d’insécurité est particulièrement alarmant dans la Commune rurale d’Ambavahaditokana-Itaosy. La situation est telle que la Commune et la Gendarmerie se trouvent d’un coup dans un état d’alerte maximale. Et ce n’est pas tout. Une mesure drastique a été prise. Depuis le début de semaine, cette même Commune a décidé d’instaurer le couvre-feu sur place. Ce qui fait que les bars et autres endroits fréquentés par les noctambules doivent fermer à 21h tapantes.
Cette mesure draconienne découle de la décision de la Gendarmerie afin de stopper le phénomène d’insécurité qui se traduit notamment par une explosion des cambriolages. Et les gangs ne font plus aucune distinction de cibles : familles modestes, moyennes ou riches, tout le monde n’est épargné !
A Ambavahaditokana, et pendant un mois d’affilée, il ne se passe pas une seule nuit sans qu’on n’entende parler d’un ou des foyers cambriolés. D’après une résidente que nous avons interrogée, une famille a été la cible de ces bandits pendant trois nuits de suite, donc sans interruption. Le témoignage d’un autre habitant semble confirmer cette gravité de la situation d’insécurité observée dans cette localité de la banlieue ouest de la ville. “Pas plus tard qu’avant-hier soir, l’alerte au cambriolage fut donnée. Là, c’est notre voisin qui en était la cible. Lorsque les riverains étaient sortis voir ce qui se passe, grande fut leur surprise en voyant quatre larrons équipés d’objets tranchants, quitter et sortir précipitamment du domicile des victimes”, relate notre interlocuteur.
Autre objet d’inquiétude et de suspicion des habitants, et qui est susceptible d’apporter une explication à cette soudaine explosion du phénomène de cambriolage dans cette Commune : depuis qu’un ou des malfaiteurs venaient de purger leur peine, l’insécurité bondit. D’où la décision des riverains afin d’interpeller la Gendarmerie pour qu’elle renforce sa mission de surveillance.
Et il y a de quoi à être encore davantage inquiet. Nos sources sur place craignent aussi que ces gangs soient motorisés. Car il y ne devrait avoir aucune autre raison pour expliquer le fait que lorsqu’un gang était passé, autrement dit, cambriolé une maison à Ambavahaditokana, tous les objets ont été emportés de la cuisine. Et il y a pire : les animaux de basse-cour et d’élevage dont les cochons, etc. tout y passe !
Enfin, et devant ce sombre tableau, la crainte de l’opinion locale est loin de se dissiper, malgré notamment le couvre-feu. Elle ignore jusqu’à quand cette mesure va être maintenue. C’est qu’elle redoute simplement que les bandits n’y retournent pour recommencer à sévir, une fois la mesure levée. Un sentiment de peur que les habitants des autres Communes des environs partagent : les premiers s’inquiètent de fort possible déplacement des champs d’action de ces cambrioleurs une fois que l’accès à Ambavahaditokana leur est verrouillé, du moins depuis l’instauration du couvre-feu. Ce qui sous-entend que ces autres Communes s’attendent à ce que les cambrioleurs n’opèrent désormais chez elles.
Franck R.


Madagascar à la 19ème édition de la Gymnasiade, School Summer Games. La Gymnasiade 2022 est un évènement scolaire et sportif international. Un projet sportif, culturel et éducatif porté par l’Union nationale du sport scolaire (UNSS). Deux ans avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, la Normandie accueillera cet événement qui a lieu tous les deux ans.
 Cet événement se déroule, en France, du 14 au 22 mai 2022 et réunit 5 000 lycéens âgés de 15 à 18 ans, venus de 80 pays et engagés dans 20 sports différents. Les différentes compétitions seront organisées dans les villes du Havre, de Deauville, Caen et Rouen.
Déjà présent au Maroc pour la première organisation africaine en 2018, Madagascar a de nouveau eu l’accord du Gouvernement pour y participer. La Grande île sera donc représentée par les deux judokas de Saint-Michel, qui ont brillé à la dernière Coupe de Madagascar, il s’agit de Herizo Michael (-73 kg) et Santatra (-48 kg).
Les deux athlètes ont quitté le pays ce jour. La délégation malagasy est sous la houlette du directeur des sports scolaires au sein du ministère de l’Education nationale Njaka Tsirofo Rasoloarison.
 L’ambition de la Gymnasiade 2022 en Normandie est de tisser des liens avec tous les pays membres de la fédération internationale du sport scolaire (ISF). La totalité des épreuves des vingt disciplines proposées seront mixtes, et pour la première fois dans l’histoire de ces Jeux olympiques scolaires, trois d’entre elles sont ouvertes aux personnes à mobilité réduite à savoir l’athlétisme, le judo et la natation.
Recueillis par E.F.


Au point mort. C’est de cette manière que la cellule dirigeante de Madagascar Oil décrit le contexte de stagnation dans lequel la compagnie s’empêtre jusqu’à présent. « Nous avons atteint le maximum de notre capacité de stockage depuis 2016 avec un peu plus de 157 000 barils disponibles depuis. Ce qui nous a contraint à mettre les processus de production en stand-by jusqu’à présent » a indiqué Scott Andrew Reid, CEO de Madagascar Oil SA (MOSA) à l’occasion d’une présentation des points de situation de la compagnie face aux représentants de la presse hier à Ambatonakanga.
Ainsi, Madagascar Oil est toujours en quête de marché que ce soit local ou international. D’un autre côté, les contrats signés dès 2017 entre la JIRAMA, Madagascar Oil et l’Etat demeurent inutilisés à cause des phases de négociation qui pataugent. « Nous avons mené des tests en 2016 et cette année avec les machines de la JIRAMa avec des résultats concluants. D’ailleurs, la JIRAMA a confirmé l’existence de cet essai probant. La hausse imminente et inévitable du prix du carburant causée par la situation mondiale pousse l’opinion publique à se tourner vers les alternatives de proximité à l’instar de la production locale comme l’huile lourde de Tsimiroro.
Pourquoi la JIRAMA n’utilise-t-elle pas du fuel lourd pour alléger ses dépenses financières dans l’achat de carburant auprès de ses fournisseurs, dont certains lui vendent après de l’électricité à un prix de revient excessif. Pour être revendue à ses abonnés à un prix d’achat en deçà du coût de revient. Plus en détail, le premier responsable de la compagnie pétrolière de Tsimiroro déplore le fait que MOSA enregistre, chaque année, environ cinq à six millions de dollars de manque à gagner à cause du fait que les activités de la compagnie soient encore et toujours au point mort jusqu’à maintenant. Raison pour laquelle la société est présentement en prospection pour de nouveaux actionnaires pour augmenter le capital risque de la compagnie. « C’est uniquement de cette manière que nous pourrons assurer la pérennité des investissements et d’arriver à développer nos activités. Autrement, nous allons continuer à perdre de l’argent si le statu quo reste le même », déplore Scott Andrew Reid.
A rappeler que MOSA est installée dans les Régions de Melaky et Menabe depuis près de deux décennies. Une période durant laquelle, la compagnie a procédé à des phases d’exploration et d’exploitation de l’huile lourde de Tsimiroro sans pour autant pouvoir la commercialiser pour l’instant. « Ces cinq ou six millions de dollars correspondent entre autres à des frais de fonctionnement, de gestion ou encore de stockage. Tant que nous ne vendons pas, on se retrouvera toujours en situation de perte », rajoute le CEO de la compagnie.
Les paramètres de blocage du développement des activités de Madagascar Oil sont nombreux. Notamment sur tout ce qui est infrastructures de transport, que ce soit maritime mais aussi et surtout routier. Comme la localisation de la société se trouve en plein milieu de la Route nationale 1 bis et que cette nationale est certainement une des plus endommagées du réseau routier malagasy, la distribution de la production de MOSA s’en retrouve des plus compliquées. Et encore à condition que le produit trouve preneur.
D’après le CEO de la compagnie, la construction de la route faisait partie des engagements communs des autorités et de la compagnie au tout début des négociations. « En vingt ans, les contextes peuvent changer. Comme la société n’a pas les possibilités d’assurer seule la construction, et que la réhabilitation de la RN1 est quasi inexistante, nous sommes ouverts à toutes propositions de collaboration avec l’Etat pour ces travaux », enchaîne le premier responsable de MOSA. D’un autre côté, l’alternative du pipeline entre Tsimiroro et Maintirano envisagée, il y a quelques années lors de l’aménagement d’un port dans le Chef-lieu du Melaky, ne peut se faire qu’à condition que la production reprenne et ne soit décuplée. Autant dire que Madagascar Oil devra encore déployer beaucoup d’efforts pour passer à la vitesse supérieure.      
Hary Rakoto


Des améliorations. Le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat auprès de la Présidence de la République Gérard Andriamanohisoa s’est présenté à la presse hier. L’occasion pour le ministre de présenter les améliorations apportées au nouveau tracé de la ligne Orange du transport par câble. En effet, les emplacements des gares et pylônes ont connu des modifications. Les promoteurs du projet ont pris en considération certaines doléances et les exigences imposées par le cahier de charge élaboré par le comité technique d’évaluation  accompagnant le permis environnemental. L’obtention de ce permis montre que le projet a reçu le feu vert et répond aux critères techniques pour la mise en place du transport par câble à Antananarivo. Ces modifications sont à l’origine du décret, modifiant et complétant certains points du décret du 10 novembre 2021 déclarant d’utilité publique des travaux de construction des infrastructures du transport par câble, pris lors du dernier Conseil des ministres.
Le nouveau tracé doit résoudre les obstacles rencontrés auparavant.  Cette ligne « Orange » permettra toujours de relier Anosy à Ambatobe en passant par Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe. Elle ne devrait cependant plus passer par certains endroits pouvant prêter à polémique. De sa gare à Anosy, la ligne ralliera sa gare à Soarano en passant du côté d’Isoraka. A ce propos, la gare du TPC et celle du train urbain se situeront donc dans le même périmètre, du côté de Petite Vitesse, à l’intérieur de la gare des chemins de fer. 
De Soarano, une bretelle vers Antaninarenina sera mise en place. De cette gare de Soarano, la ligne ira directement du côté de la Chambre de Commerce à Ankorondrano, puis vers une gare implantée du côté de l’ARTEC, ensuite vers le Coliseum d’Analamahitsy. La ligne comptera ainsi 7 gares implantées uniquement sur des terrains étatiques, et 50 pylônes, dont la majorité sera implantée sur des terrains étatiques. Certains pylônes seront placés dans des propriétés privées mais sont néanmoins situées dans des réserves d’emprise de voies publiques telles que celles longeant la route des hydrocarbures. Des discussions seront entreprises avec les propriétaires dont les terrains seront concernés. D’une longueur de 8,8 km, cette ligne sera effectuée en 34 mn. Des enquêtes sur la nature du sol précéderont le début effectif des travaux de construction escomptés à partir du mois de juin. L’objectif sera de rendre opérationnel cette ligne pour les Jeux des iles de l’an prochain. Le décret concernant la ligne verte sera publiée incessamment selon les précisions.
L.A.

 

« Harcèlement sexuel dans les transports publics, parlons-en. Brisons le silence pour ce fléau qui traumatise nos enfants, nos filles, femmes et hommes usagers de taxis et bus ». Les violences et harcèlement au niveau des transports en commun ne cessent de prendre de l’ampleur. Et les nombreuses plaintes sur les réseaux sociaux mais également au niveau de la Police nationale en témoignent. Celles-ci concernent le harcèlement physique à l’égard des femmes enceintes et personnes en situation de handicap, le harcèlement sexuel, psychologique et moral dont les paroles blessantes.

Face aux impacts du changement climatique, les acteurs de la météorologie à Madagascar se mobilisent actuellement pour en définir une politique nationale. La promotion et la prise en considération des informations météorologiques, dans la planification et le processus de prise de décision, demeurent actuellement importantes. Madagascar compte aussi améliorer les observations et les prévisions du temps, du climat et de l’eau. A cela s’ajoute l’amélioration de la diffusion des informations et l’accès du public et des autres usagers aux informations fiables. Sans oublier le financement suffisant et pérenne ou autonome du secteur de la météorologie qui contribue en grande partie au fonctionnement de tous les projets.

L’ovale au firmament !

Publié le mercredi, 11 mai 2022

Les Ladies Makis à VII atteignent le sommet. Fierté nationale, elles porteront encore plus haut le flambeau. Pas plus tard qu’avant-hier, nous avions évoqué le « retour sur terrain » du coach des Barea (hommes) Nicolas Dupuis. Un « retour » auquel les férus du ballon rond osent espérer qu’il soit un « retour gagnant » ! L’avenir nous le dira ! Compte tenu du temps imparti, la tâche ne sera facile ni aisée. En tandem avec Rado Rasoanaivo, on ose espérer de bons résultats. Que le sport en général, et le ballon rond en particulier, avance.

Fil infos

  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
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  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
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  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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