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Crainte et insatisfaction. Ce sont les premières impressions qui ont poussé une partie du syndicat des douaniers à annoncer un grève qu'ils tiendront à partir de demain jusqu'au 23 octobre prochain. « Le SEMPIDOU (ou "SEndikan'ny MPIasan'ny DOUanes") informe les usagers de la douane que nos bureaux sur tout le territoire malagasy seront en grève à partir du 21 octobre 2021 à partir de 8h du matin jusqu'au 23 octobre 2021 à la même heure.

Limiter le développement des exploitations illicites de maïs. Au cours des trois dernières années, les autorités, les gestionnaires des aires protégées mais aussi les défenseurs de l’environnement ont constaté que ces exploitations illicites de maïs sont aujourd’hui la principale origine de l’intensification des feux de brousse dans les quatre coins de la Grande île mais principalement dans les parcs nationaux comme Menabe Antimena ou encore Ankarafantsika.

Apprécié. Le cinéma malagasy est de plus en plus respecté hors de la Grande île. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les producteurs tentent de gagner plus de reconnaissance lors des évènements internationaux. « Aza kivy - étoile du matin », le film-documentaire du réalisateur malagasy Lova Nantenaina, fait partie de la sélection officielle pour la 32ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dans la catégorie « Long métrage ».

La douane malagasy a mis en échec une tentative de trafic illicite de pierres précieuses d'une valeur d'un demi-million de dollars, à l'aéroport international d'Ivato.  Les pierres précieuses ont été interceptées sur un Sri-Lankais, qui allait embarquer sur un vol de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines à destination d'Addis- Abeba, selon le Secrétaire d'Etat auprès de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie, le Général Gellé Serge.

Un discours sans détour. La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa n’est pas allée par quatre chemins pour dénoncer les maux qui préoccupent actuellement la population, hier. Ce fut lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire au niveau du Parlement. Elle a notamment cité l’insécurité qui sévit dans plusieurs localités de Madagascar et qui suscite une angoisse quotidienne pour les habitants. A cela s’ajoute, la série d’accidents routiers de ces dernières semaines et qui ont été particulièrement meurtriers au niveau de la RN7.

LA UNE DU 20 OCTOBRE 2021

Publié le mardi, 19 octobre 2021

La une du 19 octobre 2021

Publié le lundi, 18 octobre 2021


Drame après l’accident d’un véhicule issu du cortège présidentiel survenu dimanche dernier, à Ambatobe. Rappelons que cet accident de la route a fait une dizaine de blessés dont 6 militaires et 4 civils qui ont été immédiatement conduits au service des Urgences de l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Suite à des complications liées à l’état de santé de Raharimalala Tsihoarana, âgé de 8 ans, les médecins ont décidé de procéder à une intervention chirurgicale dans la nuit de dimanche et ce, avec le consentement de la famille de l’enfant. Malgré cette opération qui a duré près de 4 heures, l’enfant n’a pas survécu à ses blessures, selon une déclaration officielle au niveau de l’HOMI. Au cours d’une déclaration à la presse hier, l’un des proches du défunt a confirmé que l’enfant n’a pas été percuté par le véhicule tout en expliquant les circonstances qui ont provoqué ses blessures.
« A chaque fois que le cortège présidentiel passait, mes petits – enfants avaient l’habitude de sortir pour saluer le Président mais ils n’avaient jamais dépassé la barre en fer qui bordait la rue », explique Marie Jeanne, grand – mère du petit Tsihoarana. D’après toujours ses précisions, « ce n’était pas le véhicule qui l’avait blessé mais le choc de la chute des agents qui ont sauté à la suite de l’accident ». Le petit Tsihoarana n’avait donc pas supporté le poids du militaire qui lui est tombé dessus.
Soutien et prise en charge
Pour rappel des faits, le véhicule blindé qui ferme le cortège présidentiel a fait une embardée et s’est retrouvé les quatre roues en l’air. En voulant éviter un enfant qui avait traversé brusquement la chaussée, le conducteur du véhicule a appuyé de manière excessive sur la pédale de frein.
Dans une déclaration hier, la Présidence a présenté des condoléances à la famille du défunt. La dépouille mortelle a été amenée depuis l’HOMI vers le Tranompokonolona Mangarivotra – Ambatobe pour une veillée funèbre. Un soutien qui a été accueilli positivement par ses proches dont sa grand – mère.
La Président réitère également la poursuite de la prise en charge des soins et frais d’hôpitaux ainsi que la surveillance de l’état de santé des autres blessés dont 3 enfants et une femme. Les responsables au sein de la Présidence ont été à leurs côtés depuis leur admission à l’hôpital jusqu’à maintenant. Dimanche, juste après l’accident, une délégation dirigée par la directrice de cabinet de la Présidence ainsi que le directeur de la sécurité présidentielle ont fait le déplacement à l’hôpital pour venir au chevet des blessés et leur apporter des aides pour leur traitement.
La Rédaction


IRD de cœur mais pas de poche !

Publié le lundi, 18 octobre 2021


Comme toute formation politique tenant en main le pouvoir, l’IRD n’échappe pas aux vicissitudes des pratiques politiques indécentes. La plateforme présidentielle détient la majorité dans les deux Chambres du Parlement. Le régime Orange règne sans partage. Cependant, à l’intérieur de cette  majorité, des brebis galeuses sèment la discorde.
La devise de la IV ème République, place l’amour (de la Patrie, d’autrui) au premier rang « Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana », une place de choix traduisant le premier souci des dirigeants de la République.
En réalité, le régime dont le TGV assure la locomotive veut émettre un message clair et net selon lequel on priorise avant toute chose l’Amour, grand « A ». Un précepte inspiré et tiré des Saintes Ecritures « Et l’Amour en est le plus grand ! » selon I Corinthiens 13 : 13. Tous les actes seront dictés et faits en fonction de ce concept divin, basé sur l’amour des hommes, d’autrui. Bref, de la Patrie !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, n’a de cesse répéter à qui veut l’entendre à travers le pays sa conviction ancrée sur l’amour de ses concitoyens. Les XIII Points du « Velirano » focalisent comme point d’orgue l’amour d’autrui dans toutes les concrétisations des promesses présidentielles.
Tous les grands responsables, ministres et gouverneurs, ainsi que les élus notamment parlementaires, prennent impérativement acte de ce « principe » qui doit être visible à travers comportement et geste quotidiens. Chacun sera jugé par rapport à la fidélité de ses actes, de son comportement vis-à-vis du régime qui, rappelons-le à tout moment, fonctionne sur la base de l’Amour. Et c’est ici que le bât blesse !
Si des uns épousent, par conviction, ce principe divin cher au régime Orange, d’autres emboîtent le pas par pur … intérêt. Ils rejoignent, au départ, le camp de Zandry Kely pour le « soutenir » non par conviction du cœur mais pour le besoin de la … poche ! Ils n’hésitaient pas à endosser l’étiquette IRD rien que pour se faire passer au verdict des urnes. Au final, ce sont des hauts responsables ou des élus IRD ! Néanmoins, ils n’ont pas mis trop longtemps pour se démasquer. Le voile tombe dès la moindre secousse.
A l’approche des échéances électorales de 2023, certains de ces traîtres se trahissent, d’eux-mêmes. Ils préparent discrètement, encore pour le moment, le terrain. Soutenus par des personnalités diverses qui ne se déclarent pas ouvertement opposées au régime Orange mais agissent comme tels à travers le pays.
Le nettoyage du régime, du parti et de la plateforme s’impose. Le moment arrive qu’il va falloir écarter voire isoler les IRD par intérêts.

Ndrianaivo



Interrompus par les sénateurs. Les articles 22 et 23 relatifs aux pratiques de l’avortement thérapeutique ont été supprimés de la Loi sur le planning familial, lors de leur passage au Sénat en décembre 2017. Par conséquent, l’interruption volontaire de grossesse reste punie par la loi malagasy jusqu’ici, et même pour des raisons médicales. « L’article 317 de notre Code pénal interdit l’avortement sous toutes ses formes, même si la grossesse nuit à la santé de la mère. C’est également le cas même si des malformations congénitales du fœtus, entre autres des handicaps ou des problèmes cardiaques,  sont détectées à l’avance », rappelle Masy Goulamaly, présidente de la Commission Genre auprès de l’Assemblée nationale.
Face à des situations dangereuses pouvant nuire à la santé de la mère et de l’enfant, cette députée élue à Tsihombe va présenter une nouvelle proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG), durant la session ordinaire du Parlement qui débute cette semaine. « Cette proposition de loi met surtout l’accent sur l’interruption d’une grossesse dangereuse, à l’exemple d’une mère ayant des déficiences mentales ou une autre dont l’état de santé fragile ne peut pas supporter une grossesse jusqu’à son terme. Les cas d’une mère victime de viol ou de violences peuvent également être pris en compte », expose cette vice- présidente des femmes parlementaires de la SADC.

Tenir compte du contexte actuel
L’article 28 de la loi n° 2017-043 souligne que désormais, « toute personne physique qui aura pratiqué l’interruption de la grossesse pour motif médical au mépris des conditions prévues par la loi sera punie par les peines prévues par le Code pénal, dans son article 317 ». Mais depuis, les activités de plaidoyers ont été renforcées par les activistes, sur une initiative du mouvement « Nifin’Akanga ». « Réviser la loi, en tenant compte du contexte actuel, s’avère indispensable.  Les démarches devraient être entamées pour la dépénalisation de l’avortement, face à la peur persistante tant au niveau du personnel médical que des femmes qui la pratique », se convainc la présidente de la Commission Genre au sein de l’Assemblée nationale. Elle a d’ailleurs exprimé son engagement dans cette cause, lors la présentation du film documentaire sur les pratiques de l’avortement à Madagascar, le 6 février dernier à l’IFM, Analakely.
Effectivement, les pratiques clandestines de l’avortement ne cessent de se multiplier, notamment durant le confinement lié à la Covid- 19 l’année dernière. Les témoignages des femmes et des sources auprès de certains centres de santé confirment ce fait. Mais avec la nouvelle proposition de loi sur l’ITG, cette pratique pourrait se faire seulement sur demande de la femme ou du médecin, après diagnostics des dangers liés à la grossesse. Depuis longtemps, les médecins ne peuvent prendre des décisions y afférentes au risque d’être poursuivis en justice. Son adoption pourrait ainsi réduire la mortalité maternelle et infantile liée à l’accouchement. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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