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Mahajanga - Le prix des fruits et légumes s’envole

Publié le mercredi, 25 janvier 2023


Les fruits et légumes sont devenus des denrées rares et quasi introuvables dans la ville des fleurs. Déjà des produits de luxe en temps normal, les tomates et autres carottes ont connu une hausse de prix sans précédent, en un clin d’œil, à cause de la coupure de la RN°4 et des autres axes desservant Mahajanga.
En effet, la ville se ravitaille en produits maraîchers des Districts et Communes voisines, et même dans d’autres régions. Mais à cause de la tempête tropicale Cheneso, la plupart des routes rejoignant les localités productrices sont actuellement impraticables ou même sous les eaux.
Au Bazar be de Tsaramandroso ou au marché de Mahabibo, les prix à l’étal affichent au moins 7000 ariary le kilo pour les carottes. Du côté des haricots verts, c’est aussi tout aussi irrationnel avec 11 000 ariary le kilo.
Pourtant, il y a quelques jours, la tomate s’achetait encore à 200 ariary l’unité contre 700 à 1000 ariary actuellement.
« Nous sommes complètement dans l’expectative, comment va-t-on pouvoir acheter le kilo de la pomme de terre à 6000 ariary ? Avec notre salaire de fonctionnaire, cela ne représente même pas une journée de travail. Certes, il y a la coupure des routes, mais les marchands aussi profitent de la situation pour imposer leur loi. Il faut désormais penser à cultiver ce genre de marchandise à Mahajanga, car ce genre de situation va se répéter dans l’avenir », commenta une mère de famille en rentrant bredouille du marché.
Avec la hausse de ces produits, la plupart des usagers se tournent vers des produits de stock comme les pâtes, les produits en conserve et les saveurs artificielles pour égayer leur repas.
« Les cubes jumbo et les tomates en boîte ne sont pas des produits naturels, mais jusqu’à ce que la situation se rétablisse, on préfère les utiliser pour que la clientèle ne nous zappe pas. On leur explique aussi la situation pour qu’il n’y ait pas de malentendus », explique un gargotier toujours prêt à servir malgré un temps grisâtre.
Cette hausse des légumes et de fruits était inévitable à cause de la dépendance du District sur les régions environnantes. L’on espère que le prix revienne à la normale. Il est en effet de coutume qu’en matière de vente l’augmentation des prix se fait en un éclair, mais le retour à la normale jamais.
Nikki Razaf

Musique - DJ Dina se rend de nouveau au pays

Publié le mercredi, 25 janvier 2023


L’un des patriarches du monde du DJ surnommé Dj Dina, qui réside dans l’Hexagone, vient d’informer son retour au pays. Apparemment, mars est un mois fétiche pour ce DJ. Comme l’année dernière, il a encore choisi de programmer sa venue au  mois de mars. En effet, après son un retour très remarqué et plein de succès en 2022, satisfait de cet exploit et à la demande de nombreux fans, l’artiste s’apprête de nouveau à rejoindre son pays natal. Sur son compte personnel, DJ Dina a confirmé qu’il effectuera quelques escales dans la Grande île avec des soirées musicales inédites. Pour son entrée en scène, Dj Dina sera dans la Capitale le vendredi 3 mars à 21 heures où il donnera rendez-vous à ses adeptes à L’O2Oxygen Antanimena pour une ambiance génération 80, 90, et 2000. Par ailleurs, pour le samedi 11 mars, ce manieur de platine enflammera la piste du Club 73 avec ses sets Afrobeat, ragga, dancehall ou encore le kawitry. Pour la suite du programme, Dj Dina visitera l’île aux parfums le samedi 18 mars à la discothèque Djembe. A l’annonce de cette grande nouvelle, de nombreux adulateurs attendent ce grand moment. Rappelons que ce DJ a toujours un programme bien chargé, il est toujours en train d’animer des fêtes ou encore des soirées privées chaque week-end dans des grandes villes de l’Europe.
 Expérimenté
Les détails sont rares sur à quoi ressemblera sa production lorsqu’il enflammera les pistes de la Capitale. Mais étant donné son dernier passage au pays, l’on s’attend à un spectacle visuel et d’éclairage compliqué et énergique qui est sans pareil. Une grande retrouvaille entre lui et tous ceux qui aiment ses mixes et ses œuvres. Chaque événement qu’il musicalise est une invitation au voyage : en soi, avec l’autre, et vers d’autres horizons, avec des musiques d’hier et d’aujourd’hui, de Madagascar et d’ailleurs. Pour ceux qui ne sont pas au courant, c’était depuis les années 90 que cet ambianceur a animé la piste de danse à travers ses mixages. En 2002, il est vice-champion de Madagascar de DJing, puis fonde en 2004 l’école de DJ de Madagascar, le CDJ. D’une passion, il en a fait un métier. Il s’envole vers la France et ne se contente pas seulement d’animer des soirées, mais intègre une école de DJing pour en faire sa profession. A noter que Dj Dina donne des live sessions sur son compte, pour ceux qui n’ont pas encore entendu ses œuvres.
Sitraka Rakotobe


Pendant plusieurs mois, la situation était tendue entre QMM et les villageois qui se sentaient lésés par l’exploitation de QMM.  En effet, des milliers de doléances, plus exactement 8778, pour demander des compensations et indemnités financières auprès de la société minière QMM ont été reçues au niveau des guichets uniques. Face à cette situation, trois signatures d’accords ont eu lieu entre QIT Madagascar Minerals (QMM) et respectivement les pêcheurs de Hovatraha, d’Andranokana, d’Andrakaraka, d’Amparihy et des Communes d’Ampasy Nahampoana et de Mandromondromotra. Et les usufruitiers des communautés hôtes de la mine de Mandena, marquant l’aboutissement des négociations relatives à l’accord de mai 2022. Au total, 3382 usufruitiers et 2029 pêcheurs répondant aux critères d’éligibilité recevront des compensations relatives aux préjudices liés aux activités de QMM. Une fois l’éligibilité des plaignants établie, les négociations, démarrées en décembre de l’année dernière, se sont focalisées sur l’évaluation des impacts liés aux activités de QMM dans le passé suivant les particularités des différents groupes. Les discussions se sont déroulées dans le respect des dispositions d’une charte de négociation signée par les parties et en présence d’un médiateur et d’observateurs afin d’assurer l’objectivité et la neutralité du dialogue. A l’issue des délibérations, les parties se sont entendues sur la nature et les montants des réparations des préjudices mettant définitivement fin à toutes demandes de compensation relative à la gestion des ressources naturelles et les ressources halieutiques dans le système lagunaire.
Collaboration
« Ceci est l’aboutissement d’une véritable collaboration avec les autorités nationales et locales, les représentants des communautés et les chefs traditionnels, ceci à travers un processus de gestion des doléances convenu par toutes les parties prenantes et en conformité avec la législation et les standards en vigueur. Je tiens à remercier toutes les parties prenantes pour leurs efforts et leur confiance », explique David-Alexandre Tremblay, directeur général de QMM. Au-delà des réparations prévues dans le cadre de ces accords, les parties ont prévu de définir les mécanismes de co-design des projets communautaires à mettre en place selon des priorités qui seront collégialement établies par toutes les parties prenantes. Par ailleurs, QMM augmentera ses investissements dans le cadre de sa politique Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), passant d'un budget de 1 million à un investissement de dix millions de dollars US pour les trois prochaines années, en vue de mettre en œuvre des projets de développement identifiés en pleine collaboration avec les communautés et pour le bénéfice de l’ensemble des membres des communautés locales. « Les termes des négociations et nos nouveaux engagements RSE permettront à QMM et aux membres des communautés de repartir ensemble sur de nouvelles bases solides, sous le signe de la confiance mutuelle. L’objectif étant un bénéfice partagé, pour QMM et les communautés », conclut David-AlexandreTremblay.




Le Parlement du Royaume du Maroc a annoncé lundi sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen (PE) en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc.
Cette annonce a été faite dans une déclaration des deux Chambres du Parlement marocain lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami à l’issue d’une réunion commune co-présidée avec le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara et marquée par les interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupements parlementaires et des parlementaires non apparentés.
Le Parlement marocain a ainsi dénoncé la campagne tendancieuse qui cible le Royaume, et dont le dernier acte en date a été l’adoption par le PE d’une résolution le 19 janvier 2023.
Le Parlement marocain a aussi décidé d’informer la Présidence du PE du procès-verbal de cette séance contenant les positions et interventions des présidents et des représentants des différents groupes et groupements parlementaires et des parlementaires non apparentés lors de cette séance, ainsi que des décisions qui seront prises à l’avenir.
“Le Parlement marocain prend note avec grand étonnement et profonde consternation de cette résolution, qui a gravement nui au capital confiance entre les deux institutions législatives, et porté profondément atteinte aux acquis positifs du travail commun sur plusieurs décennies”, indique-t-on dans cette déclaration des deux Chambres du Parlement, lue par le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami.
Il regrette que le Parlement européen se soit laissé entrainer par certains milieux hostiles en son sein, dans une campagne d’accusations fallacieuses visant un partenaire traditionnel et crédible, qui assume des rôles majeurs dans la protection des droits et libertés, et la défense de la paix et de la sécurité régionales et internationales. Partenaire qui est considéré comme un pilier de la stabilité, du bon voisinage et de la compréhension entre les peuples, les cultures et les civilisations.
Face à cette dérive dangereuse venant d’une institution censée faire preuve de discernement, être capable de distinguer les vérités des contrevérités, œuvrer à consacrer la primauté des principes et la protection des droits et l’intégrité des législations, dans le plein respect de la souveraineté des Etats partenaires, le Parlement du Royaume du Maroc, toutes composantes confondues, dénonce vigoureusement les tentatives hostiles de porter atteinte aux intérêts du Maroc et de ternir son image, ainsi qu’aux relations profondes et historiques liant le Maroc et l’Union Européenne; relations qui reposent sur un socle de valeurs partagées et d’intérêts communs.
Le Parlement marocain considère aussi que cette résolution du PE constitue un dépassement inadmissible de ses prérogatives et attributions, et une attaque inacceptable contre la souveraineté, la dignité et l’indépendance des institutions judiciaires du Royaume.
Il exprime ainsi son rejet catégorique des relents de tutelle et des propensions à donner des leçons au Maroc de la part de quelque partie que ce soit et quel que soit le niveau des relations qui la lient au Royaume.
Le Parlement marocain, avec toutes ses composantes et sensibilités politiques, exprime, en outre, sa déception vis-à-vis de la position négative et du rôle non-constructif joué lors des débats et des concertations au sujet du projet de la résolution hostile à notre pays, par certains groupes politiques appartenant à un pays considéré comme un partenaire historique du Maroc, de même qu’il déplore ces positions et ces pratiques sans rapport avec la sincérité et la loyauté qu’exige l’esprit du partenariat.
“Le Parlement n’a nullement besoin de rappeler l’attachement du Royaume aux droits de l’Homme tels qu’ils sont internationalement reconnus”, souligne la même source, ajoutant que le Maroc se démarque en effet, dans son environnement régional, par le dynamisme de sa société civile, la vitalité de son paysage médiatique et la crédibilité de ses institutions et mécanismes indépendants dédiés aux droits de l’Homme, ainsi que par son respect effectif des conventions internationales y afférentes, et sa marche volontariste vers la consécration et la consolidation de l’Etat de droit et des institutions, dans le cadre du pluralisme politique et de la liberté d’opinion et d’expression.
Et le communiqué de poursuivre que le Parlement marocain veille au respect et à l’application des droits et libertés, exerce le pouvoir législatif, vote les lois, contrôle l’action du gouvernement et évalue les politiques publiques. Il est également chargé de légiférer dans des domaines tels les droits et libertés fondamentales énoncés dans le préambule et les articles de la Constitution du Royaume de 2011, et prioritairement la protection des droits humains, leur promotion et la contribution à leur développement, en tenant compte du caractère universel de ces droits et de leur indivisibilité.
Le Parlement marocain est un acteur majeur au sein de nombreuses organisations parlementaires, régionales et internationales, précise la même source, notant que force est de constater qu’à aucun moment une institution partenaire n’avait outrepassé ses attributions pour s’attaquer de la sorte à un Etat souverain et à ses institutions en s’immisçant dans ses affaires internes, au moment où elle est tenue de respecter son indépendance et de consolider la confiance institutionnelle commune.
“Le Parlement marocain était toujours un espace de dialogue et de communication multidimensionnel. Il a abrité de nombreux congrès et rencontres publiques et thématiques multilatérales, aussi bien sur les plans international que continental et régional, ayant traité des questions d’actualité, notamment la lutte contre le terrorisme, la défense de la paix, la démocratie, la migration, les droits humains, l’environnement, l’intégration des jeunes dans le développement, l’égalité hommes/femmes…etc”, rappelle le communiqué, relevant que de nombreux projets et programmes parlementaires communs entre le Parlement marocain et son homologue européen font aujourd’hui l’objet d’interrogations et de questionnements légitimes, à la lumière de ladite résolution. Il en va de même pour la coordination parlementaire sur plusieurs thèmes et dossiers, du fait de cette remise en cause de la confiance, la question étant de savoir si le Parlement européen est toujours un partenaire stratégique du Parlement marocain.
Par ailleurs, le Parlement marocain rejette l’instrumentalisation et la politisation d’affaires relevant de la compétence de la justice pénale et du droit commun ; affaires ayant fait l’objet de poursuites voire de condamnations pour des faits n’ayant aucun lien que ce soit avec une activité journalistique ou la pratique de la liberté d’opinion et d’expression.
Ces affaires, selon le communiqué, portent en effet sur des faits de traite d’êtres humains, de viol, d’agressions sexuelles ou d’exploitation de la vulnérabilité des personnes, passibles de peines lourdes tel que d’usage de par le monde.
A cet égard, le Parlement marocain réitère la nécessité de respecter le caractère souverain et l’indépendance de la justice marocaine, qui a constamment et scrupuleusement veillé à garantir les conditions et les fondements du procès équitable.
Le Parlement marocain considère que la résolution du Parlement européen a sapé les bases de confiance et de coopération entre les parlements marocain et européen et nui aux acquis positifs accumulés au fil de décennies d’action commune, au moment où nous aspirions tous à de nouvelles perspectives prometteuses dans les relations entre les deux institutions vers davantage d’efficience et de coordination au service de l’intérêt commun de nos peuples.
Et de soutenir que cette résolution du PE a sciemment contourné tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination, lesquels avaient précisément été créés pour servir de cadre de dialogue et de débat franc et sans exclusive, à la hauteur du partenariat et du respect mutuel.
“Cette résolution a vidé ces mécanismes de leur sens et finalité, bafoué les contenus et résolutions des rencontres bilatérales et multilatérales, ainsi que les efforts inlassables menés par la Commission Parlementaire Mixte Maroc-UE depuis sa création en octobre 2010, laquelle avait jusqu’alors concrétisé la dimension parlementaire du partenariat entre le Maroc et l’UE et joué un rôle important dans le renforcement et l’institutionnalisation des relations entre les parlements marocain et européen”, déplore-t-on.
Dans ce sens, le Parlement marocain appelle les forces politiques européennes à faire preuve de sagesse et de discernement et à rejeter tout amalgame délibéré entre les droits de l’Homme, protégés au Maroc par la Constitution, les lois et les institutions, d’une part, et les allégations véhiculées par certaines parties et organisations connues pour leurs positions hostiles et dogmatiques à l’encontre du Maroc, d’autre part.
mapexpress.ma


La tempête tropicale Cheneso est sortie en mer lundi dernier, au grand soulagement pour Madagascar qui vient de subir de nombreux dégâts humains, matériels et des inondations conséquentes. En ce moment, son évolution est suivie de près par le service météo malagasy. A peine sorti en mer, il est redevenu une dépression tropicale, alors que la veille, ce système était en train de se désagréger. Dans le relevé météorologique du 24 juin à 16h, son retour sur les côtes malagasy est écarté. Cependant, les Régions de Menabe et Atsimo-Andrefana ont reçu un avis d’alerte « verte », synonyme d’avertissement.
Cheneso évolue actuellement à 180 km au nord-ouest du littoral du District de Morondava. Le système continue de gagner en intensité. Il apporte désormais des vents de 80 km/h et des rafales de 100 km/h. Il semble stationnaire durant les six dernières heures et avance lentement. Il continuera d’affecter la côte ouest et le sud de l’île. Des vents violents, allant de 50 à 80 km/h, vont donc atteindre les Districts longeant le canal de Mozambique. Sont concernés par l’avis d’alerte « verte » les Districts de Belo-sur-Tsiribihina, Morondava, Manja, Morombe et de Toliara I-II.
En outre, du côté des précipitations, la pluie va encore atteindre 40 à 80 mm en 24 heures dans les Régions de Melaky, Menabe, Atsimo-Andrefana, Boeny, Sofia, Fitovinany et Atsimo-Atsinanana. Cela va s’ajouter aux pluies torrentielles que ces Régions ont déjà subies jusqu’ici. L’alerte « forte pluie » est donc encore en vigueur dans ces localités. Les sorties en mer sont aussi fortement interdites, allant jusqu’au Cap Saint-André (Fort-Dauphin).
Dans les autres Régions de Madagascar, la masse nuageuse que Cheneso traînait derrière elle reste une source de fortes précipitations. Par conséquent, les deux à trois jours à venir seront encore fortement pluvieux dans la majorité des Régions de l’île, sauf pour l’extrême nord et le nord-est. La prudence reste également de mise pour les usagers de la route, car les éboulements et les effondrements de a chaussée apparaissent chaque jour sur les axes routiers, dont la plupart étaient déjà en mauvais état avant le passage de cette intempérie.
Dans le dernier bilan provisoire du BNGRC du 24 janvier à 16h, le nombre de victimes à cause du passage de Cheneso est de 3 décès et 14 personnes disparues. En outre, 17.129 personnes sont sinistrées. Répartis dans 29 centres d’accueil, ces gens devenus des sans-abri sont dans les Régions d’Analamanga, Analanjirofo, Betsiboka, Boeny, Diana, Sava, Sofia et Vatovavy.
Nikki Razaf

La une du 25 janvier 2022

Publié le mardi, 24 janvier 2023

De la fièvre !

Publié le mardi, 24 janvier 2023

La température monte de quelque cran. La fièvre est déclarée. Les uns tremblotent. D’autres se font mouiller d’une sueur froide. Les uns entrent en transe et les autres en delirium tremens. Au milieu de ce brouhaha, Iavoloha garde un silence troublant.
L’année 2023, année électorale, fait jaser le microcosme politique. Les états-majors cogitent. Les leaders politiques, sans être de vrais leaders d’opinion, en manque de popularité, tentent d’occuper le terrain ou d’attirer l’attention. Les déclarations politiques s’enchainent et cela pour ne rien dire. En effet, certaines sorties médiatisées sonnent creuses. Que des redites. Tout juste une politique de présence et des caprices du « m’as-tu-vu  ».
Les mandats des élus, de la Présidence de la République aux communaux et municipaux, tirent à leur fin. Si on veut respecter la lettre et l’esprit des prescrits de la loi en la matière, il va falloir, cette année, procéder aux élections et ainsi remettre au peuple le pouvoir suprême de choisir ceux ou celles qu’il juge capable et crédible à diriger les affaires nationales tant à la magistrature suprême qu’aux collectivités territoriales décentralisées.
Le Gouvernement va dans le sens de l’initiative soumise par la CENI consistant à prioriser la présidentielle par rapport aux communales. En somme, la présidentielle passe d’abord (cette année) et on verra après les communales et municipales ! Une démarche qui déclenche la levée des boucliers de certaines formations politiques et de la Société civile. En gros, elles montent au créneau et exigent le respect, stricto sensu, de la loi. C’est juste et légitime. Dans un Etat de droit, le respect de la loi ne se discute pas. Personne n’est au- dessus de la loi !  Seulement deux impératifs, autrement dit, deux contraintes … contraignent les responsables étatiques à agir de la sorte c’est-à-dire reconsidérer la voie proposée par la CENI. On ne peut pas passer outre l’impératif temps et organisationnel et l’impératif budgétaire. Deux contraintes qui rétrécissent la marge de manœuvre de l’Exécutif.
Le choix d’accorder la priorité à la présidentielle coule de source. Il reflète le souci du régime d’en finir à la  date voulue le choix de celui ou celle qui va prendre en main les destinées de la Nation. Vu l’importance du vote, on ne peut pas se permettre de jouer avec le temps. Aucun recul ne sera toléré ni par la classe politique ni par la Communauté internationale. A souligner que les cadors de l’Opposition en particulier les soupirants déclarés pour le « trône du Palais » ainsi que les prétendants inavoués ou en cachette,  attendent de pied ferme la démarche du régime par rapport à la date du scrutin présidentiel. Ils sont prêts à tordre le cou et à mettre le sens dessus- dessous en cas de report. Impatients comme ils le sont, les Ravalomanana et consorts remueront ciel et terre au cas où …
Bref, à tout seigneur, tout honneur ! L’élection du Président de la République passera la première. Les parlementaires, les communales et les municipales viendront ensuite.
Déjà, au mois de janvier, le monde de la politique entre en effervescence. La marmite bouillonne avant terme. La fièvre de l’élection envahit l’atmosphère. L’avant pré-campagne démarre en trombe. Si certains jouent la carte de la transparence, d’autres mènent le jeu en cachette.
Ndrianaivo



La tempête avant le calme. L'élection des nouveaux membres du Conseil d’administration au sein de l’Office malagasy du droit d’auteur (OMDA) qui s'est tenue hier au Palais des Sports, Mahamasina, s'est déroulée avec succès malgré les tensions et le désordre qui l'ont précédée. Comme prévu, l'Assemblée générale aurait dû commencer à dix heures du matin. Cependant, en raison des agitations de quelques artistes, le début de la cérémonie a dû être retardé de deux heures. Bien avant même que l'organisation de l'élection ait commencé, quelques artistes dont Jaojoby et Samoëla qui n'approuvaient pas la tenue de cette AG ont commencé à élever la voix. Mais après quelques heures de discussion et de concertation, ils ont finalement trouvé un terrain d'entente avec leurs collègues et ont accepté de procéder à l’élection.
A l’issue des suffrages, huit nouveaux personnels ont été élus pour prendre les rênes du Conseil d’Administration. On peut citer Hobiana Razanajatovo (catégorie littéraire), Martial Razafindrakoto (audiovisuel), Arsène Randriamanatena alias Arikaomisa Randria  (art dramatique). Par contre, ils sont trois à être nommés au Conseil dans la catégorie « musique ». Il s’agit de Tonton Pa, Jaojoby et Zoky Vonjy. Par ailleurs, la chanteuse Meizah a été nommée représentante des jeunes artistes. Il faut noter que plusieurs artistes, toutes catégories confondues, sont venus en masse pour assister à cette Assemblée. Ces nouveaux membres du Conseil d’administration projettent de changer le cours de l’histoire au sein de l’OMDA. Ils devront se réunir dans les prochains jours pour élire un nouveau président du Conseil d’administration. Lors de l’AG, ces artistes ont suggéré au Président de la République de nommer un directeur pour gérer l'OMDA, même si ce n'est qu'un DG par intérim afin de pouvoir débloquer l’argent des artistes.
Si.R


Le tronçon sis au PK64 de la RN5 à Andranotsara, Commune d’Ampasimbe Onibe, localité sise entre Mahambo et Vavatenina, a été le théâtre d’un accident mortel de taxi-brousse, vers 10h du matin, mardi dernier. Le véhicule, une Mercedes Sprinter de la coopérative Fenosoava y a fait une embardée, faisant ainsi un mort. Il s’agit d’un nourrisson, une fillette de quelques mois. L’accident a fait également 8 blessés graves dont la mère de la petite, parmi les passagers. La dame serait dans un état critique. Comme les 7 autres victimes, elle a  été évacuée d’urgence à Toamasina. D’après une source sur place, la plupart des personnes blessées seraient en état d’urgence absolue. Quant au chauffeur, il est indemne. « Le concerné s’était rendu de son propre chef à la Gendarmerie », rapporte une source locale.
De sources concordantes, le conducteur aurait forcé un peu trop l’allure lorsque l’inattendu s’est produit. Car à un moment donné, il a dû éviter une crevasse. Déstabilisé par cette manoeuvre intempestive et trop risquée, le minibus a fait une embardée avant de partir brutalement en quelques tonneaux. Ce sont les éléments de la brigade de Gendarmerie de Foulpointe qui sont intervenus en premier sur le lieu du drame. Ils ont dû organiser les secours des victimes, et finalement leur évacuation à l’hôpital.
A part cela, ces gendarmes ont également démarré une enquête.
L’interrogatoire du chauffeur mis en cause, actuellement placé en garde à vue, permettra d’apporter davantage d’éléments de réponse pour comprendre la nature de l’accident. Des témoins rapportent que le conducteur aurait pris peur quant à un éventuel courroux de la population locale, et a préféré cette solution de s’en remettre aux Forces de l’ordre.
Certes, l’état de la route y est déplorable, du moins sur certains tronçons. Mais d’après une récolte des avis des usagers, certains chauffeurs de taxi-brousse desservant ce même axe auraient tendance à faire un excès de vitesse, souvent dans des conditions qui ne le permettraient guère.
F.R.

 




 



Le nombre de victimes de la forte tempête tropicale Cheneso dans le pays ne cesse d'augmenter. Selon le bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) en date du 24 janvier à 16h 30, 7 personnes sont décédées dont un enfant d'un an et demi, lors de l'évacuation des habitants à Ambalamanasy II, Région de Sava et un élève de la classe de T3 de l'Ecole primaire publique (EPP) d’Ambodiketsa Sud, Brieville, Région de Betsiboka, suite à l'effondrement d'une maison. Son père a été sain et sauf. 14 personnes sont portées disparues dont une à Andriampamaky, Région d’Analamanga ainsi que le directeur de l'EPP d’Ambohibary, Région de Sofia.
Par ailleurs, 35.001 personnes sont sinistrées dont 183 à Alaotra-Mangoro, 71 à Analamanga, 12.650 à Analanjirofo, 478 à Betsiboka, 10.661 à Boeny, 745 à Melaky, 132 à Menabe, 5.214 à Sofia et 3.867 à Vatovavy. 14.413 d’entre elles sont actuellement accueillies au niveau de 55 sites d'hébergement répartis sur le territoire national.
Evidemment, les infrastructures routières sont également les plus touchées par le passage de cette tempête dont les RN 4 et 6. D’après le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, plusieurs routes et ponts sont coupés, mais certaines infrastructures sont déjà rétablies comme la RN2, la RN3 B, la RN 22.
« En attendant les grands travaux, il faut déployer tous les moyens pour rétablir la circulation au plus vite et notamment les transports des besoins urgents pour qu'il n'y ait plus aucun District délaissé ou isolé », a-t-il soutenu hier durant la présentation du bilan.
Pour Antananarivo, les quartiers bas sont les plus menacées à chaque passage d’une intempérie. Pour le moment, aucun danger ne plane dans la Capitale et ses agglomérations. Cependant, la vigilance est de mise. Le BNGRC est déjà prêt à intervenir en cas de besoin. Il suit de près l'évolution de la situation. En ce qui concerne les hautes villes, plusieurs quartiers sont déjà menacés, mais ceux qui ont reçu des drapeaux rouges courent un danger imminent.
« Il n'y a aucune pression ni recours à la force pour persuader les habitants à quitter leur domicile, mais chacun doit être responsable », poursuit le directeur général du BNGRC. Les chefs de Fokontany sont encouragés à alerter cette institution en cas de doute comme c’était le cas à Volosarika, dernièrement.
Anatra R.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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