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Une partie de la chaussée emportée par les eaux. Les taxis-brousse desservant la RN4 reliant Antananarivo et Mahajanga sont suspendus pour quelques jours. "Le départ de tous les véhicules de transport que ce soit d'Antananarivo vers Mahajanga ou de Mahajanga vers Antananarivo‚ sont suspendus pour prévenir les accidents et éviter les désagréments des passagers sur la route", indique la note  de l'Agence des transports terrestres de Mahajanga (ATT).
Par ailleurs, les usagers de la circulation et ceux qui sont déjà en route sont sollicités de suivre les consignes  des  Forces de l'ordre qui ont été  mobilisées afin de donner les directives nécessaires en cette période d'urgence. Aussi, la vigilance est de mise puisque la chaussée est très glissante et le niveau des eaux dépassent le seuil.
Concernant les véhicules lourds, ils sont incités à respecter pleinement le poids que le véhicule peut supporter et à suivre les consignes données par les Forces de sécurité sur la route pour protéger les infrastructures. En effet, l'axe Antananarivo -Mahajanga est fermé à la circulation à cause de multiples coupures, selon le ministère des Travaux publics. Un affaissement a lieu  au PK 483+200, Commune rurale d’Ankazomborona. La circulation est également interrompue au niveau du PK 378+00 reliant Maevatanàna et Ambondromamy. Une portion de route est submergée à cause de la montée des eaux suite à l'effondrement de la digue au PK 434+700, croisement d'Anjiajia.
 L'équipe du ministère des Travaux publics sont déjà à pied d'œuvre pour rétablir la circulation dans les plus brefs délais.
Par contre, certains axes dans la Région Sava et celle d’Analanjirofo sont déjà ouverts à la circulation après le passage de la forte tempête tropicale Cheneso dont la RN22 reliant Fénérive-Est et Vavatenina.
  Recueillis par A.R.

La une du 23 décembre 2022

Publié le dimanche, 22 janvier 2023

CHAN 2023 - Les Barea à 90 mn des quarts de finale

Publié le dimanche, 22 janvier 2023



Une nouvelle page de l’histoire pourrait s’écrire pour les Barea de Madagascar  A’, ce soir.
Les matchs de groupe de la phase finale du championnat d’Afrique des Nations prendront fin ce soir pour les Barea de Madagascar. Dax Arohasina et Nina ainsi que leurs camarades ont rendez-vous avec l’histoire. Seule novice de la compétition, les Barea de Madagascar sont sur le point d’écrire une nouvelle page de l’histoire de son football aujourd’hui à 22h. Les hommes de Romuald Rakotondrabe alias Rôrô affronteront les Aigles de Jediane du Soudan à Constantine pour leur dernier match dans le groupe C. Prévu se tenir au stade olympique d'Oran, l’affrontement aura lieu finalement au stade de Constantine après le forfait du Maroc.
Un match qui s’annonce crucial pour les deux équipes. Les Malagasy remporteront la première place du groupe en cas de victoire. Un match nul suffira aussi pour l’équipe de la Grande île pour se qualifier en quarts de finale. Une défaite pourrait même encore permettre aux Barea de voir les quarts de finale à condition de ne pas perdre par deux buts d’écart, au risque de voir leur adversaire du jour glaner la seconde place qualificative.
Les Barea locaux ont émerveillé le public lors de leur entrée dans cette compétition ce qui leur permet de rêver dans cette joute continentale. Ce soir, Dax et ses coéquipiers auront certainement à cœur de rééditer l’exploit de leurs aînés à la CAN d’Egypte en 2019 et d’écrire une nouvelle page de l’histoire du foot national. La mission ne sera pas une mince affaire mais les Malagasy se sont déjà préparés à tout.
Ils sont déterminés à atteindre cet objectif. Et ce, malgré que la préparation se fasse dans des conditions météorologiques difficiles, en raison du froid et de la neige. Le Président de la République Andry Rajoelina a, à cet égard, fait parvenir aux Barea des sous-maillots conçus pour jouer par temps froid et des crampons vissés pour plus de stabilité. Les matériels ont été remis vendredi.
A entendre coach Rôrô, durant une interview d’avant match, l’équipe semble déjà prête à tous les aléas possibles pour se mettre à l’abri. « On s’est déjà préparé à tout pour ce match. On ne se contentera pas d’un match nul même si cela est suffisant pour se qualifier », avançait le sélectionneur national.
Madagascar est largement devant le Soudan au décompte de points mais loin d’être à l’abri d’une défaite. Notamment face à une équipe soudanaise qui tentera le tout pour le tout pour composter son ticket.
 La Grande île est créditée de 6 points (grâce à la victoire 2-1 face au Ghana et à cause du forfait du Maroc) pour le moment. Les Barea sont tout juste derrière les Blacks Galaxies, qui comptent trois matchs avec deux victoires (contre le Soudan 3-1 et le Maroc par forfait) et une défaite face à Madagascar en ouverture de la compétition.
Elias Fanomezantsoa


L’image qui choque ! C’est ce qu’on puisse dire à propos des commentaires obscènes et désobligeants sur la photo de D., ce petit garçon atteint d’une grave maladie, et qui circule sur les réseaux sociaux, depuis hier. A l’index, des internautes ou plutôt deux. Ces derniers ont publié sur leur page Facebook, en marge de la photo du petit innocent, photo à laquelle les suspects ont ajouté des commentaires qui dénotent plutôt une insinuation à la pédophilie, une véritable atteinte à la pudeur aggravée par un non- respect des droits des enfants, de surcroît malades.
Bien que les parents du petit ne s’étaient guère encore réagis, du moins pour l’instant, l’enquête aurait démarré assez rapidement. La rapidité de l’investigation, notamment celle menée en parallèle par la presse en ligne, est telle que les deux suspects auraient été identifiés depuis. L’un d’eux serait l’admin du compte Facebook Z.E. et qui est domicilié à Imerintsiatosika, tandis que l’autre serait l’auteur des commentaires blasphémateurs. Ce dernier habite à Antsirabe.  Dans le courant de l’après-midi hier, un service de la Gendarmerie d’Antsirabe aurait fait circuler un communiqué comme quoi les deux personnes suspectes devront se présenter sans tarder à son bureau à Andranomadio. Interrogée sur ce point, une source auprès de ce service de Gendarmerie a pourtant expliqué que les éléments de réponse à nos questions sur cette affaire incomberaient plutôt à celui chargé de la cybercriminalité du Toby Ratsimandrava. Normalement, ce dernier devrait apporter un éclairage sur cette affaire dès son éclatement.
Or, en nous enquérant de ce côté-là, une source auprès du Toby a fait clairement savoir que la décision sur cette affaire n’est pas encore son apanage, du moins pour le moment. En revanche, notre source n’a pas nié sur le fait que des mesures auraient été déjà prises,sans plus de commentaires.
Le petit D., on le sait, est souffrant depuis un certain temps. Et son état semble être encore loin de s’améliorer, du moins à ce qu’une source locale sur le Net le rapporte. Raison pour sa famille mais aussi des organisations caritatives de solliciter la contribution du public pour venir justement en aide au malheureux, ou du moins pour obtenir sa guérison, ou du moins accélérer son traitement.
C’est là que le bât blesse car des individus à l’esprit malsain, pour ne pas dire pathologiquement morbide, et à l’intention malveillante, ont trouvé encore le moyen de faire la facétie, profitant de l’état du petit innocent, en le faisant jouer un rôle inadmissible, dans cette histoire folle et inexistante ayant trait à la pédophilie. La loi sur la cybercriminalité sanctionne sévèrement les auteurs d’infractions. Et les personnes impliquées risquent davantage gros notamment quand il s’agit de mineurs. Affaire à suivre…
Franck R.

 

Sous l’eau !

Publié le dimanche, 22 janvier 2023

Maroantsetra sous l’eau ! Cheneso fait des ravages. La première dépression tropicale qui atterrit sur le Nord-est de la Grande île frappe fort. Le District de Maroantsetra, la première victime du premier cyclone, est submergé d’eau en raison des fortes précipitations. Les habitants des villages d’Ambinanitelo, de Mariarano et d’Ankofa ont dû quitter leurs maisons d’habitation pour rejoindre les sites de secours en hauteur. Le premier bilan du vendredi 20 janvier (source BNGRC) est lourd : 2 600 sinistrés, 294 déplacés, un décès et un disparu. Etant un bilan provisoire, les chiffres risquent d’évoluer au fil des jours. L’aéroport de Maroantsetra, sous l’eau, ne peut pas fonctionner. Tous les vols ont été annulés.
Madagasikara entre dans la saison des perturbations atmosphériques. Dépression, cyclone et autres troubles du climat vont se succéder allant, en général, de décembre jusqu’au mois mars. Moments difficiles et périodes critiques pour le pays.
Cheneso, le premier qui débarque, fait déjà des dégâts. Les eaux montent et obligent la population à se déplacer. Mais ce qui inquiète le plus les observateurs réside sur les impacts immédiats. Chaque dépression ou cyclone qui atterrit met en évidence la précarité des conditions d’existence des populations. Le cas des bas-quartiers de la Capitale interpelle toujours. Jusque-là, aucun régime n’a pu trouver des issues efficaces afin d’épargner les habitants des quartiers d’Isotry, Anosibe, Andranomanalina, 67 ha, Andohatapenaka, quartiers des « manainga zipo », entre autres, des dangers de la montée des eaux.  Les canaux d’évacuation bouchés prennent toujours de court les responsables et les habitants.
A Maroantsetra, les habitants d’Ambinanitelo ou d’Ankofa redoutent des effets collatéraux comme l’insécurité alimentaire. Cheneso a détruit les réserves de nourritures et les cultures vivrières. En outre, ils s’inquiètent de la propagation des épidémies. Et ce, valable pour toutes les Régions touchées. Et dire qu’on est au tout début de la saison des perturbations atmosphériques.
Il s’agit d’un combat de longue haleine pour les autorités. Un parcours de combattant qu’on doit mener jusqu’au bout. Il va falloir commencer dans le bon sens. Il est vrai que les responsables locaux sont limités par l’insuffisance des moyens matériels que l’on dispose mais, il faudrait bouger. C’est une réalité qu’il faut contourner. Dans tous les cas de figure, il n’est plus question d’attendre éternellement les aides.
Il fut un temps où les dégâts cycloniques, souvent importants et meurtriers, constituaient une manne pour le régime en place. En vertu de la solidarité internationale, des aides extérieures affluèrent et renflouèrent la caisse de l’Etat en devises fraiches. Une ironie du sort à éviter ! Elle ne mérite plus pour un Etat revendiquant le statut d’une Nation souveraine. On ne refuse pas les aides qui débarquent mais seulement il fallait agir, en premier, par nos propres moyens.
Le temps arrive, s’il n’est pas déjà tard, d’étudier la mise en place d’un Fonds national pour la prévention contre les catastrophes naturelles, du genre FER. Un Fonds qui naturellement devra démarrer par les fonds propres du pays et qui sera en même temps habilité à recevoir et à gérer les aides financières et pilotera les opérations de mise en œuvre des grands chantiers.
Certainement, ce serait des chantiers titaniques sinon pharaoniques, mais il faudrait y penser et oser faire le premier pas. 
Ndrianaivo



Le Nouvel an est une fête importante en Asie. La Chine n’est pas en reste dans ces célébrations. La date de la « fête du Printemps » change chaque année suivant le calendrier lunaire en fonction de la phase de la lune. Pour cette année, le « Nouvel an lunaire » de l’Empire du milieu commence du 22 janvier 2023 au 09 février 2024 sous le signe de l’année du Lapin. Ici à Madagascar, le coup d’envoi de la célébration a été donné lors d’une cérémonie tenue devant l’Hôtel de ville à Analakely. De nombreuses personnalités issues du secteur privé et public sont venues assister et soutenir cette grande fête, à l’instar du « Chargé d’ affaires » de l’ ambassade de Chine à Madagascar, les dirigeants de l’ « Institut Confucius » de l’ université d’ Antananarivo, les promoteurs économiques et membres de « l’ Association  de la communauté chinoise à Madagascar », le secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, les commandants respectifs de la Gendarmerie et de la Police nationale, le représentant de la CUA, le directeur général des projets présidentiels, ainsi que d’autres ressortissants malagasy qui faisaient partie du public. 
« Les Chinois passent la nuit du réveillon tous ensemble en allumant une bougie et un feu rouge pour chasser les mauvais esprits et les mauvaises ondes pouvant détruire un foyer. De succulents et extraordinaires mets difficiles à préparer sont mis en avant lors de la « fête du Printemps » comme une longue nouille qui équivaut à une longue vie. Et la couleur rouge ancrée dans la culture chinoise est synonyme de prospérité  d’ après Sylvianna Chue Noe professeur à l’ « Institut Confucius » à l’université d’Antananarivo. Malgré une pluie battante, cela n’a nullement entaché l’enthousiasme et la qualité du show présenté par les élèves de l’« Institut Confucius » face au public venu nombreux.  Le public a eu droit à de magnifiques prestations pour ne citer que les chants, danses, conte, tirage au sort et distribution de lots pour les heureux gagnants et le fameux « Danse du Lion » marque de fabrique de la culture et  du « Nouvel an lunaire chinois ».

Intempéries - Des opportunités perdues

Publié le dimanche, 22 janvier 2023


Les intempéries sont passées pour un marronnier à Madagascar. Dans le jargon journalistique, le marronnier est un événement traité par les journalistes chaque année à la même période. Chaque année, la Grande île est à la merci des aléas climatiques dus aux passages cycloniques presqu’aux mêmes mois de l’année. Les précautions à prendre sont donc devenues routinières. Seulement, personne ne savait avec exactitude à l’avance ni les Régions qui seront touchées ni l’ampleur des dégâts.
Le mauvais temps persistant qui se déclare depuis la semaine passée est un énième appel à la consolidation des interventions en cas de catastrophes naturelles. Les structures et organismes étatiques mis en place à cet effet font de leur mieux pour ne pas être pris de court par les événements.
De notoriété publique, les effets du réchauffement planétaire changent beaucoup de dynamiques de par le monde entier. Dans l’hémisphère Sud et dans le bassin de l’océan Indien en particulier, les cyclones tropicaux sont de plus en plus fréquents et destructeurs suivant les prévisions. Ils créent des pertes et des dommages immenses. Les faits observés en attestent la véracité.
Désagréments
Lors de la COP27 qui s’est tenue en Egypte en novembre, les pays africains dont Madagascar ont fait des pieds et des mains pour que leur situation soit considérée avec une plus grande d’attention. En effet, il a été alors question de « pertes et dommages » qui doivent être compensés à travers le financement des actions destinées à renforcer l’adaptation et la résilience des communautés vulnérables.
C’est bien le cas de le dire pour l’île avec le temps qu’il fait ces derniers jours et les conséquences qui en découlent. Les pluies persistantes provoquent des inondations et font souffrir les Régions de tant de désagréments. Les routes, si elles ne sont pas coupées, sont impraticables pour l’acheminement des aides d’urgence dans les zones affectées.
Toutes les complications en présence sont aussi passées pour un marronnier. Mais ce qui est frappant, c’est que le pays n’avance pas dans la recherche des solutions face à ces circonstances qui tendent à s’installer sur la durée. C’est toujours le même scénario chaque année. Pire, l’on oublie l’adage courant selon lequel après la pluie le beau temps.
Ces précipitations qui tombent nuit et jour annoncent le raccourcissement de la saison des pluies. L’abondance des pluies durant un temps relativement court est l’indice de leur mauvaise répartition dans le temps et l’espace.
Oies noires
Effectivement, les prévisionnistes anticipent sur la forte densité des pluies en janvier-février-mars. En revanche, les pluies pourraient cesser de tomber à partir de fin mars ou début avril. S’ensuivront alors une séquence fraîche et une séquence sèche allongée jusqu’à la tombé des premières pluies de la saison suivante.
Entre-temps, les habitants, par manque de connaissance et de moyens, sont à cent lieues de saisir des opportunités sous leurs yeux. A cause de l’allongement de la séquence sèche qui se profile à l’horizon, ils vont bientôt acheter cher toutes ces quantités d’eau des écoulements qui déversent dans les marais, les étangs, les rivières, les lacs et les océans.
Il est désormais indispensable de savoir conserver l’eau. Des infrastructures adaptées et non des solutions pommades auxquelles l’on habitue la population doivent être mises en place à cette fin. Des responsables en sont certes conscients. Les actions concrètes sur le terrain sont cependant des oies noires. Oui, après la pluie le beau temps comme après la saison des pluies la saison des feux de brousse à n’en plus finir !
M.R.

Mahajanga - Les bas-quartiers submergés

Publié le dimanche, 22 janvier 2023


Après le passage du cyclone Cheneso avec son lot de pluies diluviennes, 3 Fokontany dans la ville de Mahajanga sont complètement sous les eaux. L’eau s’étend sur une grande superficie couvrant la majorité des bas-quartiers de la ville, mais les plus touchés sont les Fokontany d’Ambalavola, de Tsararano et de Fiofio. Etant donné que Mahajanga est une ville lagunaire, ses bas-quartiers sont facilement la proie des inondations. Trois jours de précipitations ont eu raison de quelques quartiers de la ville.
Face à cette situation, de nombreux habitants ont dû être évacués de leurs maisons. Selon les derniers chiffres émis par le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), on compte au moins 2.050 déplacés. Ils ont été accueillis à l’EPP de Fiofio qui, malgré la montée des eaux, a été épargnée vu qu’elle se trouve en hauteur. D’ailleurs, le site a été déjà prédisposé pour servir d’abri d'urgence aux sinistrés. Avant de rejoindre l’EPP Fiofio, les sinistrés étaient auparavant accueillis à la Maison du quartier d’Ambanavola. Cependant, celle-ci est aussi inondée actuellement.
Les évacuations ont été organisées de concert par la Région, le BNGRC, le service des pompiers et la Direction régionale de la population Boeny. Pour l’heure, le nombre de locaux et de maisons d’habitation inondées n’est pas encore connu. En outre, il est à noter que malgré ce désastre, beaucoup d’habitants ont préféré rester chez eux.
Suite au niveau d’alerte jaune reçue par Mahajanga, les élèves ne vont pas à l’école ce jour, et ce, jusqu’au 26 janvier prochain. Cette mesure pourrait être renouvelée selon l’évolution de la situation sur place.
Par ailleurs, la RN4, au PK 446, est actuellement coupée au niveau du radier d'Antananambao Andranolava. Il est complètement sous les eaux, ce qui rend son franchissement très dangereux. Ainsi, on a constaté une longue file d’attente de voitures qui attendent que le niveau de l’eau baisse.
Du côté du service de la météorologie malagasy, celui-ci a affirmé dans son bulletin du 22 janvier que la pluie va continuer à tomber dans les quatre jours à venir. Madagascar est actuellement en pleine période de pluie et la mousson domine actuellement le temps sur plusieurs Régions. Des précipitations de 70 à 100 mm/24h sont encore prévues sur le nord- ouest, le centre ouest et le sud-est de l’île. Par conséquent, une alerte « forte pluie » a été émise pour les Districts d'Ambanja, Bealanana, Analalava, Antsohihy, Boriziny, Mampikony, Miandrivazo, Belo-sur-Tsiribihina, Farafangana, Vondrozo, Vangaindrano, ainsi que tous les Districts des Régions de Boeny, Melaky, Vatovavy, Fitovinany et Analamanga.
Actuellement, la pluie continue de tomber dans la ville des fleurs malgré le fait qu’elle s’est un peu calmé en intensité.
Nikki Razaf


Ils ont marqué leur grand retour sur la scène avec un concert unique qui s’est tenu au mois d’août 2022. Et voilà depuis quelques jours que l’un des membres du groupe Solomiral annonce déjà un autre rendez-vous dans la Capitale. Ainsi, c’est confirmé : un concert avec ce groupe de jazz aura bien lieu ce week-end. Pour cette nouvelle année, Hajazz Rasolomahatratra, l’un des frères piliers du groupe, est au pays et se dit être prêt pour ce nouveau rassemblement avec les membres du groupe. Une bonne nouvelle qui ravive le cœur de tous ses fans puisque ces derniers n’espéraient pas les revoir sitôt.
Solomiral invite ainsi le public à prendre part à cet événement qui se traduit toujours comme unique car pour le moment, le groupe ne prévoit pas d’autres dates. Pour ce faire, le groupe retrouvera ses fans assoiffés de bonne musique au Karibotel Twenty Six Analakely, ce vendredi 27 janvier à partir de 20 heures tapantes. Le connaissant, ce groupe qui excelle dans le monde du jazz  donnera un concert à son image avec des moments de passion, de partage et de convivialité musicale. Et pour faire de ce moment encore plus nostalgique et digne du nom de Solomiral, les musiciens du groupe seront au grand complet pour animer la scène. On retrouvera ainsi Fanaiky à la basse, Mendrika à la batterie, Hajazz à la guitare, Ny Ony à la deuxième guitare, Rivokely au clavier, Andry Kely aux percussions, Seta et Tahinavibe aux cuivres. Ces retrouvailles promettent d’être enivrantes et entraînantes.
Pour ce nouveau rendez-vous, Solomiral  nous fera une nouvelle fois voyager aux rythmes de ses compositions. Le groupe Solomiral au grand complet, c’est aussi du swing exceptionnel, d’une musicalité sans cesse renouvelée, et une belle virtuosité. Les indémodables et inoubliables morceaux tels que « Bako », « Hafatra », « Embouteillage », « Mbola hiaona isika » ou encore le fameux « Sasa-miandry » retentiront de nouveau dans les oreilles des mélomanes de la Capitale. Malgré les rares occasions de rassemblement, ce groupe continue d’atteindre des sommets musicaux et techniques sans précédent. Une aubaine à ne pas rater sous aucun prétexte pour tous ses inconditionnels.
Sitraka Rakotobe

Talatamaty - Deux boas géants sèment la panique

Publié le vendredi, 20 janvier 2023


Depuis dix jours, deux gigantesques boas ont soudainement émergé de leur tanière et ont provoqué la panique chez la plupart des riverains du Fokontany de Fitroafana, Commune de Talatamaty à Antananarivo. Ils mesurent dans les deux mètres. Les habitants ont été étonnés par la grandeur de ces deux serpents que certains ont même évoqué qu’il s’agisse d’esprits des défunts ou « fanano ».
A l’heure actuelle, personne n’a pas encore osé les enlever. Ni les pompiers ni les responsables au niveau du parc de Tsimbazaza n’ont été présents sur les lieux. Les responsables au sein de ce parc zoologique, contactés sur ce fait, ont affirmé que c’est la Direction générale des forêts sise à Nanisana, sous tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), qui est chargée de mission dans ce genre de situation. Ce n’est qu’ensuite qu’une équipe sera chargée de récupérer ces animaux et de les transférer soit en forêt, soit dans un vivarium. Pour l’instant, aucune demande de la sorte n’est parvenue au niveau du parc, ni au niveau des sapeurs-pompiers.
Néanmoins, lors du départ de notre envoyé spécial sur place, il a été évoqué qu’une équipe du MEDD serait en route pour s’occuper des deux serpents avant qu’il n’y ait de blessés.
Selon le chef fokontany Haja Tiana, « on a commencé à  paniquer puisque de plus en plus de badauds viennent sur les lieux où se trouvent les deux reptiles. Il y a même des enfants et ceux qui veulent prendre des photos. Ainsi, j’ai décidé de publier l’existence de ces serpents sur les réseaux sociaux vu que je n’ai pas les coordonnées des services compétents pour ce genre de situation. Depuis la publication, il n’y a que des particuliers qui les ont contactés et leur ont demandé s’ils pourraient emmener les deux spécimens ».
Il est à noter que le boa de Madagascar n’est pas un animal dangereux en soi. Malgré sa grande taille qui peut atteindre les 3 mètres chez la femelle, il n’a pas de venin et se contente de manger les petits rongeurs. Cependant, c’est une espèce qui peut tuer un enfant et même un adulte en l’étouffant par son étreinte. En quelque sorte, le boa agit ainsi en légitime défense s’il perçoit la personne comme un danger.
Le chef fokontany a d’ailleurs pris cette mesure d’alerter via Facebook car si l’animal se sent menacé pour sa vie, il pourrait s’en prendre aux curieux qui leur jettent parfois des pierres. « Je ne peux pas être sur place à chaque instant. Et malgré les recommandations du fokontany, il y a toujours ceux qui veulent faire le malin », a-t-il confié.
Le boa est aussi le plus grand serpent qui existe à Madagascar. Il se cache souvent dans des terriers ou des piles de détritus, et hiberne pendant la saison sèche qui intervient entre mai et juillet. C’est sans doute la destruction de leur habitat ou l’inondation de leur lieu d’hibernation qui a poussé ces deux reptiles à sortir au grand jour.
Nikki Razaf






















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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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