Nos archives web

Facilitation des visas inter-îles. C’est l’un des points discutés lors de l’assemblée générale des îles Vanille récemment. En tant que pays membre des îles Vanille, regroupant toutes les îles de l’océan Indien, Madagascar, par le biais du ministère du Tourisme et de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), a participé à cette assemblée effectuée en ligne. Une occasion pour le ministre du Tourisme d’inviter les membres des îles Vanille à assister/participer au prochain salon du tourisme national qu’est le « Tsenaben’ny Fizahantany » qui se tiendra le mois prochain à Antananarivo.

Océan. Tel a été le thème de la 14ème édition de « LaLitTanà », le 28 janvier dernier. Cet évènement littéraire, organisé par l’ambassade de l’Inde à Antananarivo, a pu réunir des poètes de l’océan Indien. Ces derniers proviennent de divers pays, à savoir le Sri Lanka, l’île Maurice, La Réunion, l’Inde, le Kenya, les Comores, les Maldives, Zanzibar, les Seychelles et Madagascar.

« Celui qui reboise sauve le pays. Celui qui incendie des forêts, incendie sa patrie ». « Planter des arbres pour rétablir les eaux de source, gages de la subsistance de la population ». Tels sont les thèmes de la saison du reboisement de cette année choisis par l'Exécutif dirigé par le Président de la République, Andry Rajoelina. C'est dans cette même ligne d'idée que la grande famille du Sénat dirigée par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa a débuté sa campagne de reboisement pour reverdir la Grande-île mercredi, dans la Commune de Tsaramasoandro, District d'Ankazobe, sur un terrain de plus de 30 hectares.

Gare aux pratiques malhonnêtes ! Le Gouvernement anticipe sur les éventuels cas de détournement des aides destinées aux sinistrés suite au passage du cyclone Batsirai. Ainsi, le Président Andry Rajoelina a souligné la nécessité de renforcer les dispositions afin de prévenir et sanctionner les éventuels détournements lors du Conseil des ministres qui s'est tenu hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. Faut-il rappeler que des cas de détournement de « Vary Mora » ont déjà été dénoncés à Fianarantsoa et des sanctions ont été prises contre leurs auteurs pendant les moments forts de la crise sanitaire liée au Covid-19.

LA UNE DU 11 FEVRIER 2022

Publié le jeudi, 10 février 2022

De la barbarie sans limite !

Publié le mercredi, 09 février 2022

De la sauvagerie en barbarie, le pays serait-il en train de déraper vers l’insupportable ! Des actes ignobles dignes des barbares, sans foi ni loi, des temps obscurs et reculés remontent en surface. On recule des siècles en arrière. Des faits de violence inouïe qui dépasse l’entendement des humains apparaissent d’une région à l’autre. Signe du temps ou déliquescence de la morale sociale ou perte des repères ou acte politique délibéré ?  Sinon, tous à la fois ! Les observateurs se posent-ils ainsi la question. Inutile d’aller loin, il nous suffit de nous limiter à des cas récents pour corroborer les faits incriminés.
Un époux abat son épouse de la manière la plus atroce. Un petit-fils tue sans aucun scrupule ses grands-parents. Un quidam bat à mort un couple âgé qui n’a qu’un seul défaut  à savoir l’avoir dépanné financièrement. Une somme qu’il devait rembourser en échange de quoi il rend  service, un travail de ménage, au couple âgé. Un autre abat sans aucun scrupule son créancier. Les enfants sont la cible facile des rapts, des viols suivis de meurtres, etc.
Un confrère devait alerter sinon interpeller l’opinion voire les autorités étatiques sur le fait qu’en ces temps-ci on tue les gens tout comme on abat des poulets et cela avec de la barbarie extrême. L’insécurité devient de plus en plus un sujet troublant, stressant et angoissant.
On ne peut pas s’empêcher de se demander « y a-t-il quelque part une défaillance donnant libre cours à cette barbarie sans limite ? » La Justice et les Forces de l’ordre où le relent de corruption étouffe, organes publics chargés de « mettre de l’ordre » dans la société, font-elles correctement leur travail ? Les prisons sont-ils réellement des endroits où les égarés seront remis dans le droit chemin, s’acquittent-ils au mieux de leur responsabilité première à savoir la réinsertion sociale des anciens délinquants.
Pour leur part, les éducateurs tant à l’école qu’à l’église ont-ils joué correctement leur rôle de redresseurs de tort ? Les parents, le père et la mère s’occupent-ils vraiment de l’éducation de leurs progénitures ? Trop de questionnements qui taraudent les esprits. Le pays ne peut plus continuer à endurer ce calvaire.
Une chose est sûre ! On doit remettre les pendules à l’heure. L’heure est venue de réunir autour d’une table tous les responsables concernés de près ou de loin de l’éducation issus de divers horizons aux fins de débattre, de discuter ensemble les voies et les moyens pour endiguer le fléau. S’il faudrait remettre en cause certaines dispositions de la loi, il va falloir oser le faire. Les prisons et tous les centres de détention qui existent, censés « corriger » les errants moralement devraient faire l’objet d’étude en profondeur. En réalité, les Maisons de force et autres du même genre deviennent des centres où les criminels apprennent de nouveaux modes opératoires beaucoup plus dangereux. Il faudrait aussi chercher à mettre sur rails des sanctions plus dissuasives et aptes conduire les délinquants et consorts vers le chemin du redressement. Peut-être qu’on demande ainsi l’impossible mais il faut faire quelque chose de sérieux parce qu’il y a péril en la demeure !
De la barbarie sans limite ! Le pays se dirige vers l’impensable !




 


Une priorité parmi les priorités ! « L’Etat se consacre entièrement à la prise en charge des familles sinistrées », a déclaré le Président Andry Rajoelina hier à Ambalavao. Une manière pour le Chef de l’Etat de rassurer les victimes des dernières intempéries. Pour leur dernier jour de visite dans les régions fortement affectées par le cyclone Batsirai, le couple présidentiel était dans la Région Haute Matsiatra.
 Dans la matinée, le Président Andry Rajoelina et son épouse étaient à la Cathédrale Ambozotany pour s’enquérir de l’avancée des travaux de construction d’un centre culturel et pédagogique à cet endroit. Par la suite, le couple présidentiel a pris la direction d’Ambalavao où il a constaté de visu les dommages au niveau de l’EPP Atalata Ampano, dans le District de Vohibato. L’établissement est doté de 9 salles de classe et compte près de 700 élèves. Après le passage de Batsira, l’EPP a été complètement décoiffée et les murs fissurés. Dans le court terme, le Président a demandé à ce que la toiture soit réparée pour que les élèves puissent revenir en classe dans les plus brefs délais. Sur le long terme, le Chef de l’Etat a annoncé la construction d’une EPP « manara – penitra ». Pour résoudre le problème d’accès à l’eau potable, un forage y sera installé et l’école sera aussi dotée de toilettes ainsi que d’un bloc sanitaire. Le Président a, par la suite, fait le déplacement à Atalata centrale, Commune Talata Ampano qui a été endommagée à la suite des intempéries et ayant provoqué la coupure de la RN7. Le Chef de l’Etat a donné des consignes afin d’accélérer les travaux de réhabilitation de cette infrastructure. La délégation a, ensuite, rallié la Commune urbaine d’Ambalavao pour procéder à la distribution de « Vatsy Tsinjo ».
Des consignes fermes aux ministres
Face à l’ampleur des dégâts laissés par Batsirai dans plusieurs parties du pays, le Président Andry Rajoelina a montré son entière désolation. Il a particulièrement salué les efforts du ministre des Travaux publics quant à la rapidité des travaux de réhabilitation du pont au niveau de la RN7. « Il ne faut plus être à la traîne car l’heure est au travail sous le signe de la rapidité », a – t – il martelé. Par conséquent, le Président a exigé à ce qu’aucun membre du Gouvernement ne reste dans la Capitale à partir de vendredi. « Vous êtes tous des ministres coach alors partez sur le terrain », a – t – il ordonné.
D’après toujours les consignes du Président, chaque ministre se doit de constater l’étendue des dégâts et voir les besoins en matière de relèvement pour chaque District en travaillant de concert avec les gouverneurs et autres autorités locales. « Je ne veux pas entendre que d’ici deux mois, les écoles endommagées ne sont pas encore réhabilitées », prévient le numéro un de l’Exécutif. Un message clair à l’attention de l’équipe gouvernementale qui n’a désormais plus le droit à l’erreur. Le Président n’a pas manqué d’annoncer de nombreux projets de développement pour différents secteurs à Ambalavao et Fianarantsoa. Après ce périple dans les Régions Fitovinany, Vatovavy, Atsimo Atsinanana et Haute Matsiatra, le Président de la République enchaînera par une nouvelle série de déplacements dans la Région Atsinanana. 
S.R.

La une du 10 février 2022

Publié le mercredi, 09 février 2022


Juste une question de temps ! Raïssa Razaivelo est recherchée pour tentative de meurtre. D’ailleurs, c’est le motif de ce mandat de recherche émis par la brigade criminelle (BC), et qui la concerne actuellement. Si l’on se fie uniquement à cette thèse, la dame aurait donc fui et demeure introuvable. A propos justement, cette situation sinon cette accusation d’évasion a récemment poussé son avocat à sortir de ses gonds pour annoncer que : “Ma cliente n’a pas fui. Seulement, elle a dû accoucher ce jour (Ndlr, hier). Je dirai simplement qu’elle a été victime d’un choc émotionnel au point qu’elle a dû enfanter un petit innocent, presque prématurément”, explique Maître Tantely Ramaroson, le conseil pour la défense de Raïssa, devant la presse, hier.
Pour être plus explicite, l’avocat poursuit que l’accouchement est prévu pour le 14 février prochain. Mais à cause de l’émotion qui a étreint sa cliente, elle a dû accoucher, dès hier. Pour mieux justifier sa position, l’avocat affirme que ses collègues et lui auraient déjà informé la Brigade criminelle sur l’état de leur cliente. “Nous avons déjà fait une demande pour que la BC reporte à une date ultérieure la convocation de Raïssa. Malheureusement, la BC n’avait aucune réaction. Nous pensons donc que sa convocation était précoce”, continue notre interlocuteur.
Pour revenir sur le fond du sujet, les informations sont toujours tirées au compte-gouttes, pour ne pas dire simplement rares, enfin cantonnées dans le domaine des supputations. Bien sûr, Raïssa Razaivelo n’est pas vraiment étrangère aux yeux de certains observateurs. Et que la concernée serait trempée dans une affaire éclaboussant une personnalité en exercice. Mais sans recoupement ni déclarations officielles émanant des parties concernées, l’on ne doit pas se hasarder à faire un quelconque lien dans l’affaire Raïssa.
F.R


Le passage du cyclone Batsirai de l'Est à l'Ouest de la Grande île a plus ou moins fragilisé le système de santé, plus particulièrement au niveau des régions lourdement touchées. Des infrastructures de santé telles que les Centres de santé de base niveau I/ II (CSB) ou encore les hôpitaux sans oublier les logements du personnel de santé localisés dans 13 régions ont tous subi des dommages importants. Si le bilan provisoire des dégâts partagé par le BNGRC, en date du 8 février vers 18 heures, a fait état de près d’une soixantaine de Centres de santé de base niveau II et I/ et Hôpitaux endommagés et détruits, de son côté, le ministère de la Santé publique a recensé plus d'une centaine de bâtiments destinés à la santé ravagés par cette catastrophe naturelle. Rien qu'à Nosy Varika, dans la Région Vatovavy par exemple, quatre hôpitaux et 14 CSB I/ II ont été endommagés. Et à Amoron'i Mania plus précisément à Fandriana, cette localité a enregistré 11 CSB et quatre logements des personnels de santé touchés. ..
Des maladies détectées (inter titre)
 Des centaines de consultations. Comme lors du passage du cyclone Ana, les autorités sanitaires malagasy ont aussi cette fois-ci pris en charge gratuitement de par les intrants et médicaments pré-positionnés des sinistrés et ont mis en place des postes médicaux d’urgence au niveau des sites d’hébergement. Sur environ 13.000 sinistrés, plus de 700 personnes ont reçu des soins venant des personnels de santé déployés sur place. « L'infection respiratoire aigüe ou IRA a été la maladie la plus répandue au cours des consultations, vient après le symptôme grippal qui a également frappé bon nombre des victimes du cyclone. Seuls des dizaines de cas de paludisme ont été identifiés. Etant déjà vulnérables, les enfants moins de 5 ans n'ont pas été malheureusement épargnés », a souligné un professionnel de santé actuellement au premier rang. Pour faire face à cette situation, les autorités sanitaires y ont déployé des médicaments et de moustiquaires pour la prise en charge et la prévention du paludisme dans les régions à haute prévalence. En outre, suite à cette catastrophe naturelle, divers partenaires ont montré leur solidarité envers l'Etat malagasy. En effet, 17 régions affectées par Batsirai ont récemment bénéficié l'appui technique d'un staff de l'Organisation mondiale de la santé ( OMS). Leur présence auprès des sites respectifs consistait à répondre aux urgences notamment la coordination du groupe sectoriel, l'évaluation des dégâts, l'installation des postes médicaux d'urgence, la surveillance des maladies tout en apportant des directives techniques.
KR.

Fil infos

  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

A bout portant

AutoDiff