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Le prix des bouteilles de gaz de Vitogaz devra baisser dès lundi. C’est la promesse annoncée par Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, hier dans la Région de Bongolava, à l’occasion du lancement de l’industrialisation dans cette Région. D’après ce responsable, la société Vitogaz n’a pas respecté le consensus à ce sujet et a procédé unilatéralement à la modification des prix de ses produits.
Pour rappel, après une longue période de maintien des prix, Vitogaz Madagascar s’est retrouvée contrainte de répercuter en partie la hausse des cours mondiaux. La société a ainsi révisé à la hausse d’environ 16% le prix du gaz si la dernière hausse a eu lieu au mois de février 2020. Ainsi, les augmentations ininterrompues du cours du produit sur le marché depuis plusieurs mois ont contraint le distributeur malagasy à revoir ses prix à la hausse.
Cependant, cette société, malgré un contexte difficile sur le marché mondial, a collaboré avec les autorités pour développer l’utilisation et la popularisation du gaz. Collaboration dont plusieurs initiatives sont sorties à l’instar de la mise sur le marché de bouteilles de petite capacité de 4 à 6kg pour une vente dans toute l’île, le développement de la vente de gaz au détail (possibilité d’acheter son gaz à partir de 3 000 ariary, avec en projet de nouvelles installations en Province) et enfin la mise en place de promotions pour faciliter un premier accès au gaz à plusieurs milliers de ménages malagasy.
Par ailleurs, au ministère d’expliquer que «Le marché national est considéré comme étant un marché libre. Toutefois, le prix sur le marché de certains produits mis en vente nécessite une concertation avec le Gouvernement. Le gaz combustible figure dans la liste de ces produits pour préserver le bien-être de la population dans la mesure où ce produit figure d’ailleurs parmi les produits contrôlés et suivis par le ministère à travers les descentes des commissaires et contrôleurs du commerce ». Les consommateurs attendent ainsi avec hâte le jour du début de la semaine prochaine pour revoir les grilles tarifaires de cette denrée à la baisse une nouvelle fois. 

Hary Rakoto



La saison hivernale 2021 s’estompe et laisse la place actuellement à du temps globalement clément (ciel dégagé) avec déjà quelques averses d’instabilité à prévoir sur les zones à hauts reliefs. « Les conditions météorologiques sont particulièrement propices au développement et à la propagation des feux », ont alarmé les prévisionnistes de la Direction générale de la Météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby. Ainsi, une vigilance absolue est lancée à tout individu afin d’éviter une situation catastrophique. « Quelques points de feux sont déjà visibles chaque jour sur les produits satellites disponibles durant les deux derniers mois », ont poursuivi les techniciens. Il est à rappeler que le déclenchement des feux pourrait être d’origine anthropique et/ou naturel (effet de loupe, effets combinés d’une forte insolation, hausse de température et baisse d’humidité de l’air).
Selon les chiffres publiés par la Direction de la revalorisation des ressources forestières auprès du ministère malagasy de l’Environnement, 10 000 hectares de forêt sont perdus chaque année à Madagascar à cause des feux de brousse. Et les statistiques fournies par l’Agence spatiale américaine (Nasa) indiquent que « 90 % des surfaces brûlées correspondent à des savanes herbeuses/arbustives, un peu plus de 5 % à des zones forestières et moins de 5 % à des zones de culture.

Vent chaud à prévoir

Par ailleurs, le temps pour ces mois d’octobre et novembre est caractérisé par un régime de vent chaud, relativement faible mais qui s’amplifie parfois durant la hausse des températures au cours de la journée. L’humidité atmosphérique est généralement faible, mises à part les zones fortement influencées par les brises marines/continentales (Ouest, Sambirano, hauts reliefs) où les averses locales voire les orages sont probables.
Rappelons que le dernier épisode de froid et de fraicheur significative, associé à un flux d’alizé, remonte à la deuxième et la troisième décades de septembre et durant lesquelles les températures maximales descendaient jusqu’à 17,4° C à Antsirabe le 11 septembre dernier, 18° C le 12 septembre à Fianarantsoa et 17,8° C à Antananarivo le 20 septembre. Cette situation a été marquée par la présence d’un anticyclone très puissant (1  042 Hpa), centré au sud des îles Mascareignes, en charriant des masses d’air froid sur l’ensemble de la zone. « Nous avons ainsi assisté à nouveau à un hiver normal, que ce soit en termes de début (dernière décade de mai 2021), de fin (dernière décade de septembre 2021), notamment des températures extrêmes observées mais aussi des temps sensibles. Dans son ensemble, l’hiver 2021 a accusé une anomalie de température moyenne de + 0.14 °C, plus froid que celui de l’année 2019 (+1° C). La température minimale absolue observée dans la Région de Vakinankaratra (Antsirabe) était de 2,5° C le 5 juillet 2021 contre 1,6° C le 7 août 2020, 2° C en juillet 2017 et -2° C en juillet 2013 », a expliqué Météo Madagascar.
Recueillis par K.R.


Baisse de la température à l’exception du Sud ce week-end
Pour ce week-end, une légère baisse des températures maximales est prévue en général sur toute l'île, sauf dans le Sud où elles resteront élevées (autour de 39° C). Telle est la prévision météorologique d’au moins pour trois jours. D’après la Direction générale de la Météorologie sise à Ampandrianomby, les personnes vulnérables sont priées d'être vigilantes. Particulièrement pour cette matinée, du temps nuageux avec parfois des crachins est prévu sur la partie Nord-est du pays. Tandis que quelques averses résiduelles sont attendues sur Melaky en début de la matinée. Le temps sec persistera sur le reste du pays. Et au fil de l'après-midi, le ciel sera un peu plus chargé par des nuages sur les hautes terres centrales et les hauts reliefs avec même un risque d'averses sur Vakinankaratra, à l’intérieur de Melaky, Menabe et une partie d'Atsimo-Andrefana. Un temps sec persistera ailleurs.

Sport automobile - En route pour le 42e RIM

Publié le jeudi, 14 octobre 2021


Dans quelques heures, le départ de la 42e édition du Rallye international de Madagascar (RIM) sera donné à Ankorondrano dans l’enceinte de Materauto, partenaire de l’événement, à travers ses deux marques EFL et Michelin. La course s’étalera du vendredi 22 au dimanche 24 octobre prochain. Le parcours comptera 14 épreuves spéciales (ES), totalisant 183,62 km. Le parcours le plus court sera de 6,10 km contre 27,71 km pour le plus long. Durant l’étape 1, il y aura 4 ES de 29,38 km, et pour l’étape 2, 4 ES de 79,02 km seront prévues, enfin pour l’étape 3, 6 ES de 73,96 km seront au menu. La course se déroulera dans les parties ouest et nord de la Capitale en passant par Vontovorona, Ampangabe, Alakamisy- Ambohidratrimo , Ivato et Ambodifasina.
 Vu le contexte sanitaire que traverse le monde, le nombre de participants a vu une baisse par rapport aux éditions précédentes.
La course à la succession des frères Ando et Rivo Andrianarivony est donc relancée pour le titre 2021.   Cette compétition compte pour la cinquième manche du championnat de Madagascar. Pour le moment, l’équipage Mika et Fafah mène provisoirement au classement général du cumul de points depuis la première manche.  Ils ont gagné le rallye de Vakinankaratra, le rallye du Boeny et le rallye Tour de Tana. L’équipage a gagné trois manches sur le championnat. La victoire pourrait déjà être décisive pour l’équipage pour le titre de cette saison.
Les deux manches restantes se disputeront les 18-19-20 novembre et les 18 et 19 décembre dans le programme de fin de saison de la fédération.
E.F.



Le phénomène lié aux violences conjugales semble être subitement en recrudescence, un peu partout dans le pays. Souvent, ce sont les épouses qui paient le plus lourd tribut de cette situation au point que certaines ont même failli perdre la vie dans des circonstances parfois tragiques. Vers le début de cette semaine, une mère de famille a dû être évacuée puis hospitalisée en ville, précisément à l’HJRA. Pendant trois jours, elle n’a toujours pas émergé de son coma après que son mari l’a battue sans ménagement pour un motif qui échappe au commun des mortels.
Le week-end dernier, l’opinion avait été horrifiée après qu’un jeune chef de famille de 27 ans d’Ambohitrarahaba a tenté de tuer sa femme en l’égorgeant et son enfant de 2 ans en le dépeçant et en l’éventrant, avant qu’il ne mette lui-même fin à sa propre existence. La mère de famille a failli également disparaître à jamais si les membres du fokonolona n’étaient pas arrivés assez rapidement. Le geste suicidaire et plein de violence, sinon de folie meurtrière chez le père de famille, aurait été à la fois d’ordre psychique et professionnel. Il n’aurait dû pas supporter la pression morale liée à sa dispute avec son employeur qu’il a préféré voir les siens mourir avec lui.
Une ou deux semaines de cela, le comportement destructeur d’un autre chef de famille, domicilié à Ankofafa à Fianarantsoa, a ouvert cette sombre série montrant des gestes de folie et de brutalité de la part de certains maris envers leurs femmes. Mais à la différence que l’habitant d’Ankofafa, dans sa colère folle contre son épouse, il a préféré dynamiter sa maison plutôt que de s’en prendre physiquement à elle. Mais pour un peu, le résultat a frôlé la catastrophe et on peut dire que la dame l’avait quand même échappé belle. En cause, l’homme qui avait pourtant l’habitude de telle prise de bec avec sa conjointe aurait été excédé par les vifs échanges verbaux qu’il a eus avec sa femme.
Le 2 octobre dernier, un spectacle similaire s’est poursuivi, mais qui s’est déroulé cette fois-ci à Nanisana. Là, un mari colérique a mis le feu à sa maison à la suite d’une violente dispute avec sa femme. Le comble pour cet homme, c’est qu’outre le fait que le drame a failli ruiner sa femme, la maison ne lui appartiendrait pas, mais plutôt à ses beaux-parents. Et comme un malheur ne vient jamais seul, une maison voisine de celle du couple en cause avait été également touchée par l’incendie.
Franck R.







La vigueur de la reprise économique du Maroc se confirme. Après la Banque mondiale, la semaine dernière, qui a révisé à la hausse la projection de croissance de l’économie nationale pour l’année 2021 (de 4,2% à 5,3%), c’est au tour du Fonds monétaire international, l’autre institution de Bretton Woods, de rehausser son taux de croissance prévisionnel pour le Royaume.
 
Dans son rapport intitulé «World Economic Outlook», rendu public ce mardi 12 octobre 2021, le FMI s’attend désormais à ce que le taux de croissance du Maroc pour l’année 2021 atteigne 5,7%. C’est 1,3 points de plus que le taux prévisionnel pronostiqué en avril dernier par les équipes du FMI.
 
Comme ce fut le cas pour la Banque mondiale, les statistiques du FMI montrent que le Maroc devrait afficher le taux de croissance le plus vigoureux des pays de la région MENA. Le Maroc fait mieux en particulier que l’Egypte (3,3%), la Tunisie (3%), l’Algérie (3,4%), les Emirats arabes unis (2,2%), ainsi que la Jordanie (2%).

 
L’institution de Bretton Woods souligne, en outre, que le chômage devrait grimper à 12% en 2021 avant de légèrement reculer à 11,5% l’an prochain. L’indice des prix à la consommation restera stable et se situera respectivement à 1,4% en 2021 et 1,2% en 2022, selon les mêmes projections.
 
A noter qu’au niveau mondial, l’institution internationale a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9 % cette année et 4,9 % en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.
Source : le360.ma

Viol d’une fillette - La victime succombe

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

Les tristes faits suivants sont survenus à Ambato-Boeny, lundi dernier. Une fille de 12 ans a succombé à la suite d’un viol en réunion dont elle était victime. Pire, les auteurs du forfait l’avaient entraînée dans leur maison où son corps avait été par la suite retrouvé. « C’était la voisine de quartier de l’un de ces suspects qui ont fait en premier la découverte macabre de la petite. En voulant emprunter un balai chez le locataire, grande fut à la fois sa surprise et son horreur en voyant le cadavre de la petite gisant au sol à l’intérieur », commente une source d’information de la région. 

 

La pauvreté seule n’engendre pas la malnutrition. Dans le Vakinankaratra, l’une des Régions le plus productives en matière agricole, le taux de malnutrition infantile reste élevé. Nombreux facteurs expliquent cette hausse dans ladite Région. Le manque d’hygiène et d’assainissement se conjuguent avec l’impossibilité d’accès à la nourriture et le manque de communication, de sensibilisation pour influencer les comportements en matière de nutrition et santé à la population locale.

Gâtés pourris !

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

A l'approche de la deuxième session ordinaire du Parlement, les attentions se focalisent et s'orientent vers Tsimbazaza et par analogie à Anosikely. D'après les dispositions de la Loi fondamentale et selon l'esprit de l'Art. 75, les deux Chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) se réunissent chaque année de plein droit deux fois en session ordinaire, la première le deuxième mardi du mois de mai et la seconde le troisième mardi du mois d'octobre.

19 Industries du savon utilisant les bondillons, dont 12 regroupées au sein du Collectif des bondillonneurs, entament une campagne actuellement contre la hausse de 20% de la taxe douanière. Cette taxe de 20% voulue par le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) dans la Loi de finances initiale PLFI 2022. Le directeur commercial de Savon Seim, Salim Dramsy, membre de ce Collectif, nous a accordé un entretien pour donner son avis.

Dans le cadre du projet « Ressources éducatives », l’association Opération Bokiko organise plusieurs ateliers d’écriture et de création pour les élèves de la classe primaire ainsi que les collégiens. La première session a débuté hier et ce jusqu’au qu’au 16 octobre dans la Région Analamanga. Ces ateliers seront animés par les jeunes auteurs, illustrateurs de l’association,entre autres Andréa Razafi (jeune auteure et scénariste), Fitah Ran (illustratrice), Andie  Rakotonirainy (jeune auteure), Farash ou Josette Aline Rasoafara (jeune auteure et experte en plaidoirie) et Yannick Tojonantenaina Andrianambonisoa (photographe, vidéaste et jeune auteur).

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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