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« La vie est sacrée ». C’est dans cet esprit que le Président Andry Rajoelina a annoncé hier la décision de rendre gratuits les premiers soins prodigués dans les services d’urgence au niveau de tous les hôpitaux publics. « En tant que service des urgences, le traitement des patients doit se faire rapidement car il s’agit ici de sauver des vies. Il n’est plus question que les patients attendent des heures pour être pris en main au risque de mourir sans être soignés », a soutenu le Président dans son discours à l’occasion de la célébration du 130ème anniversaire de l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Les consignes de l’homme fort du pays dans ce sens ont été claires à l’endroit des responsables au niveau des centres hospitaliers publics.
Un fonds spécial sera alloué pour la mise en œuvre de cette nouvelle décision qui s’inscrit dans la concrétisation du « Velirano » n°5 du Président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs annoncé que la signature de l’engagement de l’Etat malagasy pour ce fonds d’urgence sanitaire se fera ce vendredi au Palais d’Etat d’Iavoloha. Conformément au dit « Velirano », l’Etat s’engage à garantir « une santé pour tous et à tout âge » par l’accès aux soins à tous, l’amélioration de la santé mère – enfant et la prévention des maladies entre autres.
L’HOMI Soavinandriana équipé
Pour en revenir à la célébration des 130 années d’existence de l’hôpital militaire de Soavinandriana, le Président de la République Andry Rajoelina a procédé hier à l’inauguration du service des urgences au sein de cet établissement. Outre les travaux de réhabilitation qui ont permis de doubler la capacité d’accueil, ce service a également été doté d’équipements modernes afin d’offrir des soins de meilleure qualité aux patients.
L’hôpital militaire de Soavianandriana a été bâti en 1891 par la reine Ranavalona III. Une initiative saluée par le Chef de l’Etat, étant donné la qualité du centre hospitalier même 130 ans plus tard. Le début de la célébration des 130 ans du centre hospitalier de Soavinandriana a été marqué par l’ouverture du service oncologie et des soins palliatifs. Selon son directeur général, le Général Rakoto Fanomezantsoa Andriamparina, l’HOMI pourra prochainement procéder à la réalisation des opérations de chirurgie cardiaque à cœur ouvert. Le centre hospitalier ambitionne également de poursuivre la réhabilitation de ses infrastructures afin d’améliorer davantage la prise en charge des patients.
La Rédaction


Parler aux habitants d’Antananarivo et songer à de nouveaux désirs mais également envisager un meilleur avenir. Tel est le concept de l’œuvre de l’artiste de renommée internationale Joël Andrianomearisoa. Cette œuvre, nommée «  Eto Isika dia Manandratra ny Nofin’izao Tontolo Izao », a pris place depuis quelques jours devant l’esplanade de l’hôtel de ville à Analakely. A cet effet, une sculpture est présente sur l’esplanade de l’hôtel de ville et y restera pour un bon moment. Celle-ci mesure 8 mètres de hauteur et de largeur. Elle est fabriquée entièrement en métal peint en noir. On constate que l’inscription est en malagasy car la sculpture parle avant tout aux habitants. Une phrase affirmant « Ici, nous portons tous les rêves du monde ». Il s’agit d’une première collaboration entre l’artiste et le Fonds Yavarhoussen présidé par Hasnaine Yavarhoussen lui-même. Une entité qui a déjà soutenu le premier pavillon national de Madagascar à la Biennale de Venise, représenté par Joël Andrianomearisoa.

Coup d’œil
Sur le trajet quotidien de nombreux Tananariviens, l’œuvre intrigue forcément. Le public ne voit que cette immense sculpture noire en métal. Une œuvre qui devrait faire rêver la ville, la capitale et surtout le monde. Celle-ci, en aucun cas, ne devrait être jugée ni critiquée négativement car c’est tout simplement de l’art. Un œuvre porteur d’énergie et d’espoir. Et c’est bien cela qui a convaincu  le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, en invitant le Fonds Yavarhoussen à installer cette œuvre au cœur de la ville.
Sitraka Rakotobe


Les yeux des observateurs et principalement des opérateurs dans le secteur du tourisme seront braqués vers Iavoloha ce jour. C’est là-bas que se jouera en effet la réouverture ou non des frontières de Madagascar. La question sera discutée ce jour en Conseil des ministres, a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina. Et ce, à l’issue d’une réunion de travail hier en fin d’après-midi avec les responsables ministériels concernés et les responsables auprès de la compagnie Air Madagascar ainsi que ceux au niveau de la Présidence de la République de Madagascar.
Cette question de la réouverture des frontières tient en haleine bon nombre de personnes. Les opérateurs dans le secteur du tourisme mais aussi les acteurs du transport aérien, en proie à d’énormes difficultés, attendent la décision de l’Etat malagasy par rapport à ce sujet. A Paris, durant une rencontre avec le conseil des entreprises de France-Afrique de l’Est du Mouvement des entreprises de France, le numéro Un du pays avait affirmé que l’Etat malagasy n’envisage pas de rouvrir rapidement les frontières « afin de protéger Madagascar du variant Delta ».
« L’ouverture des frontières pourrait avoir lieu d’ici octobre», avait-il indiqué. Une réouverture qui dépend surtout de la situation dans les pays de provenance des passagers des lignes aériennes. Notamment ceux en provenance des îles voisines de la Réunion et de Maurice, d’Ethiopie, de Turquie mais surtout d’Europe et de la France en particulier donc. La réunion d’hier a permis de débroussailler le terrain. Entre l’économie et la santé, l’Etat malagasy devrait trancher ce jour à Iavoloha.
En tout cas, cette réouverture des frontières si elle est accordée sera fortement conditionnée. La Grande-île veut éviter une troisième vague de forte propagation du virus. Les dirigeants du pays veulent surtout éviter qu’un des variants les plus virulents de la Covid-19 ne pénètre son territoire. Toutefois, le secteur du tourisme pâtit en particulier de cette situation. C’est dans ce cadre que Madagascar se prépare depuis plusieurs semaines à cette réouverture des frontières. La question d’une réouverture des frontières a fait l’objet de multiples réunions ministérielles ces derniers mois.
Dans le cas d’une réouverture des frontières, la responsabilité de tout un chacun est en tout cas engagée. L’an dernier, une réouverture partielle des frontières de Nosy-Be a fait grimper en flèche le taux de contamination dans l’île. Et ce, malgré les consignes de l’Etat. C’est donc que quelque part, des personnes n’ont pas respecté les mesures édictées. Des passagers venant de l’étranger n’ont pas respecté les mesures de confinement à l’arrivée. Des responsables du suivi de ces confinements ont également fait preuve de laxisme si ce n’est de corruption.
La rédaction


Evasion. C’est le chef d’inculpation d’Eddy Maminirina dit Eddy bois de rose, retenu par le Tribunal, lors de son procès qui s’est tenu hier à Anosy. Il n’est pas le seul prévenu dans cette affaire, son amie dénommée R., un membre de sa famille, neuf agents pénitentiaires ainsi que les deux médecins du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona se trouvaient également sur le banc des accusés. De tout ce beau monde, gardé à vue au sein de la Police de contrôle et de surveillance du territoire à Anosy avant le déferrement devant le Parquet et le procès, les deux médecins ont pu recouvrer la liberté à la sortie du Tribunal. A cela s’ajoutent six autres gardes pénitentiaires.  Eddy « bois de rose » a été condamné à deux ans d’emprisonnement à Tsiafahy pour évasion. Cette amie et son proche, accusés certainement de complicité, passeront une année en prison tout comme les trois agents pénitentiaires à la maison centrale d’Antanimora. Après indiscrétion, Eddy Maminirina a fait appel à cette deuxième condamnation.
Eddy bois de rose, qui était censé être hospitalisé dans le service d’urologie à l’HJRA, a passé la majeure partie de sa journée en dehors de l’établissement hospitalier sans les agents pénitentiaires. Et ce n’est pas la première fois que cela s’est produit, selon l’explication de ces derniers. Mais apparemment, Eddy revient toujours dans sa chambre d’hôpital après ses « journées libérées ». Des journées qu’Eddy, qui purge encore à la maison de force de Tsiafahy sa peine de cinq ans pour exportation de bois de rose, passe auprès de son « amie », selon une source proche du dossier. Les enquêteurs ont d’ailleurs découvert, après perquisition de la maison de cette dernière, les effets personnels de l’évadé.
A cet effet, le sit-in des personnels de santé du CHU-JRA, réclamant la libération de leur collègue, prend fin et les activités auprès dudit établissement sanitaire reviennent donc à la normale.  
La rédaction

La participation du club malagasy, CFFA Andoharanofotsy, aux seizièmes de finale de la coupe de la CAF contre le Grupo Desportivo Interclube Angola,  se déroulera ce dimanche 17 octobre à 16h au stade Barea Mahamasina, en deuxième tour de la Coupe de la CAF. Et une semaine après, le match retour aura lieu en Angola.

 

Drame. Pour la énième fois, la Route nationale n° 7 a été le théâtre d'un accident mortel. Hier encore, aux alentours de 7 heures du matin, un taxi-brousse clandestin ayant relié Fianarantsoa et Ihosy a fait une sortie de route au niveau du PK 516, plus précisément à Antsahasoa, dans le Fokontany de Malazarivo, Commune d'Ankaramena, District d'Ambalavao.

Après 10 jours de suspension, la coopérative Kompiama à laquelle appartient la Ligne B47 reliant Antananarivo à Fianarantsoa a repris ses activités depuis la fin de semaine dernière. D’après Rija Daniel Ralalason, responsable au sein de cette coopérative, elle a décidé de renforcer la surveillance afin de protéger les passagers. « Nous sommes prêts à améliorer notre service afin de satisfaire nos clients. D’ailleurs, ils sont libres de choisir les coopératives qui leur conviennent. Laissant-les choisir », soutient-il sur sa page Facebook.  

 

Vendeurs de sable !

Publié le lundi, 11 octobre 2021

Des personnalités à l’image de Patrick Ramiaramanana, de Siteny Randrianasoloniaiko et des formations politiques évoluant dans la sphère de l’Opposition se prononcent déjà pour l’échéance de 2023. Ils se caressent « par silence » l’idée de devenir le prochain locataire du Palais d’Atsimondrano (Iavoloha) mais choisissent pour le moment la tactique de se terrer « sous-bois » et agir en sourdine ou sous cape. De ce fait, les travaux souterrains grouillent et des attrape-nigauds foisonnent à travers l’île.

 

La Banque mondiale a effectué un classement général des ports mondiaux, en fonction de leur efficacité technique. Dans le classement au niveau de l’Afrique orientale et australe, le port de Toamasina se retrouve dans les cinq premiers ports les plus performants de la Région, après celui de Maputo (Mozambique), selon l’indice mondial de performance des ports à conteneurs.

Permettre aux unités de saponification locales d’utiliser leurs pleines capacités. C’est grâce à ce principe que, depuis des décennies, les industriels locaux militent pour rehausser les taxes sur les bondillons de savon importés. Pour rappel, le bondillon, c’est de la pâte à savon que le savonnier achète à un industriel et que le premier conditionne pour en faire un produit fini destiné à la consommation.

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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