La situation au niveau des zones d’intervention du cyclone « Belna » s’annonce négative, notamment à Soalala. Les informations recueillies témoignent des dommages engendrés. « 90 %  du District de Soalala se trouvent sous l’eau, hier vers 18 heures. Des vents violents ont ôté les toits des infrastructures locales, à savoir les bâtiments publics et les maisons particulières. Les occupants ont été regroupés dans des endroits imposés par les autorités locales », nous rapporte un journaliste local. D’après les informations communiquées par la  Direction générale de la Météorologie (DGM), Belna  a atterri dans cette localité hier en début d’après-midi. « Le cyclone tropical BELNA a atterri sur le cap d’Amparafaka, District de Soalala, hier à 14h 30, heure locale. Il se déplace vers le Sud-sud-ouest à une vitesse de 19 km/h. Le vent moyen qu’il accompagne est de 130 km/h. Les habitants de ce District doivent même s’attendre à des rafales pouvant atteindre les 180 km/h. Les pluies diluviennes pouvant dépasser les 200 mm sont prévues dans les prochaines 24 heures. Les inondations généralisées sont fortement à craindre pour les zones réputées comme vulnérables », précise Météo Madagascar.

Le niveau d’alerte est toujours maintenu pour plusieurs Régions. Le danger imminent reste au niveau de Boeny, Besalampy, Morafenobe, Ambatomainty, Maintirano, Maevatanàna, Kandreho, Antsalova et Miandrivazo. D’autres Régions telles que Bongolava, Belo-sur-Tsiribihina, Morondava, Mahabo, Manja sont en alerte jaune.  L’alerte est par contre levée sur Nosy Be, Ambanja, Analalava, Antsohihy, Boriziny, Mampikony, Tsaratanàna. Les populations concernées par ces avis sont ainsi priées de suivre attentivement les consignes émises par les autorités locales. Les usagers maritimes des côtes Nord sont conviés de ne pas s’aventurer en mer jusqu’à l’écartement des dangers.

Plus de peur que de mal à Majunga

Hier vers 15 h, le temps a été plus ou moins clément à Mahajanga malgré les alertes  envoyées concernant le passage du cyclone tropical Belna dans la Région de Boeny. Il a fallu attendre une heure après pour constater des pluies par intermittence. Toutefois, les bandes pluvio-orageuses du cyclone n’ont commencé à influencer la ville des fleurs qu’à partir de 16 h. « Au centre-ville, tout a été paisible mais au niveau de la mer, des hautes vagues ont toutefois été remarquées. A partir 17 h, la mer a fini par dépasser les bords. Du coup, la route a été couverte par de l’eau salée. Une situation qui a vraiment alarmé les riverains », nous raconte  un habitant. Selon le site « cyclonei.com », la grande ville côtière de Majunga est finalement restée à l’écart du centre de Belna. L’œil du cyclone a transité à plus de 100 km à l’ouest de la ville. « Contrairement à l’image de Mayotte, la dégradation du temps sur Majunga est restée relativement limitée. A part un temps pluvieux, une mer agitée et quelques bourrasques, la situation météorologique n’avait rien d’alarmant. Le pire s’éloigne donc à présent de la ville », rapporte-t-il.
Recueillis par K.R.

Publié dans Société
lundi, 09 décembre 2019

Le sacrifice à payer !

Après l’avoir décortiquée, à leur manière, les députés ont adopté à une large majorité et avec amendements la Loi de Finances (LF) 2020. Parmi les amendements apportés,  les élus de Tsimbazaza ont jugé utile de revoir à la baisse les taxes imposées aux bondillons de 20% à 10 %.
La « guerre du savon » larvait depuis des années. Les industriels, les vrais, du savon du pays ont livré sans relâche  une bataille pour défendre leurs activités, en déclin sinon agonisantes. La Savonnerie Tropicale, en tête de peloton, dénonce ce qu’elle qualifie d’injuste  à l’encontre de l’industrie nationale au profit des importateurs étrangers et sans scrupules. Des acteurs quelque peu honnêtes qui se vantent le titre « d’industriels du savon» or, en réalité, ne sont que  de simples conditionneurs des produits importés tout fait (bondillons) bénéficiant des faveurs des taxes d’importation à hauteur seulement 10%. Tandis que les industriels locaux, qui façonnent eux-mêmes leurs matières de base, éprouvent mille et une difficultés à rentrer dans leurs comptes. Les prix de leurs produits (les savons) sont loin d’être compétitifs face à ceux des « pseudos industriels » dont les savons se vendent comme de petits pains sur le marché. Les Ramaroson et consorts montent au créneau et crient au scandale mais, il semble, que personne ne les écoute. Leurs cris de détresse n’intéressent pas les décideurs. Un appel dans le désert à tel point que leurs activités sont à l’agonie.
Il y a quelque mois de cela, nous avions déjà soulevé le cas du savon à travers nos colonnes, « Et le savon », le 13 septembre 2019. En fait, nous avions profité de l’opportunité offerte quand l’Autorité nationale en charge des mesures correctives commerciales  (ANMCC) a décidé de frapper des taxes additionnelles à certains produits d’importation et ce pour sauvegarder des produits industriels locaux équivalents tels les couvertures (SOMACOU), les pâtes alimentaires (Salone) et ceux de la SOCOBIS. Evidemment, les dispositions prises par ANMCC, cette instance créée en fin  d’année 2016 et dirigée par M. Barthélémy, fut une bouffée d’air inespérée. Et nous d’interpeller le pouvoir, dans cet article du 13 septembre, sur le cas du savon. Il ne faut pas avoir peur ou du scrupule d’imposer des mesures protectionnistes pour sauvegarder notre industrie nationale. Il ne faut attendre non plus que notre industrie meurt pour qu’on daigne  jeter un coup d’œil au calvaire de nos concitoyens opérateurs évoluant dans l’industrie.
Il a fallu qu’un certain Rajoelina Andry Nirina arrive au pouvoir pour que les choses commencent à  bouger sérieusement. Les techniciens du ministère des Finances et du Budget ont finalement pris en considération les avis du Syndicat des industriels de Madagasikara (SIM) dans l’optique de veiller aux intérêts de nos produits en interne face aux importations sauvages portant un coup fatal à notre industrie. Du coup, les taxes imposées aux bondillons vont du simple au double. Bien sûr, une telle démarche va augmenter le prix de ce PPN, le savon. Mais, c’est le sacrifice à payer !
Dommage, nos députés voient les choses autrement. Ils ont  amendé et ramené les taxes à 10 %.
Maintenant, il appartient au Gouvernement de bien discerner où en est le vrai intérêt supérieur de la Nation !


Publié dans Editorial

Une aberration. C’est tout ce qu’on peut dire à cette opposition des ressortissants étrangers résident à Nosy Be-Hell ville sur le déroulement du  Projet présidentiel. Cette île a été choisie parmi les villes  chefs-lieux de districts à bénéficier d’un stade « Manara-penitra », selon le «  Velirano », ou défi lancé par le Président Andry Rajoelina. Selon les informations recueillies sur place, c’est sur le terrain de football d’Ambodivonio que sera aménagé ledit stade. Et cela ne plaît pas à ces étrangers qui s’opposent farouchement à la tenue du projet. Pour la simple raison que ce terrain est le lieu traditionnel où se déroulent les festivals Donia et Sômarôho. C’est de l’illogisme. Déjà, à chaque festival, c’est la ruine pour la pelouse du terrain, la rendant impraticable. Alors que c’est un terrain destiné au sport et non à de tels événements. De plus, il a été conclu dans des pourparlers que d’autres endroits seront aménagés pour recevoir les festivals. Cette fois, le Stade d’Ambodivonio sera consacré définitivement au sport.

Les amateurs de sport dans l’île aux parfums ont uni leur voix avec la députée de Madagascar élue dans cette ville, Marifidy Christine Razafindravony.  Cette dernière défend aussi  l’intérêt du peuple et nonobstant, celui de la jeunesse de Nosy Be Hell-Ville.  La députée de Nosy Be condamne fermement cette opposition,  d’une minorité, au développement. Elle a effectué une descente sur terrain pour rencontrer les sportifs de la ville. Et qu’elle se battra jusqu’au bout pour l’intérêt de la majorité. « Ce terrain renferme l’histoire du football dans l’île, et ce depuis l’époque coloniale. On ne peut pas ignorer cela. Effectivement, c’est ce terrain qui recevra le Stade « manara-penitra », promis par le Président Rajoelina. Certaines personnes mènent des lobbyings pour délocaliser le projet, notamment le « Cofestin » ou Comité organisateur du festival Donia, et de leur léguer le terrain de football d’Ambodivonio », d’après nos sources.  

Les dirigeants sportifs et les parent d’élèves ne sont également pas d’accord à cette idée. Par ailleurs, le ministre de la Communication et de la Culture a déjà promis, devant les médias, aux organisateurs de festivals, lors de son passage à Nosy Be Hell-Ville le 6 décembre dernier, qu’elle est prête à les aider en tant qu’acteurs d’évènements culturels mais en attendant, ces derniers ne devront pas faire blocage au projet Stade Manara-penitra à Ambodivonio.  D’après la députée, Marifidy Christine Razafindravony, le chantier débutera la semaine prochaine et va durer six mois.
Recueillis par E.F.






Publié dans Sport

La bancarisation fait son effet. 30 000 crédits ont été débloqués pour cette année contre seulement 24 000 pour l’année dernière, à la même période, soit une hausse de près de 30 %. Tels sont les chiffres présentés par la BNI Madagascar, samedi dernier, lors du lancement officiel de son crédit à la consommation dédié aux fêtes de fin d’année. « Ces chiffres sont très encourageants. Effectivement, nous constatons que de plus en plus de consommateurs demandent des crédits  auprès de leur banque. D’une part, il y a notamment l’allègement des procédures administratives, facilitant ainsi les démarches pour tous les souscripteurs. Et d’autre part, les personnes bancarisées commencent désormais à saisir le concept des crédits. Maintenant, elles savent comment on emprunte de l’argent à la banque et toutes les conditions y afférentes comme les taux d’intérêt ou encore le remboursement mensuel », a précisé Lanja Randriatsiamialona, directeur marketing de la BNI Madagascar, à Antanimena.
De ce fait, comme le concept du crédit à la consommation est désormais saisi, le remboursement suit naturellement son cours. « Aujourd’hui, notre taux de recouvrement atteint les 97 %. Nous ne rencontrons pas de grands problèmes liés au remboursement. Au contraire, certains de nos clients arrivent même à rembourser leur prêt bien avant le délai imposé, ce que nous appelons communément le "remboursement anticipé" », ajoute cette responsable.

Avis partagés

Ainsi, les clients des banques sont convaincus de l’utilité des crédits à la consommation. « Ces produits bancaires sont notamment très utiles, surtout pour les dépenses imprévues. Par exemple, vous n’avez pas assez d’argent alors que vous devez impérativement acheter quelque chose. Alors, vous demandez un prêt. Cela peut également se faire dans la réalisation de projets d’envergure comme la construction d’une maison ou encore l’achat d’une voiture », soutient une mère de famille travaillant dans le textile. Toutefois, les sceptiques sont encore nombreux. Certaines personnes considèrent les prêts comme les « arnaques » des banques pour amasser plus d’argent, comme le défend ce père de famille et garagiste : « Quand tu empruntes de l’argent à la banque, avec le taux d’intérêt, tu finis par lui rembourser presque le double. Je préfère me débrouiller par mes propres moyens ». Les avis sont donc partagés. Tout dépend du point de vue de chaque consommateur.
En tout cas, les institutions financières et les banques continuent leur campagne pour bancariser le plus grand nombre de la population malagasy.
Rova Randria

Publié dans Economie

Initiée par l’Etat malagasy, la concertation nationale sur la restitution des îles malagasy de l’Océan Indien a débuté, hier, au Centre de conférence internationale à Ivato. Plus de 1000 participants venus des quatre coins de l’île ont fait le déplacement pour émettre leurs avis durant les trois journées concernant cette « cicatrice laissée par la colonisation ». « Chacun de vous va émettre son avis dans les commissions que nous avons créées. Sachez défendre votre idée mais respectez également celle des autres. Et mercredi, nous allons remettre au Président de la République les résolutions des trois jours de concertation », a insisté le Premier ministre Ntsay Christian dans son discours d’ouverture d’hier.

En tant que chef de délégation malagasy à la commission mixte créée par Madagascar et la France, il est revenu sur la première réunion des deux parties tenue au Palais d’Andafiavaratra le 18 novembre dernier. « Les idées sont diamétralement opposées mais cela ne nous empêchera pas de continuer à dialoguer », a-t-il rappelé tout en insistant sur la souveraineté de Madagascar sur ces îles où des compatriotes vivaient à l’époque. Ces Malagasy qui habitaient sur leurs îles ont donné des noms à connotation de la langue nationale à savoir nosy Vandalova (Juan de Nova), nosy Bedimaky (Bassas da india), nosy Atratrambiavy (Europa) et nosy Sambatra (Glorieuses). L’ex-Président Ratsiraka a témoigné dans un  passé récent que des sépultures malagasy se trouvaient sur ces îles, confortant la présence des ressortissants de la Grande île bien avant la venue des Français. « Ensemble nous allons prendre nos responsabilités et écrire une page de l’histoire quant au sort de ces îles malagasy de l’océan Indien et on va montrer aux yeux du monde entier notre amour pour  une patrie unie et indivisible. Sinon, Madagascar n’est pas encore entièrement indépendant », martèle le Premier ministre Ntsay Christian.
Après la cérémonie d’ouverture, les milliers de participants ont rejoint les différentes salles du centre de conférences internationales pour se pencher sur les arguments juridiques, historiques, culturels et ce en sus de la résolution de l’ONU en 1979 à présenter à la France lui prouvant que ces quatre îles appartiennent bel et bien à Madagascar.
La Rédaction

Publié dans Politique

Le procès d’une passeuse vénézuélienne de 32 ans s’est déroulé à la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC), vendredi dernier. A la fin de l’audience, la présidente de la Cour a émis le verdict : l’accusée est condamnée à 5 années d’emprisonnement ferme pour importation de cocaïne, mais aussi à s’acquitter d’une amende s’élevant à 976 millions d’ariary. C’est l’équivalent de la valeur marchande de la cocaïne saisie. Effectivement, cette femme a transporté 1,285 kg de drogue dure dans sa valise dans le courant du mois de novembre 2018. L’accusée avait encaissé si durement son inculpation qu’elle a même failli avoir une syncope depuis son box d’accusé en apprenant donc sa condamnation. Elle n’a pas caché à la présidente de la Cour qu’elle n’aura jamais les moyens pour payer cette amende.

La passeuse a nié jusqu’au bout l’accusation, arguant qu’on l’avait trompée à son départ du Brésil. Notons qu’elle était venue dans la Grande île avec un visa de touriste. La juge et le procureur général ont beau la piéger avec des questions savamment reformulées pour tenter de la faire avouer qui l’avait commanditée. Mais rien n’y fit. La Latino-américaine a bel et bien maintenu que quelqu’un aurait mis la drogue dans sa valise, et ce, à son insu. Et qu’il s’agirait pour elle d’un mauvais coup d’individus à l’intention malveillante et qu’elle n’a été que la victime.

La passeuse a pris l’avion au Brésil via Addis Abeba par le vol ET 853 d’Ethiopian Airlines. Après la fouille de son bagage puis la découverte du paquet contenant de la poudre blanche dans le double fond de sa valise, elle a été transférée au bureau du service de surveillance et de la lutte contre la contrebande au sein de la douane. Par la suite, le produit compromettant était passé au crible d’un test, histoire de connaître la nature et la quantité exacte de la drogue. 
Ces dernières années, les narcotrafiquants semblent chercher à faire de Madagascar la plaque tournante de la drogue dure dans un pôle allant de l’Amérique du Sud jusqu’aux îles voisines.

Franck Roland

Publié dans Société
lundi, 09 décembre 2019

La une du 10 décembre 2019

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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