vendredi, 26 janvier 2024

La une du 27 janvier 2024

Publié dans La Une



« Marquer l’histoire en réussissant là où les autres ont échoué en reverdissant notre pays ». Ce sont les mots du Président de la République, Andry Rajoelina, lors du lancement officiel de la saison du reboisement 2023-2024 sur le site de la future nouvelle ville de Tanamasoandro hier. « Ces zones qu'on reboise aujourd'hui seront les zones où l'on pourra se promener et se balader dans cette ville », explique le Président. L’événement a été lancé par le couple présidentiel. D’autres personnalités étatiques ont aussi fait le déplacement à Imerintsiatosika à l’instar du Premier ministre et quelques ministres, du président du Sénat accompagné par des sénateurs et des députés. La population des Communes environnantes sont également venues en masse.

Lors de cette journée, 18 000 variétés de jeunes plants ont été repiquées sur 150 000 m2 de surface. Tous les départements ministériels, le secteur privé et autres associations ont envoyé des participants afin de réaliser le reboisement. Ils ont été répartis sur 5 sites. En cette première, les abords du « Fleuve vert » ont été choisis pour la plantation. En effet, de par son emplacement, cet endroit servira à l’embellissement du Tanamasoandro. Des espèces ornementales comme le mantaly, le faux érable, le flamboyant géant, la jacaranda, et le frêne ont été ainsi choisies.
Planter plus, détruire moins
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) est le premier responsable du reboisement. Le ministre Max Fontaine a ainsi réitéré la volonté de l’Etat malagasy à reverdir la Grande île. « Refaire de notre pays une île verte est le devoir de tout un chacun », indiqua-t-il. En plus, la santé de nos forêts a des conséquences sur notre quotidien. D’ailleurs, le thème national de cette nouvelle saison s’intitule “Fambolen-kazo : Manarina ny tontolo iainana, mamelon'aina”. Autrement dit, restaurer l’environnement grâce au reboisement, c’est assurer l’avenir du vivant.
Le ministre a également indiqué que 100.000 hectares partent en fumée chaque année. Il faut au moins réussir à égaliser cette perte, et même aller au-delà afin d’atteindre l’objectif de reverdissement. 75.000 hectares en 2024 (300.000.000 de jeunes plants) et 4 millions d'hectares d'ici 2030. «C'est la population qui en subit les conséquences comme les inondations, la sécheresse et la destruction de la nature,(...) et le reboisement est une des solutions contre le changement climatique". "Notre objectif est de planter plus qu'on ne détruit", conclut-il. Les pépinières géantes du MEDD dans les 23 Régions sont prêtes à fournir les jeunes plantes. Ils sont gratuits et disponibles pour tout le monde. L’utilisation du “reboisement industriel” est aussi parmi les méthodes utilisées pour atteindre cet objectif. Il s’agit de planter des espèces dédiées aux charbons de bois, de charpente et de fabrication de meubles. L’implication de l’usage des drones dans le reboisement des zones difficiles d’accès continue également.
Outre le reboisement de masse, le plus important, c’est le suivi. L’Etat malagasy compte ainsi sur le Système d'information sur le reboisement afin d’atteindre les 75% de taux de survie des plantes. Il permet de répertorier les sites de reboisement et le nombre des espèces plantées. En plus du reboisement à Imerintsiatosika, les autres régions ont aussi emboîté le pas. Au moins, 700 000 jeunes plants ont été mis en terre dans tout Madagascar.
Nikki Razaf

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Une révolution qui sera gravée dans les annales de l’histoire de Madagascar. Tel est l’exploit que le Président Andry Rajoelina entend réaliser par la  création de la nouvelle ville « Tanamasoandro » qui s’étend sur près de 900Ha. Le Chef de l’Etat a profité de son passage à Imerintsiatosika, durant le lancement de la campagne de reboisement, pour constater de visu l’avancée du chantier.
« Les travaux seront exécutés durant un très court délai. Notre présence aujourd’hui témoigne déjà de l’avancement du chantier », a – t – il soutenu. Le Président a amené une forte délégation pour effectuer une visite des sites qui abriteront les différents bâtiments administratifs tels que les ministères, le palais de la Présidence ou encore le palais de la Primature. D’ailleurs, la maison de la Presse et de la Culture trône déjà au milieu du chantier. Grâce à un appui du Gouvernement chinois, les locaux du ministère de la Défense nationale ainsi que celui des Affaires étrangères pourront également y être construits dès cette année. L’endroit comprendra également un quartier des Ambassades qui sera installé dans la zone administrative, sur 252 258m2.
Des habitations
A cette zone administrative s’ajoutera une zone d’habitation qui s’étend sur 199 886m2 avec des appartements haut de gamme, des villas de luxe ainsi que des logements sociaux dont les fondations sont déjà en train d’être creusées. L’endroit ne sera pas en reste en matière d’infrastructures sociales comme les écoles, les centres de santé et un poste de commandement des Forces de l’ordre. Un marché et plusieurs centres commerciaux y seront aussi établis. La visite d’hier a été l’occasion de voir de près les tracés en vue de la construction de l’avenue « Masoandro » le long duquel des boutiques de luxe seront installées comme dans les grandes villes à l’étranger. La visite s’est poursuivie jusqu’en haut de la colline avec une vue imprenable sur l’ensemble du site. Un « totem » de Tanamasoandro y sera placé à l’image des endroits emblématiques comme la Tour Eiffel à Paris, ou encore le statut de la liberté à New York. Un site sera spécialement aménagé pour l’installation d’un grand parc solaire.
Le projet Tanamasoandro, une des promesses du Président Andry Rajoelina, vise à créer une nouvelle ville qui allie modernité, confort et respect de l’environnement.
La Rédaction

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Vers minuit jeudi dernier, la portion de la RN7 au niveau d'Andranomanelatra, dans le Vakinankaratra a été le théâtre d'un accident meurtrier. Le drame a coûté la vie au chauffeur mais qui est en même temps le propriétaire du taxi-brousse Mercedes Benz Sprinter concerné. En effet, ce dernier, qui roulait à vive allure, a percuté de plein fouet un camion en stationnement dans un parking. La violence du choc fut tel que le véhicule a failli par la suite se retourner.
Par ailleurs, 10 passagers du minibus ont été blessés dont 3 dans un état grave. Les victimes ont été évacuées à l'hôpital d'Antsirabe.
D'après une source au niveau de la Gendarmerie, le chauffeur, l'espace de quelques instants, se serait assoupi, complètement harrassé par tant d'heures passées en conduite. Le taxi-brousse appartiendrait à une coopérative de transport qui assure la liaison entre la Capitale et Fianarantsoa..De toute façon, il provenait justement de la capitale Betsileo avant que tout n’ait subitement basculé au drame.
C'est donc le deuxième accident de taxis-brousse survenu en l'espace de deux jours seulement dans l'ex- province d'Antananarivo. Le premier du genre s'est produit à Mandraka, sur la RN2 et a coûté la vie à un passager et occasionné des blessures graves sur dix autres. Etrange similitude entre les deux accidents : des taxis-brousses entrés dans de violentes collisions avec des mastodontes.


F.R.

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Jeudi dernier, deux individus de 27 et de 56 ans ont été arrêtés par les fins limiers de la Brigade criminelle ou BC3 Anosy pour une affaire d'arnaque et dont le préjudice s'élevait à plus 27 millions d’ariary.
Tout a démarré le 22 janvier dernier lorsque la BC3 a reçu deux « Soit-transmis » du Parquet à propos de plaintes des victimes pour escroquerie qui se sont traduites par de présumées embauches de fonctionnaires au sein du ministère de la Justice. Et c'est là que les suspects piègent leurs victimes en leur expliquant qu'elles n'ont pas besoin de passer un concours, mais qu'on allait procéder uniquement à une sélection des dossiers pour se faire embaucher.
Sitôt informée les agissements des suspects, la Police a démarré les recherches. C'était dans ces circonstances que le plus jeune d'entre eux a été appréhendé à Ankadimbahoaka.
L'investigation des Forces de l’ordre a permis de savoir que le concerné a proposé à son complice plus âgé de trouver des personnes à duper, quitte à frapper aux portes des proches à ce dernier. Et cela date d'octobre 2023.
Entre-temps, deux habitantes d’autres Régions s'étaient montré intéressées par l'offre et ont alors mordu à l'hameçon. On les a introduites auprès du recruteur indélicat. Le mois suivant, les victimes qui ont cru leur interlocuteur sur parole, ont envoyé des sommes d'argent mais aussi les dossiers nécessaires au premier. Mais à partir du mois en cours, le recruteur n'a plus pu être joint au téléphone. Du coup, les victimes ont déposé une plainte auprès de la Police. La BC 3 était entrée en action et a fini par identifier et localiser la trace d'un suspect dans cette affaire à Ankadimbahoaka. Les Forces de l'ordre l'ont ainsi piégé. L'enquête a révélé que parmi les 27.900.000 ariary que le plus jeune des escrocs a empoché, argent extorqué aux deux femmes, il n'en donnait que 800.000 ariary à son acolyte de 56 ans, ce dernier ayant été alors l'intermédiaire. Tous les deux ont été déférés au Parquet.
Franck R.

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vendredi, 26 janvier 2024

Défi colossal !


Le tout jeune ministre de l’Environnement et du Développement durable place haut, très haut, la barre. Tout feu tout flamme, Max Fontaine, du haut de ses vingt-huit printemps, met les bouchées doubles en visant à planter 360 millions d’arbres sur une superficie de 75.000 ha, sur le territoire national, au titre de la campagne de reboisement 2023 – 2024. Colossal, c’est le moins que l’on puisse dire du défi à relever. Un défi que le MEDD compte réaliser avec le concours de tous. Le lancement national de la campagne 2024 a été donné hier vendredi 26 janvier à Imerintsiatosika, dans la ville nouvelle, en présence du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina.
En 2020, dans le cadre de la célébration du 60 ème anniversaire du retour à l’indépendance nationale, le régime Orange avait lancé un objectif de 60 millions de jeunes plants. En passant justement, l’on s’interroge « cet objectif a-t-il été atteint et peut-on avoir l’idée du pourcentage de réussite ? » Ce genre de rapport doit être effectif à chaque fin de campagne. Et cela pour éviter de se livrer à des gestes de « m’as-tu-vu » ou de « tam-tam » démagogique ! D’ailleurs, les responsables du MEDD, par la voix de son directeur général de la gouvernance environnementale Rinah Razafindrabe, tiennent mettre certaines choses au clair à l’intention de tout ce qui se décide à emboîter le pas à cette œuvre nationale d’envergure. Selon ce haut responsable, quelques « petites » conditions s’imposent.
Le MEDD rassure que l’on a en quantité suffisante des plants nécessaires pour le besoin de ces 360 millions d’arbres à planter. En plus, les partenaires du MEDD ont à leur disposition des pépinières de nature à contribuer aux besoins en plants. Pour sa part, chaque Région dispose de grandes pépinières à qui l’on peut s’adresser en déposant une demande. En outre, les citoyens ou les groupes d’individus désirant contribuer à cet élan national de reboisement s’engagent à effectuer un suivi « sérieux » et continu de façon à prendre soin des jeunes plants jusqu’à leur évolution. En quelque sorte, un contrat de contrôle et suivi qui traduit la bonne marche des actions du début jusqu’à la limite du faisable. D’aucuns auraient tiré conséquence de la démarche se voulant être responsable des dirigeants du MEDD qui se démarquent des anciennes pratiques. Il n’était pas un secret à personne que jadis et naguère les actions de reboisement ne furent autre que des « sorties » ou plutôt des « excursions » dans la nature avec ce que cela suppose … En tout et pour tout, le MEDD rassure que le défi colossal de 360 millions de plants ne relève point de l’utopie. Matériellement réalisable, seulement, il faut respecter certaines dispositions.
L’objectif de 360 millions de plants, très ou trop ambitieux pour certains mais légitime et nécessaire pour d’autres, répond au besoin essentiel de rattraper la déforestation à grand pas de la Grande île. Elle aurait perdu 44% de ses forêts depuis les années 50 et le rythme de déforestation s’accélèrerait. Pas plus tard qu’en 2021, le MEDD fait part d’une perte de 100.000 ha de forêts par an.
A Tsimahabeomby, le Chef de l’Etat appelle à la conscience de tous envers la responsabilité
nationale.
Ndrianaivo
 

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Le cinéma malagasy est de plus en plus respecté hors de notre territoire. Le savoir-faire et le talent « made in Madagascar » continue de briller sur la sphère du cinéma mondial. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les producteurs tentent de gagner plus de reconnaissance lors des évènements internationaux. « Debout !», le film documentaire de Felana Rajaonarivelo, fait partie de la sélection officielle pour la 3ème édition du Festival international des films de femmes (FIFF) de Cotonou. Un grand évènement qui se déroulera  dans la Capitale béninoise du 20 au 24 février prochain.
Sorti en 2022, « Debout !» est un film documentaire sensationnel d’une durée de 19 minutes. Il met en lumière quatre femmes malagasy handicapées, à savoir Lahatra Nomenjanahary, Marie Claire, Nourina et Fela Razafinjato. Felana Rajaonarivelo a raconté l’histoire de ces quatre femmes, toute aussi inspirante l’une que l’autre. Leur courage et leurs défis quotidiens y sont mis en avant. Lancé en 2019 et organisé tous les deux ans par l’association Ecran Bénin, le FIFF est une initiative de Cornélia Glèlè, une jeune cinéaste béninoise, militante pour les droits des femmes avec le concours de plusieurs autres cinéastes et des jeunes engagés.
Par ailleurs, le FIFF Cotonou s’est notamment donné pour objectif de « promouvoir des films  réalisés par des femmes » sur les sujets de leurs choix afin de mieux comprendre l’évolution de la situation des réalisatrices et de leurs créations cinématographiques dans chaque pays représenté. Rappelons que lors de sa deuxième édition en 2022, cet évènement a tourné le regard du cinéma africain sur le pouvoir économique des femmes rurales. Le film  « Debout ! » de Felana Rajaonarivelo se mesurera à dix-sept autres productions documentaires en lice pour le prestigieux prix Amazone d’or du festival, provenant de treize pays différents, entre autres le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la France, le Bénin, le Gabon, le Togo, l’Egypte… Elle est donc la seule femme malagasy faisant partie des 18 réalisatrices qui ont été sélectionnées pour cette édition de ce festival spécialement dédié aux femmes. Un festival doté de cinq prix, attribués aux films en compétition. Il s'agit de l'Amazone d'or dont le film « Debout ! » est en lice, l'Amazone du documentaire, l'Amazone du jury,  l'Amazone du scénario,  et enfin l'Amazone Tella Kpomahou.
Si.R

Publié dans Culture



Dans le secteur économique de la Grande île, les enseignes de renom ne cessent de renouveler leurs offres pour satisfaire la clientèle. A l'instar des magasins Baolai où la remise spéciale sur les écran plats de marque Jeyoo (avec une garantie d’un an) continue, pour le plus grand bonheur du citoyen lambda. « Avec le beau mois de l'amour qui se profile à l'horizon, nous mettons à la disposition du public une large gamme d'appareils électroménagers et électroniques de premier choix, neufs, au design tendance, à bon prix, et ce, dans tous nos show-rooms sis à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina », d' après un responsable. Sans oublier que cette enseigne qui a pignon sur rue est le représentant de deux grandes marques mondialement connues ici à Madagascar, à savoir Hisense et Toshiba, partenaires et télé officielles de l' Euro 2024.

On y trouve aussi d’autres appareils tels que des réfrigérateurs miroir, Laser TV (disponibles jusqu'à 120 pouces, congélateurs (fonctionnels après délestage), friteuses et four multi-fonctions, synthétiseurs, machines à laver smart wi-fi, subwoofers, panneaux solaires mono et polycristallins, tables de mixage, mini radios-baffles bluetooth solaires, climatiseurs, machines à café à capsule, fours à gaz et électriques,… Les informations complémentaires sont à découvrir sur la page Facebook et le site web de Baolai, ou en téléphonant au 033 37 188 88 (heures de bureau). Ce magnifique mois de février qui inclut la fête de la Saint-Valentin promet d'être joyeux avec les magasins Baolai.




Publié dans Economie


Arbitre Vévé dit Lopa Lopa a été incarcéré pour avoir pris la mauvaise décision contre le club RBC et  l’altercation qui s’est ensuivie avec le président de ce club (un inspecteur des impôts et non moins fils d’un magistrat qui occupe une poste au sein de la Haute Cour constitutionnelle (HCC)).
Le mouvement sportif composé de plusieurs disciplines évoluant dans la ville de Mahajanga s’est rassemblé devant le bureau de la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports (DRJS), mercredi dernier, pour dénoncer les abus perpétrés par le président dudit club. Ils étaient une centaine à manifester en brandissant des pancartes « Tsy ekenay ny tsindry hazo lena ». En effet, ces derniers temps, emprisonner les gens qui osent tenir tête à cet inspecteur des impôts est devenu une habitude pour celui-ci.
Le dernier fait remontait au 28 janvier dernier, lors d’un tournoi de basketball 3x3 organisé à Mahajanga. Une discipline qui se joue sans entraineur ni président en tant que sport de rue, selon les règlements.
 Le président du club en question s’est opposé à la décision de l’arbitre quand il est intervenu pour mettre fin au match de son équipe. Mais après la reprise du match, une altercation a eu lieu entre eux. Et ledit président du club a proféré une menace, celle de mettre en prison l’arbitre Vévé. Mais personne ne l’a pris au sérieux jusqu’à l’arrivée de la convocation de l’arbitre.
« Il y a des sanctions sportives venant des instances dont le ministère de tutelle, la ligue, la Direction régionale Arbitres, les sections qui ont le pouvoir d’infliger des sanctions sévères à l’encontre de cet arbitre s’il y avait faute grave. « Malgré notre intervention, le plaignant n’a accepté tout dialogue à l’amiable jusqu’à l’incarcération de Vévé (l’arbitre) », se désole Arnaud Razafindraibe, président de la ligue de basketball de Mahajanga.
Faut-il rappeler également que lors du championnat N1B tenu à Morondava en 2023, l’équipe de ce président n’était pas qualifiée en terminant à la 3e place au championnat régional. Mais il a usé de tous les moyens et ses pouvoirs, jusqu’à la haute instance, pour intégrer son équipe au championnat national jusqu’à ce que la FMBB cède à son caprice, celui de voir son club disputer le sommet national.
E.F.

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Une méthodologie apparue durant l’explosion de l’industrie automobile, dans les années 1850-1900. Le « lean management » mise sur l’excellence. A Madagascar, plus d’une centaine d’entreprises aujourd’hui adoptent le lean, à la fois en termes de méthodologie et d’outils afin de maximiser leur rendement, en assurant une excellence opérationnelle, et ce, grâce à l’implication des employés. Les étudiants au sein de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (ESPA) vont bénéficier de différentes formations gratuites y afférentes. Ceci grâce à la convention de partenariat de cet établissement avec ACPE SARL (Amélioration Continue Par les Employés), dans le but d’introduire le « lean management » aux étudiants. La signature de ladite convention s’est tenue hier à Vontovorona.
« Ce partenariat nous permettra de planter des graines au profit du savoir-être et du savoir- faire de cette jeune génération, laquelle composera nos futurs ingénieurs, techniciens, gestionnaires et patrons d’entreprise. Le fait d’impulser cette culture d’amélioration continue est pour nous une fierté, et même un devoir, pour l’avenir de nos générations et celui de notre pays, que ce soit d’un point de vue économique que social. Grâce à ce partenariat, nous apportons notre pierre à l’édifice afin d’outiller et d’influer sur nos futurs leaders de manière positive grâce au "Lean" » renforce Karine Razafindrakoto, directrice générale adjointe de l’ACPE SARL.
Le partenariat entre les deux parties a commencé par une conférence qui a eu lieu hier au sein de l’ESPA Vontovorona sur le thème de « Introduction au Lean Management : les 5 principes du Lean ». Seront aussi programmés tout au long de l’année des rencontres, des conférences avec les étudiants et des opportunités de stage au sein de l’ACPE SARL. Notons que, au départ basé sur la standardisation, le « lean » est aujourd’hui appliqué et déployé par des milliers d’entreprises et d’organisations à travers le monde. Adoptée à la base dans les métiers industriels, cette méthodologie s’est vulgarisée peu à peu pour toucher et être accessible à tous les secteurs confondus.
Recueillis par P.R.

Publié dans Société

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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