L’année 2024 sera riche en achèvement d’infrastructures en matière de mobilité et d’allègement des embouteillages. En effet, du train urbain, en passant par le téléphérique et le « Fly over », font partie des grands changements dans la Capitale. Le ministère des Transports et de la Météorologie a annoncé début décembre que le train urbain sera opérationnel en CE mois-ci. Le parcours du train urbain d’Antananarivo est de 12 kilomètres. Il partira de Soarano pour rejoindre Ambohimanambola en traversant huit gares construites ou rénovées. Chaque train pourra transporter jusqu’à 300 personnes par voyage.
Il est à noter que le lancement de ce projet a été reporté afin de mettre en place des voies d’évitement et de permettre aux trains de se croiser et d’augmenter ainsi leur fréquence sur la ligne. « Le train tient une place importante dans le désengorgement des embouteillages en transportant des passagers venant essentiellement du sud de Tanà. De ce fait, des voyages aller-retour vont permettre de gagner du temps. On a donc décidé de mettre en place ces évitements », selon le ministre Valéry Ramonjavelo. Il a aussi ajouté que pour le début, le train urbain fonctionnera au gasoil. L’utilisation de l’électricité, finalité du projet, sera pour plus tard.
Le téléphérique, très prometteur
Du côté du transport par câble (TPC), le chantier est aussi à un stade avancé. Les cabines sont déjà sur place, et les pylônes entre Soarano et Anosy sont déjà érigés. En décembre dernier, le secrétariat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat a prévu pour bientôt les premiers essais techniques entre le tronçon Anosy-Soarano. Si le train dessert le sud, le téléphérique concerne plutôt la parte nord de la Capitale.
Lors d’une visite de chantier en décembre, Gérard Andriamanohisoa a affirmé que « 80 % des travaux entre Anosy et Soarano sont terminés. Nous allons commencer l’installation des câbles, sur cet axe, au mois de janvier. Les travaux sont également en cours du côté des gares d’Analamahitsy et d’Ambatobe. « Nous n’allons pas attendre que tous les travaux soient achevés jusqu’à Ambatobe pour faire fonctionner le téléphérique. Une fois les travaux de Soarano terminés, nous pourrons commencer l’essai technique ». Néanmoins, il ne faut pas se précipiter. Il faut ainsi garantir toutes les normes de sécurité. C’est une fois que les normes internationales respectées qu’on pourra démarrer l’exploitation de la ligne. En outre, des tests techniques de trois mois sont obligatoires. Commencé fin 2022, les travaux auraient dû durer vingt-et-un mois. Mais vu l’état actuel des chantiers, ce délai sera probablement prolongé.

« Fly over », l’ultime anti-bouchon
Le très attendu « Fly over », projet présidentiel et déjà annoncé durant les propagandes de 2018, pour amoindrir les embouteillages monstres qui gangrènent la partie ouest de Tanà comme Itaosy, Anosizato ou Ampasika, a reçu le feu vert pour démarrer cette année. En effet, cet ouvrage d’envergure est la véritable solution face à la congestion des véhicules empruntant cet axe. Les deux étroits petits ponts ne peuvent plus assurer une fluidité optimale de la circulation. Déjà déclarée comme une utilité publique, la démolition des maisons sur les lieux ne doit pas poser de problème. De plus, la plupart de ces constructions sont illégales. « Ceux qui sont touchés par le "Fly over" ont juste demandé un terrain pour construire leurs nouvelles maisons », selon Rado Ramparaoelina, maire de la Commune rurale d’Ampitatafika. Les propriétaires des terrains et des maisons à exproprier seront toutefois indemnisés. Côté technique, l’ouvrage sera l’intersection de la route nationale n° 1 et de celle n° 58 A. Il sera long de 183 m avec quatre rampes d’échangeur d’une longueur de 300 m, de quatre bretelles d’une longueur de 545 m, de deux ponts sur le fleuve d’Ikopa, mesurant 88 m chacun, de l’aménagement de la RN1 en quatre voies, et de la réhabilitation de la RN 58 A, d’une distance de 8,5 km, en deux voies.
Nikki Razaf


Adduction d’eau dans le Sud
La concrétisation du pipeline d’Efaho attendue !

Une priorité. L’adoption de solutions pérennes pour l’adduction d’eau potable dans tout Madagascar constitue l’un des sujets prioritaires abordés par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son discours de fin d’année. La finition du pipeline dans le sud de l’île en fait partie. En fait, ce projet d’envergure est actuellement dans sa phase de construction, et ce, depuis la mi-novembre 2023. Ceci après quelques mois d’études techniques et stratégiques, sans oublier le processus administratif, dont l’acquisition du permis environnemental. « Les diverses infrastructures construites dans le cadre de ce projet seront bientôt sur pied », d’après le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène lors du lancement de la 2ème phase.
La phase de construction a pu démarrer suite à l’arrivée d’une première cargaison de 1.000 grands tuyaux qui font en tout environ 11 km, en septembre 2023. D’autres cargaisons sont attendues incessamment pour livrer les pipelines restants. Au total, le projet « Efaho » comprend un pipeline géant de 97 km, desservant les Régions d’Androy et d’Anosy. Il va desservir 60 villages, dont 40 dans l’Anosy et 20 dans l’Androy.
Le pipeline permettra d’assurer l’adduction d’eau potable dans ces localités, où la sécheresse constitue un frein au développement. 500.000 habitants en constitueront les principaux bénéficiaires. De plus, 80.000 ha de terres agricoles seront irrigués et 120 points d'eau destinés au bétail également mis en place.
Le projet « Pipeline Efaho » est une vision du Président Andry Rajoelina, dans le but de changer l’histoire du grand Sud de Madagascar. Sa réalisation résulte ainsi de son leadership. «Nous avons fait une promesse et nous l'avons tenue. Donner l'eau, c'est donner la vie à la population et développer les Régions du Sud », s’est-il exprimé lors du lancement des travaux, en avril 2023. Le Chef de l’Etat n’a pas manqué de le rappeler dans son discours de fin d’année.
P.R.





Publié dans Dossier



Cette première semaine de la nouvelle année 2024 sera déterminante. En effet, elle marque une étape importante dans la formation du nouveau Gouvernement. Mais auparavant, le Président Andry Rajoelina aura la lourde tâche du Premier ministre, chef de Gouvernement sur proposition de la majorité à l’Assemblée nationale. Concernant le choix des membres de l’équipe gouvernementale, le Chef de l’Etat se montre intraitable !
« Les visions que nous mettons en place pour le développement de Madagascar sont trop importantes. Par conséquent, la nomination des ministres exigent des conditions rigoureuses car la population malgache a grand besoin de résultats rapides et concrets », souligne le Président de la République au cours de son message à la Nation lors du réveillon du Nouvel An, dans la nuit de dimanche. Il donne ainsi le ton quant au processus de sélection de l’équipe exécutive en insistant sur l’engagement de chaque membre du Gouvernement à servir le peuple. Et d’ajouter que « ce n’est pas les campagnes de communication ni les pétitions en faveur d’une personnalité qui détermineront les nominations mais la volonté de mettre une personne qualifiée pour la mise en œuvre des visions du développement ».
Sous le signe de la continuité
 « Je n’ai pas du tout l’intention de vous tromper et je ne vais pas décevoir le peuple malgache », a déclaré le Président Andry Rajoelina, avec un air déterminé et engagé. Des propos visant à rassurer les électeurs qui lui ont massivement accordé leur confiance pour un nouveau mandat de cinq ans. Il n’a pas manqué d’adresser une pensée pour les vulnérables, les malheureux, mais également ceux qui traversent une période difficile.
Il a rappelé les trois piliers de sa politique pour ce nouveau quinquennat à savoir le capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance. Dans le domaine de la santé, il a promis des soins adéquats pour tous les citoyens. Sur cette lancée, la vitesse supérieure sera enclenchée en vue de l’opérationnalisation des hôpitaux  « manara – penitra » et des 123 CSBII répartis dans toute l’île. Afin de maîtriser la croissance démographique, le Président réitère l’accès gratuit aux services de planification familiale.
L’Etat continuera de veiller au bien-être de la population en améliorant la qualité de l’éducation. Il annonce aussi d’autres grands projets liés à l’industrialisation et l’économie, ou encore la digitalisation dans l’administration. Le Président crève l’abcès sur un autre fléau qui gangrène la société actuelle : les litiges fonciers. Le Chef de l’Etat annonce des sanctions fermes pour démanteler les réseaux d’accaparement de terrains sans oublier le renforcement de la sécurité. Le mot d’ordre est clair pour cette année 2024 : place à l’action !
La Rédaction

Publié dans Politique
lundi, 01 janvier 2024

La une du 2 janvier 2024

Publié dans La Une
lundi, 01 janvier 2024

Nouveau départ !

Un second souffle pour un nouveau départ. Et l’ « autocar », la planète Terre, portant un nouveau numéro de série 2024 et transportant à bord l’humanité repart de nouveau. Plus exactement, astronomique parlé, continue sa course folle en faisant le tour de l’astre brillant Soleil. Obéissant naturellement à la Loi de la gravitation universelle, notre planète tourne et re-tourne en orbite autour du soleil. Depuis zéro heure le jour du 1 er janvier, en voilà 24 h et quelques morceaux déjà, la nouvelle année 2024 est là ! Et ainsi va la vie !
Nombre de défis attendent chaque pays. Pour le cas de Madagasikara, entre autres, après l’euphorie des fêtes de fin d’année, c’est le retour au dur train-train de la vie quotidienne avec son lot de galère. Un retour brutal plutôt un crash en pleine figure aux réalités de la vie. Chacun n’a pas le droit de rater le coche en ce début d’année. Il va falloir prendre au sérieux d’entamer ce nouveau départ pour une nouvelle percée.
Du côté des gouvernants dont en particulier le numéro un du pays qui vient de rempiler pour un second mandat de cinq ans, il faut s’atteler immédiatement à relever les défis qui couvrent en réalités les besoins urgents du peuple. Les coupures et les délestages qui commencent à gâcher le quotidien des gens et la fragile situation sécuritaire, entre autres, doivent connaître sans délai des issues sérieuses et pérennes. Sur ce, il importe de signaler qu’il ne faut pas attendre que le ras-le-bol atteigne le paroxysme c-à-d le point de non-retour pour qu’on daigne agir. Mais, avant tout cela, il appartient à notre Président nouvellement réélu de former dans les meilleurs délais  le nouveau Gouvernement. Une entreprise des plus urgentes que prioritaires mais aussi délicates. L’histoire récente nous a révélé la complexité de mettre sur pied une équipe gouvernementale. Et ce pour plusieurs facteurs entrant en lice. D’abord, il y en a trop de prétendants. Rien qu’à voir la multitude d’éléments de divers horizons ayant soutenu le candidat n° 3 qui rôdent et qui au final espèrent bien figurer dans la liste des retenus. Parmi ces postulants, il existe des loups dans la peau des agneaux qui gravitent autour. Ce sont de véritables prédateurs, des fauves, des corrompus et corrupteurs prêts à croquer voire à dévorer. Il importe également de souligner que l’option consistant à démultiplier le nombre des membres du Gouvernement ne serait pas forcément la meilleure. A notre humble avis, il faudrait plutôt primer la voie de l’austérité. Un pays pauvre, voire le plus pauvre, que le nôtre ne peut pas se permettre le luxe de supporter un nombre pléthorique de ministres et consorts. Nous n’avions de cesse d’attirer l’attention ou de tirer la sonnette d’alarme sur le danger de ce piège ! Il va falloir « éduquer » nos politiciens qu’il existe mille manières de servir le pays.
Quoiqu’on dise, le pays franchit maintenant le seuil de la nouvelle année 2024. Un nouveau départ pour tout le monde sans exception et que tout le monde doit s’appliquer à y mettre le sien. Que tous les efforts nécessaires pour démarrer pour … de bon soient mis en branle.
Félicitations et bon courage à tout le monde !
Ndrianaivo

 

Publié dans Editorial


Une affaire de litige foncier à Isahafa, Anosy Avaratra, a conduit à l’arrestation d’une directrice du ministère de l’Aménagement du territoire et d’un responsable politique du parti TGV. Ces individus sont actuellement en garde à vue. Confrontés à des accusations sérieuses de trafic d’influence et d’abus de fonction, ils devraient être présentés au Parquet de la justice dans les heures qui viennent.
L’affaire a été mise à la connaissance du grand public par une manifestation de riverains et de propriétaires de terrain à Isahafa, qui ont vivement protesté contre ce qu’ils considèrent comme un accaparement de leurs propriétés. La situation s’est tendue vers mi-décembre lorsque des personnes, dont un géomètre, ont entrepris de délimiter les terrains litigieux en y plantant des piquets. Les propriétaires, mécontents, ont déposé une plainte, soutenant posséder des documents légaux tels que les cadastres des parcelles 1091, 1088 et 1198, prouvant leur droit de propriété.
L’enquête des Forces de l’ordre a révélé des éléments à charge contre la directrice de ministère. Anciennement directeur de cabinet d’un chef d’institution, elle aurait sollicité l’aide d’un chef d’institution actuel et d’un responsable du parti TGV pour influencer l’issue du litige foncier en sa faveur.
Ces allégations sont assorties d’accusations de faux et usage de faux en écriture authentique publique. Les propriétés au cœur de cette controverse, selon la directrice, auraient été acquises légalement par sa mère en 2022. L’enquête en cours a cependant soulevé des suspicions de faux dans le processus d’acquisition, donnant lieu à une procédure qui prendra le temps nécessaire pour rassembler les preuves.
Dans l’attente des développements futurs, cette affaire jette une lumière crue sur la politique de tolérance zéro adoptée par l’Etat, dirigé par le Président de la République Andry Rajoelina, à l’égard de l’illégalité. Cette position ferme s’applique sans distinction, même aux personnalités influentes de l’administration et aux membres éminents du parti au pouvoir. La manifestation des propriétaires à Isahafa souligne l’importance de résoudre de tels litiges de manière juste et transparente, et cette affaire servira probablement de cas d’école sur la manière dont les autorités traitent les cas de violation de la propriété foncière.
La Rédaction

Publié dans Politique

La fête du 31 décembre est devenue une tradition à ne pas manquer dans la Grande île. Chez les jeunes branchés et fêtards de la place, c’est un moment sérieux mais en même temps festif. De nombreux jeunes ont voulu célébrer cette fête dans un contexte bien explosif et inoubliable. Parmi les rendez-vous de réveillon 2024, ce fut encore une fois un véritable succès pour la soirée « Big Bounce » qui ne cesse d’étonner de nombreux jeunes. Et ceux qui ont assisté à cet évènement organisé par l’agence Dix Zéro Neuf ont été bien servis.
Malgré quelques retards des artistes invités, la soirée s’est déroulée dans une ambiance survoltée et faisait partie de celle que les jeunes n’oublieront pas de sitôt. Vers 19h, une foule a commencé à faire la queue pour avoir le sésame d’entrée. Tandis qu’à l’intérieur, des jeunes fêtards ont déjà envahi la salle du Cask PK0 Antanimena pour assister à ce concert rarissime. Certainement, c’est un grand privilège d’assister à un show réunissant des artistes les plus populaires de la musique urbaine. Avant l’arrivée des artistes, les quatre ambianceurs, à l’instar de Dj Gouty, Dj Cyemci et Dj MbintsJmsh commençaient à chauffer la piste de danse. Ce n’était que vers 20h que les prestations des artistes ont débuté. Agrad, Ceasar, Raouto, Ortegah, l’interprète du « Mode Voay » nommé Johan Blouts, le duo phénoménal Wada & Yoongs,  ainsi que Tsanta - la seule artiste féminine invitée à cette soirée - ont rendu le public heureux.
Dès les premières notes de musique, le public s’est mis tout de suite dans l’ambiance. Les chansons ont été fredonnées à tue-tête par des jeunes totalement en transe. Les fêtards, assoiffés d’ambiance et venus en masse, ont été bien servis. Le show a duré jusqu’au petit matin avec diverses animations. A minuit pile, le compte à rebours passé, les DJ, du haut de leurs pupitres, continuent de mettre en œuvre pour faire monter la température et chauffer à bloc l’assistance. Sur scène, ils ont lancé des bombes les unes après les autres, incitant les jeunes à danser dans une ambiance ultra positive. Et le public ne pouvait être que satisfait. Nombreux sont les jeunes fêtards qui ont assisté à cette fête dont l’appréciation se résume en sensations insensées et une ambiance volcanique remplie de surprise. Bref, la soirée « Big Bounce » était un bon moyen de clore en beauté l’année 2023 et de fêter dignement 2024 qui s'ouvre…
Si.R

Publié dans Culture


Une grande année sportive. Des grands rendez-vous attendent le sport malagasy pour cette nouvelle année dont les Jeux olympiques de Paris, les Jeux africains et les Championnats d’Afrique.
Des athlètes de la Grande île se préparent depuis des années pour prendre part à ces joutes. Ce sera encore l’année de tous les émois pour le sport malagasy mais également des victoires mais surtout aussi celle des fracas.
Le 13 janvier 2024 sera le début de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire mais les Barea de Madagascar seront absents de cette grand-messe du football africain. Cinq villes accueilleront les matchs de la compétition, en l'occurrence Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro. Les éléphants de la Côte d’Ivoire vont être opposeront à la Guinée-Bissau pour le match d’ouverture, le 13 janvier, vers 23 heures locales. 24 Nations africaines vont disputer la Coupe d'Afrique. 
Pour ce qui est des Jeux africains au Ghana, du 8 au 23 mars, les sélections malagasy seront au rendez-vous dans une dizaine de disciplines. Madagascar se prépare à briller sur la scène sportive africaine. Avec la participation confirmée de 53 nations, la Grande île a déjà envoyé son engagement pour participer à  cette compétition. De plus, 12 disciplines qualificatives pour ces Jeux seront en lice. Ce qui donne, une dimension supplémentaire à ces Jeux africains. On peut noter l’athlétisme, l’haltérophilie, la natation, le judo, le tennis de table, le basketball 5x5 des moins de 23ans, basketball 3x3, lutte, boxe, karaté.
Madagascar ne devrait pas manquer le grand rendez-vous des athlètes du monde entier de par les Jeux olympiques de Paris, du 26 juillet au 11 août. La Grande île sera représentée dans quelques disciplines dont l’athlétisme, la natation, le judo, l’haltérophilie, et le ski. La participation des athlètes malagasy dans d’autres disciplines n’est pas encore actée car dans ces disciplines, la qualification continuent encore pour les championnats continentaux et aux Jeux africains.
Madagascar aura quelques disciplines en lice dans des championnats mondiaux comme la natation, l’athlétisme. Par ailleurs, Jonathan Harivony Raharvel et Idealy Tendrinavalona sont attendus aux Championnats du monde de natation à Doha en février 2024.
UEFA-Euro 2024
Amateurs de football, vous attendez sûrement cet événement avec impatience ! Réunissant les meilleures équipes européennes, le Championnat d’Europe se déroulera du 14 juin au 14 juillet 2024 en Allemagne dans dix villes dont Berlin, Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Francfort, Gelsenkirchen, Hambourg, Leipzig, Munich et Stuttgart.
Tournoi des 6 Nations 2024
Après le succès de la Coupe du monde de rugby France 2023, le rugby a encore de beaux jours devant lui, séduisant de plus en plus d’adeptes ! Prochaine compétition d’envergure en date : le Tournoi des Six Nations 2024 ! La compétition se tiendra du 2 février au 16 mars prochains et opposera les six meilleures nations européennes (Angleterre, Ecosse, France, Pays de Galles, Irlande et Italie).
Roland-Garros 2024
 Il s’agit d’un événement très attendu par tous les amateurs de tennis. L’emblématique tournoi de Roland-Garros sera bien évidemment au rendez-vous en 2024 pour une nouvelle édition qui s’annonce déjà grandiose ! La prestigieuse compétition sur terre battue se tiendra du 20 mai au 9 juin 2024 à Paris.
Les amateurs de tennis ne manqueront pas les principales compétitions du Grand chelem :
– l’Open d’Australie du 15 au 28 janvier 2024
– Roland-Garros entre le 23 mai et le 6 juin 2024
– Wimbledon du 28 juin au 11 juillet 2024
– l’US Open à partir du 30 août au 12 septembre.


Publié dans Sport



L'année 2024 s'ouvre sur un paysage économique empreint de défis et d'opportunités pour Madagascar. En scrutant les horizons des affaires et des investissements, il est crucial d'examiner les dynamiques du climat économique, les risques d'inflation et les mouvements de dépréciation de l'ariary. Cette nouvelle année sera caractérisée par une conjoncture où la stabilité monétaire et la compétitivité sur les marchés internationaux sont des enjeux majeurs pour l'économie nationale. L'analyse approfondie de ces éléments offre des perspectives éclairantes pour comprendre les tendances actuelles et les éventuelles orientations qui façonneront l'économie et les investissements à Madagascar en 2024.

Croissance économique

Le Projet de loi de Finances 2024 (PLF 2024) publie une perspective de croissance économique de l'ordre de 4,5 %, une évolution relativement stable par rapport à l'année 2023, initialement estimée à 4,5 % et ajustée à 4 %, selon le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Selon les prévisions du ministère, cette croissance modeste se traduirait par une augmentation de 4,4 % dans le secteur primaire à Madagascar. Le PLF présenté à l'Assemblée nationale révèle une croissance anticipée de 5,1 % dans le secteur secondaire et de 4,5 % dans le secteur tertiaire. Ces projections s'appuient sur une hausse prévue de 7,2 % dans les activités de l'industrie extractive, de 4,9 % pour le secteur textile, de 4,0 % pour le BTP, de 10,1% pour le tourisme, de 5,9 % pour le transport, et de 10,7 % pour le secteur des télécommunications.
Les réformes liées à la nouvelle loi sur les investissements, au nouveau Code minier, ainsi qu'à la refonte du cadre juridique et réglementaire du secteur des télécommunications pourraient potentiellement influencer ces prévisions. Dans le cadre du PLF 2024, l'Etat annonce la mise en service de 946 bâtiments scolaires, 122 centres de santé de base et 13 hôpitaux, tout en s'engageant à investir dans le capital humain et la protection sociale avec le recrutement de plus de 14.000 agents de l'Etat. Le projet de loi met en avant l'augmentation du rendement agricole, en particulier en ce qui concerne le manioc. Le Gouvernement vise à accroître la productivité par hectare du manioc en favorisant la disponibilité de variétés à haut rendement et en encourageant l'adoption de pratiques culturales adaptées au contexte du changement climatique.
L'objectif fixé est d'atteindre une production d’environ 7 millions de tonnes de manioc d'ici 2027. Parallèlement, l'Etat s'est engagé à atteindre une production de 6 millions de tonnes de paddy d'ici 2024.Une évolution significative attendue à travers l'orientation budgétaire de ce Projet de loi de Finances est la mise en place d'une nouvelle tarification pour les nouvelles ressources au profit des collectivités territoriales décentralisées, soulignant ainsi un renforcement continu de la décentralisation.
L'inflation en légère décélération, maintenue à 8,5 %
Dans un paysage économique en constante évolution, l'indicateur clé de l'inflation enregistre des signes de décélération à Madagascar, selon les récentes données fournies par l'Institut national de la statistique (INSTAT). Bien que le taux d'inflation reste relativement élevé à 8,5 %, cette légère baisse souligne des efforts pour maintenir la stabilité économique. Selon les informations dans la loi de Finances 2024, l'inflation a montré des tendances à la baisse tout au long de l'année 2023. De 12,4 % à fin mars, elle est passée à 11,4 % à fin juin, pour atteindre 8,2 % à fin septembre. Une évolution significative, mais les préoccupations persistent quant aux perspectives futures. L'INSTAT apporte des éclaircissements sur la stabilité actuelle du taux d'inflation. Selon ses récents calculs, le taux reste inchangé à 8,5 %, le même chiffre enregistré en septembre 2023.
Cette stabilité est attribuée à deux facteurs majeurs qui ont été mis en place pour contrôler l'inflation.Tout d'abord, le maintien du prix du carburant a joué un rôle essentiel dans la préservation de la stabilité des prix des biens de consommation et des produits de base. Cette mesure stratégique a permis d'éviter des fluctuations majeures dans certains secteurs, apportant ainsi une certaine prévisibilité à l'économie. Deuxièmement, la Banque centrale a récemment ajusté sa politique monétaire en augmentant le taux marginal de crédit. Cette décision a eu pour effet de réduire la masse monétaire en circulation, élément clé dans la gestion de l'inflation. Les résultats combinés de ces mesures ont contribué à maintenir le taux d'inflation à 8,5%.
L'INSTAT prévoit même une légère baisse supplémentaire, anticipant un taux d'inflation à 8 % d'ici mars 2024. Ces estimations reposent sur une analyse approfondie des tendances actuelles et des politiques mises en place, démontrant ainsi l'engagement continu envers la stabilité économique. Cette décélération de l'inflation reflète les efforts concertés du Gouvernement et des autorités financières pour assurer la viabilité économique à long terme de Madagascar. La population et les acteurs économiques peuvent ainsi se projeter avec une certaine confiance dans un avenir économique plus stable.

Dépréciation de l'ariary
La monnaie nationale, l'ariary, continue de faire face à des défis économiques majeurs, perdant de la valeur par rapport à l'euro et au dollar. En fin décembre 2023, elle a atteint un niveau record de 5.047 ariary par rapport à l'euro. Le dollar, quant à lui, s'échangeait à 4.572 ariary, un chiffre alarmant qui contraste avec les 60 années d'histoire de la monnaie nationale. Selon la loi de Finances 2024, la dépréciation de l'ariary en 2022 a dépassé 12,8 % par rapport au dollar américain et 5,8 % par rapport à l'euro. Cette situation est attribuée à la persistance des chocs extérieurs, notamment le conflit russo-ukrainien, qui a maintenu le marché dans une incertitude persistante. La dépréciation de l'euro par rapport au dollar sur le marché international a également joué un rôle important, passant de 1,1334 dollar à fin 2021 à 1,0666 dollar à fin 2022.
Au cours des neuf premiers mois de 2023, l'ariary a continué de perdre de sa valeur, enregistrant une dépréciation de 1,1 % par rapport à l'euro et de 1,2 % par rapport au dollar. La parité EUR/USD a également diminué, passant de 1,0666 à fin décembre 2022 à 1,0594 à fin septembre 2023. Les conséquences de cette dépréciation progressive se font déjà sentir sur la consommation, en raison de l'écart significatif sur le taux d'inflation. Madagascar, étant largement tributaire des importations, se trouve confronté à des défis économiques majeurs. Les produits de première nécessité tels que le riz, l'huile et le sucre sont principalement importés, et les tensions géopolitiques mondiales, en particulier le conflit russo-ukrainien, n'ont fait qu'aggraver la situation. Les autorités économiques malagasy prévoient une quasi-stabilité de l'ariary au cours des trois prochaines années, jusqu'en 2026, selon la loi de Finances 2024. Ces prévisions se basent sur les taux de change anticipés, prenant en compte les résultats jusqu'à fin octobre 2023 et les calculs du ministère de l'Economie et des Finances. Cependant, la route vers la stabilité semble semée d'incertitudes, et la population redoute les impacts continus sur le coût de la vie et la consommation quotidienne.
L'année 2024 se profile comme une période décisive pour le pays, combinant défis persistants et opportunités émergentes dans le paysage des affaires et des investissements.

Stabilité politique et économique avant tout
Après une période de transitions politiques, Madagascar a stabilisé son Gouvernement, offrant une atmosphère politique relativement calme. Cependant, des défis socio-économiques subsistent, notamment en matière de développement des infrastructures, d'accès à l'énergie et de lutte contre la corruption. Les efforts pour améliorer la gouvernance économique restent cruciaux pour attirer les investisseurs.

Des réformes structurelles en cours
Le Gouvernement malagasy s'est engagé dans des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires. Des initiatives pour simplifier les procédures administratives, renforcer l'Etat de droit et garantir une plus grande transparence dans les transactions commerciales ont été amorcées. Ces mesures sont essentielles pour stimuler la confiance des investisseurs.

Les secteurs clés d'investissement
L'agriculture, l'industrie extractive, le tourisme et les nouvelles technologies sont parmi les secteurs qui suscitent un vif intérêt. Madagascar possède des ressources naturelles diversifiées, un sol fertile et une biodiversité exceptionnelle, offrant des opportunités d'investissement dans l'agriculture, l'exploitation minière responsable et l'écotourisme. De plus, le secteur technologique connaît une croissance prometteuse grâce à l'innovation et aux jeunes talents malagasy.
« Nous sommes témoins d'un dynamisme croissant dans le tissu entrepreneurial malagasy. Les jeunes entreprises se développent, s'appuyant sur l'innovation et la créativité pour contribuer à l'économie nationale », a témoigné Lala Rakotomalala, fondatrice d'une startup spécialisée dans l'agroalimentaire.
Par ailleurs, Madagascar cherche à renforcer ses partenariats internationaux pour soutenir le développement économique. La collaboration avec des institutions financières internationales et la participation à des accords commerciaux régionaux ouvrent des portes pour attirer des financements et favoriser l'intégration économique mondiale.
« Nous avons constaté une nette amélioration dans le processus d'obtention des autorisations et la clarté des réglementations, ce qui nous a encouragés à envisager de nouveaux investissements à Madagascar », a déclaré un entrepreneur étranger, PDG d'une entreprise de technologies durables.
Malgré toutes ces opportunités, des risques persistent, notamment en matière de stabilité sociale, de volatilité politique et de fragilité des infrastructures. La situation climatique précaire dans certaines régions du pays, exposées aux cyclones et à d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, constitue également une préoccupation majeure pour les investisseurs.
En ce début d'année 2024, Madagascar se positionne comme une destination d'investissement prometteuse. Les élections récentes ont consolidé la stabilité politique, offrant ainsi une base solide pour la croissance économique.
« Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités offertes par Madagascar en termes d'énergies renouvelables. Les politiques gouvernementales favorables et les ressources naturelles disponibles représentent un fort potentiel pour nos investissements futurs », a affirmé Tiana Rajaonarison, entrepreneure malagasy dans le secteur des énergies propres.
En somme, Madagascar affiche un potentiel économique considérable pour les investisseurs. Les perspectives pour 2024 sont encourageantes, mais le pays doit poursuivre ses réformes, renforcer la stabilité politique et améliorer l'environnement des affaires pour capitaliser pleinement sur ses atouts. Cette année qui vient de débuter sera marquée par une dynamique où défis et opportunités coexistent, offrant aux investisseurs avertis la possibilité de contribuer au développement durable et à la prospérité de Madagascar. En effet, malgré les défis persistants, Madagascar s'affirme comme un marché attractif pour les investisseurs, offrant un potentiel considérable pour ceux qui cherchent à contribuer au développement économique, tout en bénéficiant de la richesse naturelle de l'île. L'année 2024 s'annonce pleine de promesses, portée par un optimisme partagé tant par les entrepreneurs locaux que par les investisseurs étrangers, tous désireux de participer à l'essor économique de la Grande île.
Dossier réalisé par Hary Rakoto et Carinah Mamilalaina


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Crise humanitaire. Les habitants de plusieurs villages du sous-district de Mananjary, notamment Masindrano, Ankadirano, et Andovosira, font face à une situation critique alors que les eaux continuent de monter en raison du passage de la tempête tropicale Alvaro. Les festivités de fin d'année et du Nouvel an ont été marquées par une inondation. Les résidents ont lancé un appel, indiquant que la pluie persistante les oblige à se déplacer vers des zones plus élevées, tandis que les communications sont coupées. « La pluie ne s'arrête pas. Depuis hier matin, nous avons commencé à nous déplacer vers un endroit plus élevé. En plus de cela, les réseaux de communication sont également coupés », ont déclaré les habitants en soulignant l'état d’urgence.
Atterrissage
Selon les dernières informations météorologiques datées d’hier à 16h, Alvaro a touché terre au nord de Morombe, laissant la zone touchée par le cœur de la tempête vulnérable aux conditions cycloniques. L'atterrissage, survenu vers 19h locales, a été marqué par une houle cyclonique de 4 à 6 mètres déferlant sur les côtes voisines du point d'impact. Des précipitations importantes sont attendues sur les régions traversées par la circulation dépressionnaire, en particulier le Sud-ouest et les hautes terres centrales. Entre Manakara et Farafangana, des cumuls de pluie significatifs, pouvant atteindre localement jusqu'à 400 mm selon le CMRS de La Réunion, sont anticipés. La sortie en mer entre Mananjary - au nord et Farafangana - au sud est envisagée pour mardi soir. A cet effet, toute activité en mer est interdite entre Maintirano et Toliara, avec la bande pluvieuse associée à la tempête ayant déjà impacté les Régions de Menabe et Atsimo-Andrefana. Les autorités maritimes mettent en garde les habitants de Maintirano et Toliara, les priant de ne pas s'aventurer en mer jusqu'à l'écartement total du danger. La population est vivement encouragée à se conformer strictement aux consignes émises par les autorités locales.
Carinah M.

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La nuit du 31 décembre 2023 au 1er janvier 2024, et malgré une averse, deux personnes ont trouvé la mort au cours d'un accident de la circulation. A commencer par la perte tragique d'une mère de famille qui fut tuée sur le coup lorsqu'une voiture de marque Fiat l'a renversée à Anosy, vers les premières heures de la matinée, hier. Le drame s'est produit sous les yeux du petit garçon de la victime. Le comble, c'est que le chauffard a pris la fuite.
Dans la nuit du dimanche dernier, un homme de 60 ans a également succombé à la suite d'un accident de voiture, et ce, malgré les tentatives des médecins de l'HJRA de le sauver.
A part ces pertes en vie humaine, on a assisté à un cortège de personnes venues se faire consulter pour différents motifs à l'hôpital d'Ampefiloha. Aussi, sur une centaine de patients, seule une poignée a dû être hospitalisée. Contrairement à ce qu'on est habitué à voir, ce sont cette fois-ci les blessés victimes des accidents dits à responsabilité civile qui arrivent en tête, avec une quarantaine de cas. Cependant, seules trois personnes ont dû être hospitalisées. Comme d'habitude, les bagarres en relation avec la prise d'alcool ou de chanvre constituent le plus grand nombre du lot. Arrivent en deuxième position, les accidents de la circulation(AC), soit une vingtaine de cas. Seule une personne a été toutefois hospitalisée. Encore une fois, les utilisateurs de motos ont été sempiternellement pointés du doigt. Heureusement, aucun cas grave n'a été déploré.
A peu près le même nombre de cas que les AC pour les accidents domestiques.
Par ailleurs, trois personnes ont été admises au service des urgences de la réanimation médicale ou Reamed de l'HJRA pour coma éthylique entre la nuit du 31 décembre dernier au matin du 1er janvier 2024.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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