Publié dans Politique

RN44 - Début des travaux Amboasary Gare – Vohidiala, prévu cette année

Publié le lundi, 06 janvier 2020

Pour la toute première fois depuis son histoire, la RN44 avec ses 160 km qui, rappelons-le, a fait l’objet d’un « Velirano » du Président Andry Rajoelina durant sa campagne présidentielle, va enfin être réhabilitée intégralement sur toute sa longueur. Le Gouvernement malagasy a, aujourd’hui, trouvé les financements nécessaires pour prendre en charge sa totale et effective rénovation via ses propres ressources internes et la concurrence des partenaires tels que la Banque mondiale.

En effet, la Banque mondiale a signé un accord de financement pour des travaux de bitumage de la RN44 sur près de 113 km pour un montant de plus de 65 milliards d’ariary. Les travaux sur les premiers 40 km reliant Marovoay (PK20) à Amboasary Gare (PK60) ont déjà été entamés et sont assurés par l’entreprise CGC (China Engeneering Corporation). Les 73 km restants, qui font l’objet du Projet d’Appui à la Connectivité des Transport (PACT) partant d’Amboasary Gare (PK60 jusqu’à Vohidiala (PK 133), donnent lieu actuellement à un appel d’offres quant à son exécution et devraient débuter cette année 2020.

Par ailleurs, les fonds propres du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP) prendront en charge, pour un montant de près de 21 milliards d’ariary, les travaux non financés, comme par exemple la construction d’un radier alvéolé à Lohafasika (PK160) ou le bitumage de la bretelle menant à l’Aéroport d’Ambatondrazaka et la réalisation très attendue de l’aménagement de la chaussée et la construction d’un radier à Manaingazipo, point noir bien connu des usagers de la RN44. Ces travaux financés par le MAHTP sont actuellement en cours de réalisation.
Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, maître d’ouvrage de l’ensemble de ce grand projet, travaille activement et effectivement, et ce afin que la RN44 soit bien partie pour ne plus rester à l’état virtuel de la promesse. D’ailleurs, de nouvelles normes et structures de chaussées ont été établies dorénavant pour avoir des infrastructures routières de qualité et durables.

Les rizières de l’Alaotra seront ainsi enfin accessibles, et les produits de cette région pourront facilement être écoulés à travers toute l’île, ce qui permettra de progresser vers la réalisation d’un autre Velirano d’atteindre une autosuffisance alimentaire.

Les 160km pour aller à Ambatondrazaka ne seront plus, pour très bientôt, qu’un trajet de trois heures et quelques, contre un calvaire de huit heures de route auparavant. Charge à la population malagasy, d’ensuite respecter ces infrastructures et d’en user de façon citoyenne afin qu’elles durent et perdurent pour être des « Fotodrafitrasa ho lovain-jafy ».

Durant des années, la Route nationale 44 reliant la ville de Moramanga à Ambatondrazaka a fait couler beaucoup d’encre et a été sujet de débats et discussions houleuses. Politiciens et dirigeants d’antan ont fait pratiquement de cette route, longue de 160 km, leur cheval de bataille électorale.
La Région d’Alaotra Mangoro comme nous le savons tous, constitue le principal grenier à riz de Madagascar et cette route sera l’artère principale qui reliera cette région aux autres parties de la Grande île. Mais force est de constater que jusqu’ici, elle restait quasiment impraticable durant la saison des pluies. Et pourtant, depuis plusieurs décennies, ce ne sont pas les financements qui ont manqué, annonçant très souvent des débuts de travaux sur telles ou telles portions à grand renforts de discours tout aussi éphémères que les travaux effectifs.

De nombreuses études ont été réalisées sur les points les plus critiques de la RN44, comme ce fut le cas par exemple entre 2006 et 2008 pour la mise en place de couches de roulement sur 81 km sans pour autant aller jusqu’au bitumage ou la construction de plusieurs ponts en 2012. Mais jamais cet axe n’a été traité dans la totalité de ses 160 km, malgré les nombreuses demandes répétées et justifiées des nombreux usagers.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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