Publié dans Société

Fête foraine - Quid des mesures de sécurité ?

Publié le mardi, 20 septembre 2022

Une grande roue de manège s'est effondrée sur une clôture en béton et a blessé 3 enfants au jardin Filao, dimanche dernier dans la ville des fleurs. Face à cette situation, la Commune urbaine de Mahajanga a pris une décision de suspendre provisoirement tous les jeux à caractère dangereux. Les enfants blessés, quant à eux, ont déjà reçu des soins adéquats et sont hors de danger. Mais cela a engendré un traumatisme pour d'autres enfants ainsi que les amateurs de ce jeu. Depuis cet incident, beaucoup se posent la même question : qu'en est-il de l'assurance et la sécurité des enfants et  adolescents ? D'ailleurs, il a été constaté durant les fêtes foraines que les matériels sont déjà très vétustes et soudés les uns sur les autres. 

 

Selon Mahery, un organisateur de fête foraine à Andranovelona-Ilafy, il est important de bien vérifier les équipements avant leur utilisation, et ce afin d'éviter qu'un tel drame se reproduise. « Nous avons toujours pensé à la sécurité des enfants avant tout. En évitant la surcharge, nous vérifions régulièrement les joints et les ceintures de sécurité, sans oublier les serrures. La surcharge ou encore le surpoids sont en général la cause de l'effondrement de  la "grande roue". Il y des manèges qui sont appropriés aux enfants, aux adolescents et même aux adultes. La majorité des matériels sont déjà hors d'usage et il vaut mieux multiplier les entretiens puisque nous ne pourrions pas cesser nôtre activité », déclare-t-il. 

Quant aux parents, ils souhaitent une collaboration avec les Communes ou autorités locales pour contrôler ces matériels. « Cette fois-ci, le pire a été évité. Mais nous ne voulons plus que cette situation se reproduira dans le futur. En réalité, il est impossible d'interdire ces jeux. C'est devenu un passe-temps pour les enfants et adolescents, même dans les petits villages », soutient une mère de famille.  

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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