Publié dans Culture

Auditorium HAVORIA - Un autre exploit du ministère de la Communication et de la Culture

Publié le mercredi, 27 octobre 2021

Marquer l’histoire. Le ministère de la Communication et de la Culture, mené par Lalatiana Andriatongarivo, laisse son empreinte. La pose de la première pierre de l’Auditorium « Havoria » et du Musée de conservation de l'histoire de l’audiovisuel a eu lieu, hier, dans la cour de l'ORTM Anosy. Andry Rajoelina a honoré de sa présence la cérémonie.

Coïncidant avec la célébration de la Journée mondiale du patrimoine de l’audiovisuel le 27 octobre, le début des travaux de construction a démarré également hier. Une célébration particulièrement marquée par l'importance de sauvegarder et de protéger les enregistrements audio et vidéo ou les supports médiatiques en tant que patrimoine. Durant son discours, la ministre a indiqué que la construction de l'Auditorium « Havoria » est un projet élaboré et développé par le MCC basant sur les « Nouveaux projets émergents » (NPE), et qui doivent également être entrepris par tous les départements ministériels. « Le but d'avoir une telle infrastructure est avant tout de stocker les trésors médiatiques et de valoriser le patrimoine de l’audiovisuel malgache, ainsi que d'avoir un local répondant aux normes requises », a expliqué la ministre Lalatiana Andriatongarivo. Le Musée, quant à lui, conservera et exposera les matériels, les films et enregistrements sonores qui ont marqué l'histoire de l'ORTM depuis sa création en 1931.

Enième

Une autre infrastructure sera ainsi bâtie dans l'enceinte de l'Office de la Radio et de la Télévision publique de Madagascar. Un lieu connu  comme étant le témoin de l'histoire de Madagascar, et le centre de la retransmission de toutes les informations et les grands évènements marquants de l'histoire que ce soit  politique, social, économique, culturel ou sportif. Le Musée exposera des matériels audiovisuels utilisés dans les médias publics, ainsi que des expositions de films et d'enregistrements audio de l'histoire du pays. La grande salle d' « Havoria » pourra accueillir jusqu’à 700 personnes assises, et d’autres types de manifestation culturelle pourront y être présentés car celle-ci répond aux normes internationales tant au niveau de la sonorisation que les différents équipements. Enième construction d’infrastructures de la part de la MCC si l’on ne cite que celle d’un bâtiment comportant un auditorium destiné aux spectacles et à la diffusion cinématographique dans la province d’Antsiranana. Une autre grande salle pouvant accueillir jusqu’à 550 personnes. S’ajoutant une salle d’exposition, sans oublier la pièce consacrée à la bibliothèque qui constitue une branche locale de la Bibliothèque nationale de Madagascar dans la partie nord de la Grande île. A noter que "Havoria" est un mot qui vient de la partie sud de Madagascar. Il décrit les rassemblements familiaux et communautaires, que ce soit dans la joie ou le malheur.

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff