Publié dans Culture

Littérature  - « Tsenaben’ny boky » attire l’attention du public  

Publié le vendredi, 12 novembre 2021

Pari réussi. C’est ce qu’on peut dire de la foire du livre « Tsenaben’ny boky » qui se clôturera aujourd’hui dans la grande cour de la Bibliothèque nationale, située à Anosy. Depuis la première journée, l’évènement a enthousiasmé une quarantaine de romanciers, conteurs, poètes, dramaturges, animateurs et éditeurs. Dès l’ouverture des portes, le public commençait sa promenade entre les stands, à la découverte des nouveautés.

Tous les jours, des visiteurs et surtout des groupes d’écoliers et déambulaient en un flux aussi dense que continu.  A l’heure où liseuses, smartphones et tablettes s’installent à nos chevets, « Tsenaben’ny boky » a tout de même réussi à attirer du monde. Un salon qui se déroule dans une ambiance que l’on peut qualifier d’enrichissante et à la fois studieuse.

Les auteurs ont été, en permanence, sollicités pour apporter des explications sur leurs ouvrages. Et les visiteurs n’étaient que détendus et à l'écoute des éclaircissements. La présence de poètes et chanteurs proposant des programmes d’animation en continu ont, entre autres, contribué à la satisfaction des attentes et désirs des intervenants. D’une manière globale, les auteurs, éditeurs et lecteurs semblaient satisfaits de cette foire, et cela malgré l’insuffisance des ventes réalisées. « Tsenaben’ny boky » va fermer ses portes et les livres retournent  dans les librairies et bibliothèques. Espérons que le public et les lecteurs en fassent de même car le Salon passe, mais les librairies et les bibliothèques restent. Rendez-vous l’an prochain pour une autre édition de « Tsenaben’ny boky ».

Si.R

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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