Publié dans Culture

Littérature - Le CLAC Miarinarivo gâté par l’OIF

Publié le mercredi, 08 décembre 2021

Le représentant permanent de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Madagascar avec en tête Léonard Emile Ognimba, et le directeur général de la Bibliothèque nationale de Madagascar, Njaka Raonison, ont visité le Centre de lecture et d'animation culturelle (CLAC) de Miarinarivo, hier. Une descente qui entre dans le cadre du projet « Ndao Hamaky boky » qu’on peut traduire littéralement par « Lisons des livres » initié par le ministère de la Communication et de la Culture qui vise à faire renaître l'amour de la lecture chez les jeunes.

Durant cette visite, L'OIF a fait don de livres à ledit Centre, des livres destinés à aider les élèves et qu’ils peuvent utiliser à tout moment, en temps voulu. Et pour satisfaire les étudiants de Miarinarivo, cette organisation a également offert des tablettes déjà remplies, rentrant dans le cadre de l'installation de la bibliothèque virtuelle à Madagascar. De son côté, la Bibliothèque nationale par le biais du Dg n’a pas manqué de remercier l’OIF pour l’intérêt qu’elle porte à l’égard de l’éducation surtout que la collaboration ne s’arrête pas sur cette donation mais va également en la recherche de moyens efficaces dans l’enseignement de la langue française.

Appui

Il est à noter qu’il existe encore des lacunes en ce qui concerne l’apprentissage du français au niveau des élèves. Ces dons de livres et tablettes permettront sans doute de trouver les solutions pour faciliter l’apprentissage de la langue française. Le MCC et le BNM espèrent que cette collaboration se poursuive et apportera ses fruits d’ici peu. De mémoire, le CLAC ou Centre de lecture et d'animation culturelle est une branche de la Bibliothèque nationale qui favorise le partage et la diffusion du passage de la lecture à Madagascar. En effet, il existe 27 branches réparties dans toutes les régions de la Grande île dont l'objectif est de promouvoir l'alphabétisation, d'accompagner et de former les agents en charge des Centres. Mais surtout, inciter les jeunes à aimer la lecture.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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