Une grande œuvre vient secouer le monde de la littérature malagasy. Le livre intitulé ''Tombokavatsan'ny Haisoratra'' écrit par une centaine d'écrivains malagasy issus de l’association Havatsa-Upem vient de sortir officiellement hier. Selon le président de cette association, Hajaina Andrianasolo, la préparation de cette grande œuvre littéraire rassemblant les écrits d’une centaine d’auteurs a duré plus de cinq années. Il se compose de cinq cent soixante-dix (570) pages, et comporte sept (7) titres répartis en genres littéraires tels que la poésie, l’art oratoire, de l'analyse, des romans d’histoire, des œuvres théâtrales mais surtout des écritures comprenant les écrits des écrivains encore vivants. A ce sujet, les lecteurs pourront apercevoir les œuvres de Célestin Andriamanantena, Hajaina Andrianasolo, Ener Lalandy, Rado, Razafiarivony Wilson, Madera, RHA.Nary, Ranjatohery Harilala... A noter que « Tombokavatsan’ny Haisoratra » fait partie du monument marquant le 70e anniversaire de Havatsa-Upem. Rarissime du domaine de l’édition à Madagascar, ce livre marque l'histoire de la littérature malagasy. « Le principal objectif de l’association à la sortie cet ouvrage est de faire en de sorte que les lecteurs puissent redécouvrir le travail des auteurs mais surtout d’acheter les autres livres qui sont édités par tous les écrivains qui ont travaillé sur «Tombokavatsan’ny Haisoratra », a expliqué le président de l’Havatsa-Upem.
Poésie partout
Le 21 mars est la date désignée par L’UNESCO pour célébrer la Journée mondiale de la poésie. A Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture a choisi de marquer l'événement, hier, dans l’enceinte de l’Ivokolo Analakely, salle Charles Ravaloson. Et comme chaque année, des récitals de poésie des membres de Havatsa-Upem ont émerveillé cet événement. En effet, de nombreux amateurs d'art dont des écrivains, des poètes, et des membres de l'association Havatsa-Upem se sont réunis dans la salle où la représentation d’une pièce de théâtre intitulée « Ahy ny Safidy » et des récitals de poèmes ont fait vibrer l’Ivokolo Analakely, le temps d’un après-midi.
Sitraka Rakotobe