Publié dans Culture

Levée des interdictions de concert - Les organisateurs événementiels jouent la prudencefrd

Publié le vendredi, 25 mars 2022


Libre-circulation. Les producteurs et organisateurs événementiels ainsi que les artistes peuvent maintenant remettre le son. Effectivement, après plusieurs mois durant lesquels chaque concert ne pouvait pas accueillir plus de 100 spectateurs en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19, plusieurs discothèques ont été contraintes de fermer leurs portes. Des grandes salles et lieux de spectacle sont même devenus presque hantés.
Cette époque est désormais révolue. Le Gouvernement a levé ce mercredi les mesures sanitaires qui avaient muselé le monde de la musique et les manifestations culturelles. Une bonne nouvelle qui réjouit les acteurs culturels. Néanmoins, ces derniers restent quand même prévoyants, ce qui les pousse donc à rester prudents, tout en essayant de rattraper les manques à gagner durant la crise sanitaire. Certes, le public malagasy n’a pas perdu la soif d’assister à des concerts, mais seulement les organisateurs restent inquiets par rapport aux traces laissées par la crise liée au coronavirus, accompagnée d’une crise économique assez profonde. « Evidemment, c’est une bonne chose de pouvoir à nouveau organiser des grands shows. Ces plusieurs mois de mesures sanitaires nous ont vraiment anéantis. Jusqu’à aujourd’hui, les pertes financières laissent toujours des traces. Depuis hier, nous avons de nouveau l’autorisation d’organiser des concerts. Mais ce n’est pas évident pour autant d’entamer plusieurs concerts cette année pour compenser nos pertes. Il ne faut pas oublier que le public est également touché par cette crise. Par conséquent, tout le monde ne pourra pas se payer tout de suite un ticket pour assister à un concert. Il faudra bien gérer le calendrier et opter pour une bonne stratégie afin d’obtenir un résultat financier satisfaisant », déplore Tahina, responsable au sein du Live Prod.
Ainsi, pour cette année, cette maison de production a décidé de ne réaliser que deux grands concerts au Palais des Sports, Mahamasina. D’après un autre organisateur événementiel, cela s’explique d’abord par une modification de la vie quotidienne. « Après deux ans de crise sanitaire, les gens ont pris d’autres habitudes. Ils passent plus de temps à chercher leur pain quotidien à cause de la difficulté financière. Pour cette année, nous avons décidé de ne rien organiser », lance un agent de la maison de production Best Pro. Bien sûr, ils sont nombreux à être ravis de la réouverture des grandes scènes de spectacle. Par contre, tous ont décidé de jouer la carte de la prudence en raison de la crise économique que le pays traverse. Quoi qu’il en soit, depuis la levée des restrictions sanitaires, plusieurs concerts sont en vue, surtout pour le mois prochain, à l’instar d’un grand spectacle qui se tiendra à Antsonjombe pour fêter le lundi de Pâques, ou encore le concert de l’humoriste Francis Turbo au CCEsca Antanimena, organisé par LH Pro. 
Sitraka Rakotobe












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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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