Publié dans Culture

Musique - Tiana Prisca dans la cour des grands

Publié le lundi, 29 août 2022

Dans l’univers musical malagasy, il existe une multitude de talents tout aussi particuliers les uns que les autres. Parmi les pépites que nous avons découvertes récemment figure Tiana Prisca. Agée tout juste de 20 ans, cette jeune chanteuse sera sans aucun doute la nouvelle voix  de la musique Pop, Rnb et Afrobeat et sur laquelle on pourrait compter. Et oui, elle fait partie des nouvelles étoiles montantes de la musique urbaine. Soutenue par ses proches, la jeune artiste poursuit des cours de chant et de piano dès l’âge de 10 ans.

Deux ans plus tard, Tiana Prisca s’est inscrite à Aria Academy  afin de poursuivre ses études musicales. Deux années plus tard, elle a pris conscience de la performance de sa voix quand celle-ci mue à son adolescence. Dès lors, le chant a pris une grande place affective dans sa vie, si bien qu'à l'âge de 14 ans, elle a participé à quelques concours de chant initiés par l’Alliance française dont le « Concours national de la chanson française », ou encore des compétitions créées par des chaînes de télévision locales, à l’instar de « Pazzapa boys and girl » ou encore « La voix d’or ». En 2018, elle a de nouveau participé au concours « Pazzapa Young », d’où sa performance qui lui a permis de décrocher la première place. Depuis, elle s’est empressée de lancer sa carrière et de jouer dans la cour des grands. A l’aise avec le piano, la jeune star décide d’écrire elle-même ses propres chansons. Aujourd’hui, elle a 10 chansons à son actif dont 4 d’entre elles sont déjà disponibles en clips vidéo, notamment « Ray tsitoha » sortie en 2018, « Tafasaraka » et « Fitia ho doria » en 2020 et récemment « Love aminao » qui cartonne déjà dans les plateformes musicales. Certes, ce sont ces tubes qui ont propulsé la carrière de Tiana Prisca. Cependant, elle s’est fait également connaître par un large public en chantant à l’occasion de nombreuses autres manifestations.

Avenir

Voilà, si vous ne la connaissiez pas, c’est à présent chose faite. Tiana Prisca, ce n’est pas seulement un très beau parcours, mais c’est bien plus que cela. La musique et une voix pourraient parfois apporter bien plus que l’on croyait. Elle vous fait ressentir des frissons, vous console, vous envoie des étoiles dans les yeux et des petits papillons au ventre. Si la chanteuse a encore du chemin à parcourir, que ce soit sur scène ou dans les studios, sa voix laisse cependant entrevoir de belles promesses. Ses principales préoccupations consistent à enrichir et diversifier son répertoire, de même qu’à ciseler son style et son image. Comme toute chanteuse qui se veut une place dans la famille des grands artistes, Tiana Prisca s'engage également à donner le meilleur d’elle-même pour satisfaire ses fans. Cette année, elle a plusieurs projets en tête. Mais pour le moment, elle se consacre à son premier grand concert en solo qui se tiendra le 5 novembre prochain. Cependant, aucune information n’a été communiquée concernant le lieu ni l’heure du début de ce spectacle. Le public sera certainement avisé sur ce sujet dans les prochains jours. En tout cas, c’est ce que Tiana Prisca a affirmé. A rappeler que la jeune star travaille avec « Jejy Music Orchestra and Choir » dans la réalisation de ce show. Pour elle, l'aventure ne fait que commencer et tout laisse à croire que le meilleur reste à venir…

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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