Publié dans Culture

Ambohimanga Rova - Le Festival « Angaredona » bat son plein

Publié le mardi, 20 septembre 2022

Le village d’Ambohimanga Rova est en effervescence. Le coup d’envoi de la 17ème édition du Festival « Angaredona » vient de débuter à la villa Zo & Aina, lundi dernier. Un événement pour dévoiler au grand public la diversité culturelle ainsi que les différents types de chants et de rythmes musicaux qui font la richesse de la Grande île. Cette ouverture de cérémonie a été marquée par la participation de plusieurs artistes venus de la Capitale et des autres Régions. Dès le lancement des festivités, tous les ingrédients étaient déjà réunis pour que les 7 jours d’« Angaredona » représentent une grande fête. Comme il a été prévu, des musiciens, chanteurs ou encore des danseurs professionnels n’ont pas manqué au rendez-vous, devant un public enthousiaste et venu en très grand nombre. 

 

Malgré le fait que cet évènement n’ait pas eu lieu durant quelques années, tout le monde était content de se retrouver pour cette nouvelle édition. En plus de diverses interventions et animations sur les lieux, Donah Sahondrafine, l’un des fils laissés par la regrettée Sahondrafine, a eu la tâche et le privilège d’ouvrir les festivités à travers les sons de son accordéon et son violon. Et en deuxième partie de cette ouverture, le groupe Manan’ara a rivalisé joyeusement les autres artistes venus sur place, en jouant durant près d’une heure le rythme « Bà gasy ». En outre, l’assistance était aussi éblouie et étonnée par la prestation du groupe « Apongavato ». Cette bande, selon son histoire, est une génération issue des fameux « Vazimba »,  premiers habitants  de l’île, originaire du village appelé Mahatamoana à Betafo. Sa particularité, ce groupe utilise des pierres comme instruments de musique. Bref, ce festival est une opportunité de découvrir des ingéniosités musicales dans une bonne humeur communicative, teintée d’une ambiance intense. 

Charme 

Dès les premières notes jouées lundi, le public a compris que le site d’Ambohimanga Rova va devenir pour quelques jours un temple de découverte de la culture et du patrimoine malagasy. D’ailleurs, l’objectif initial ce cet évènement culturel consiste à revitaliser, préserver et valoriser la diversité et la richesse de notre patrimoine culturel. En tant qu'artiste fondateur de l’« Angaredona », Rajery et son groupe ont également pris part lors de cette cérémonie d'ouverture. A noter que d’autres activités et spectacles animés par une pléiade d’artistes - si l’on ne cite que Lola, Mbola Talenta ou encore Zaza Kanto… - attendent encore les visiteurs pendant les jours restants du festival, c’est-à-dire jusqu’au 25 septembre prochain. Pour les festivaliers, c’est le temps de retrouver les éléments qui font le charme de cet événement, à savoir l’esprit de partage, de sensibilisation et d’éducation sur la valorisation du patrimoine national, sans oublier la préservation de l’environnement.  

Le festival « Angaredona » a aussi comme principe de participer au développement du secteur touristique à travers la promotion de la culture malagasy. Raison pour laquelle le fait d’accueillir un événement d’une telle envergure demeure une fierté pour un village et la population qui y vit. Et le maire de la Commune d’Ambohimanga Rova n’a pas caché sa joie. « Ce festival se tient à Ambohimanga pour la troisième fois depuis son existence. Nous sommes prêts à accueillir cet événement chaque année. D’ailleurs, le festival "Angaredona" est l’un des facteurs de développement de cette Commune », a-t-il déclaré lors de son discours. Outre l'aspect musical, le festival « Angaredona » est aussi un événement qui va marquer le secteur du tourisme. A cet effet, afin de montrer sa collaboration, Zà Tours organise une visite d’Ambohimanga Rova à pied, à moto, à vélo ou encore en charrette. Une nouvelle aventure à découvrir sur place !

Sitraka Rakotobe

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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