Publié dans Culture

Evénement - Le Salon de la gastronomie a tenu ses promesses

Publié le dimanche, 02 octobre 2022

Un public nombreux, un large choix de produits, des animations et une météo de rêve. Tous  les ingrédients étaient réunis à l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), située à Andavamamba, pour que la huitième édition du Salon de la gastronomie soit une réussite. Après deux années de disette suite aux crises sanitaires liées à la Covid-19, les organisateurs et partenaires  n’ont pas failli à leurs missions pour ce grand retour. Ainsi, il a été démontré une fois de plus, n’en déplaise à certains, que ce salon était la plus grande manifestation culinaire de la Capitale. 

Depuis son ouverture, le public affluait dans les allées du salon concentrant plus de 40 exposants. L’événement qui a fermé ses rideaux samedi dernier a attiré autour de 3.000 visiteurs où les ventes ont bien fonctionné pour les participants. Chaque stand était l’occasion d’un voyage gustatif à la rencontre de passionnés qui ont fait partager leur savoir-faire et déguster leurs œuvres. Différents produits tels que du chocolat, épices, miel, yaourt, sucrerie, vanilles et bon nombre d’autre délices qui font la richesse de Madagascar y ont fait une excellente figure, et il était parfois difficile d’approcher les stands tant la foule était au rendez-vous. 

Durant ces trois jours du Salon de la gastronomie, le contact avec les visiteurs était primordial pour les exposants. Conseils, échanges de recettes, mais aussi des séances de dégustation ont séduit les visiteurs. Pour les passionnés de la bonne cuisine, des conférences, rencontres et ateliers sont également organisés. A noter que cet événement a été parrainé par le chef Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française et le chef Lalaina Ravelomanana, ambassadeur de la gastronomie malagasy 

Vitrine 

Le Salon de la gastronomie représente une vitrine de la diversité  locale. Cet évènement rend hommage à l’art culinaire et offre une plateforme de valorisation des jeunes entrepreneurs du secteur. Il est également un lieu de découverte et d’échange avec les représentants des métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Pour cette huitième édition, le salon a laissé place à la jeunesse malagasy engagée dans la production et la transformation culinaire et agroalimentaire, en accompagnant ses initiatives, tout en poursuivant l’initiation du public aux pratiques innovantes dans ces domaines. Bref, une fois de plus, cet évènement a dévoilé ce qui se fait de mieux en matière de grande cuisine. Professionnels, clients, fournisseurs, et toute la fine fleur de l’art culinaire se sont rassemblés pour faire de cet événement un succès. 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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