Publié dans Culture

« Star Academy » - Anisha en mauvaise posture

Publié le vendredi, 11 novembre 2022

La représentante de Madagascar au concours de « Star Academy » est en danger. Pour la première fois, la candidate malagasy sera assise sur le banc des nommés. Cette chute est due à son interprétation du morceau « Au soleil », une chanson de Jenifer. En effet, Anisha n’a pas vraiment séduit les cinq juges lors de la troisième séance d’évaluation.

Certes, notre candidate possède un énorme potentiel artistique. Cependant, avec des adversaires de haut niveau, tous bourrés de talent, la compétition s’annonce de plus en plus rude à chaque étape. Aussi, l’avenir d’Anisha est maintenant entre les mains de ses fans, du public français, mais surtout de la diaspora malagasy en France. A cet effet, la jeune femme encourage tous ceux qui l’ont déjà suivie de continuer à voter pour elle. 

En tout cas, Anisha est déjà une preuve vivante que le talent malagasy mérite sa place dans l’industrie musicale internationale.  Après l’annonce de sa nomination sur les réseaux sociaux, la candidate a reçu des pluies d’encouragement et de soutien venant de ses compatriotes malagasy. Rappelons que cette candidate, avec sa voix à la fois puissante et suave, a déjà réussi à impressionner les membres du jury tels que Michael Goldman, Pierre de Brauer, Adeline. Une fois, elle a fait jaillir de l’émotion avec une reprise personnelle d’un titre de Serge Lama, la fameuse  chanson intitulée « Je suis malade ». A cette occasion, elle a déchainé les passions sur les bancs des membres du jury. Agée de 22 ans, Anisha a marqué l’esprit du jury et des téléspectateurs depuis son arrivée dans la « Star Academy 10 ». Ce soir, lors de la troisième prime, notre star en éclosion chantera avec Patrick Fiori pour éblouir à nouveau les juges de la compétition. A noter qu’Anisha est nommée aux côtés des candidats Julien, Stanislas et Tiana. Espérons que notre talentueuse candidate puisse continuer l’aventure. D’ailleurs, il reste encore de nombreuses épreuves à parcourir. Nous lui souhaitons bonne chance pour le « prime » de ce soir qui sera diffusé sur la chaîne TF1. 

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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