Publié dans Culture

Festival du rire « Jôkôsô » - Pari réussi pour les humoristes 

Publié le lundi, 21 novembre 2022

Fin de la rigolade. Le festival du rire « Jôkôsô » a fermé ses rideaux dimanche avec le dernier concert qui s’est tenu au Kudéta sis à Anosy. Les organisateurs ont été satisfaits de cette édition qui a été un grand succès. Durant quatre jours d’affilée, de fervents jeunes humoristes ont animé divers lieux de la Capitale tels que l’AFT Andavamamba, l’IKM Antsahavola, Kudéta ou encore Madagascar Underground.

Une vingtaine de comédiens à l’instar de Barhone, Eric et Honorat (« Fou hehy »), Francis Turbo mais surtout des jeunes talents tels que Orimah Sarobidy, Aina Maharavo, Raitra Belawayks Finengo et bien d’autres ont fait rire de joie le public venu nombreux.  La prestation et le professionnalisme de ces nouveaux talents d’humoristes ont surpris les spectateurs. « C’était quatre jours d’animation consacrés à l’humour. Un grand bravo pour le collectif Gasy Stand Uppers, Be-Tige et tous leurs collaborateurs. J’espère que les organisateurs continueront de réaliser d’autres spectacles », s’enthousiasme Ranto Ratovondrahona, un spectateur. 

A en déduire que les programmateurs ont concocté une affiche alléchante où les poids lourds de l’humour ont côtoyé les nouveaux talents œuvrant dans ce domaine. Le collectif « Gasy Stand Uppers » et  le centre IKM continuent de soutenir les jeunes talents mais également de leur donner l’opportunité de monter sur scène. Depuis quelques années, le domaine de l’humour a pris davantage d’envergure à Madagascar. Néanmoins, peu d’évènements sont organisés pour promouvoir les jeunes humoristes ayant du talent. Par contre, le Festival du rire « Jôkôsô » représente une opportunité pour eux afin qu’ils puissent montrer leur savoir-faire devant le public. Cette deuxième édition a été une réussite. Tout a été prévu pour que ce festival allie qualité et originalité. Le public espère que la prochaine édition de « Jôkôsô » attirera encore plus de jeunes talents…

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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