Publié dans Culture

« Star Academy 2022 » - Anisha sur le toit de la France 

Publié le dimanche, 27 novembre 2022

Une star est née. Anisha a remporté haut la main la finale de la « Star Academy 2022 » samedi soir. « Misaotra betsaka ». Tels sont les premiers mots qu’Anisha a prononcés lors de l’annonce du grand vainqueur de la dixième édition de concours « Star Academy ». Et oui, l'aventure « Star Academy » de cette année a pris fin samedi soir après six semaines de compétition. L’émission de télé-crochet produite par TF1 a baissé ses rideaux sur une prime finale où 4 candidats se sont affrontés sur scène. Il s’agit de Louis, Léa, Enola et Anisha. Les deux premiers ont été éliminés dès la première partie du show télévisé et ont ainsi laissé les deux jeunes femmes montrer leurs talents dans un face-à-face final. 

Dans ce dernier duel, Anisha à réussi à toucher le cœur de nombreux téléspectateurs français et des diasporas malagasy grâce à la chanson « Hallelujah » de Léonard Cohen. Un morceau qu’elle a interprété avec brillance et tant d’émotion. Bref, le public s’est laissé emporter par la douceur de sa voix et le charisme qu’elle dégage. Aussi, le résultat annoncé par l’animateur Nikos Aliagas était sans appel : 57 % des suffrages pour Anisha, 43 % pour sa concurrente Enola. 

Anisha, la candidate malagasy âgée de 22 ans, remporte ainsi la grande victoire de cette édition parmi les 13 candidats sélectionnés au départ. « Misaotra betsaka, merci beaucoup ! Cette aventure a changé ma vie et va changer ma vie », a déclaré Anisha toute émue, en recevant son trophée. Enola et Anisha ont donné le meilleur d’elles-mêmes lors de prestations époustouflantes, mais la victoire est revenue à la chanteuse malagasy. Anisha empoche ainsi les 100.000 euros et va bénéficier du contrat pour la réalisation d’un album avec le label de disques Sony Music. Il s’agit d’une victoire bien méritée pour elle car avec sa voix à la fois puissante et suave, Anisha a déjà réussi à impressionner les membres du jury, notamment Michael Goldman, Pierre de Brauer, Adeline. Dès le premier prime, elle a laissé le public sans voix et a fait jaillir de l’émotion avec une reprise personnelle d’un morceau de Serge Lama, à savoir la fameuse chanson intitulée « Je suis malade ». Et pour la finale, Anisha a enfoncé le clou avec la reprise de la chanson de Léonard Cohen « Hallelujah ».

Avenir certain 

Anisha Jo rejoint en conséquence la famille des talents malagasy qui ont brillé sur la scène internationale tels que Margherita - gagnante du concours « The Voice », Lalatiana, Njava, Minah Bolimakoa, Erick Manana, Rajery ou encore Théo Rakotovao au Prix Découvertes-RFI, D-Lain - vainqueur du « Castle Live Opera », Shyn Afrima et Denise - gagnante d’« Island Africa Talent »,… Avec sa participation à la compétition « Star Academy », Anisha a pu bénéficier d'un coup du projecteur, même si au quotidien, elle était plutôt discrète et peu présente à l’écran par rapport à ses camarades qui avaient des caractères plus affirmés. Toutefois, durant les primes, plusieurs artistes ont déjà exprimé leur souhait de collaborer avec elle, à l'instar de Slimane qui lui a proposé de le rejoindre sur sa tournée, ou de Claudio Capéo, qui l'a invitée pour une collaboration sur son prochain album. La chanteuse Camélia Jordana lui a également écrit une chanson. Il faut noter que les chanteurs Christophe Maé, Lara Fabian, Nolwenn Leroy, Soprano ainsi que Michel Polnareff étaient également présents sur scène avec les quatre finalistes. Lors de la remise du trophée, c'est le parrain de la soirée lui-même, à savoir le chanteur Robbie Williams qui a remis la statuette de la « Star Academy 2022 » à la grande championne Anisha.

 

Sitraka Rakotobe 

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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