Publié dans Culture

Musée de la photographie de Madagascar - Un café-histoire avec Michèle Rakotoson

Publié le lundi, 09 janvier 2023


Un rendez-vous pour les adeptes de la littérature et les dévoreurs de livres. La grande écrivaine Michèle Rakotoson présentera son livre, ce samedi 14 janvier 2023, lors d’un  dynamique et engagé café-histoire intitulé « Ambatomanga, récit autour de la guerre de 1895 ». Elle sera au Musée de la photographie de Madagascar, situé à Anjohy,  pour animer une rencontre et un échange littéraire fort intéressant à l’occasion de la promotion de son livre « Ambatomanga, le silence et la douleur ».
Aussi, ce café-histoire s’articulera autour du domaine de la littérature, notamment le travail de cette auteure. A cette occasion, Michèle Rakotoson effectuera des échanges avec lecteurs. Ce sera une opportunité de plonger dans l’ensemble de ses œuvres, en suivant le cours de sa vie et son évolution dans le domaine littéraire pour les personnes qui la connaissent déjà, ainsi que ceux qui souhaitent la découvrir. Elle sera également disponible pour répondre aux questions à propos de son dernier livre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur ». La rencontre débutera à 10 heures du matin. Pour les intéressés, ce sera également une autre occasion de rencontrer cette écrivaine pour une séance de dédicace.
Auparavant, l’exposition baptisée « Une femme de lettres » qui s’est tenue durant quatre semaines a été conçue pour permettre aux jeunes de mieux s’informer et de se familiariser avec cette auteure qui a marqué l’histoire de la littérature malagasy. Rappelons que son roman « Ambatomanga, le silence et la douleur » est inspiré de faits réels relatant la guerre de 1895. Ce livre raconte ainsi le tracas et les inquiétudes d’un peuple face à une guerre qui s’était soldée par la colonisation. Il conserve encore jusqu’à aujourd’hui toute sa force saisissante. Sorti au mois de mai 2022, ce roman relate les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, à savoir Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy. Encore une fois, ce sujet mérite d’être relaté et commenté et comme il est toujours exquis de parler de littérature, ce livre sera en vente dans la boutique du Musée de la photographie de Madagascar à partir de la semaine prochaine.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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