Publié dans Culture

Henri Ratsimbazafy 90 ans - Un record de longévité établi

Publié le vendredi, 07 avril 2023

Henri Ratsimbazafy, un grand chanteur que le public adore, est toujours réceptif dans tous ses spectacles, comme c’était le cas dimanche dernier au CCEsca. D’ailleurs, son amour du chant l’a fait tenir depuis de nombreuses années. Il est sûrement le plus vieux chanteur malagasy toujours en activité. Pourtant, de nombreux groupes ou artistes fêtent leurs 40 ou 50 ans de scène, si l’on ne cite que le groupe Lolo sy ny tariny, Feo Gasy, Salomon (Kintana Telo) ou encore Mahaleo. Mais pour le cas d’Henri Ratsimbazafy, on peut dire qu’il est l'un des seuls chanteurs nonagénaires qui continuent à faire rêver les auditeurs en poursuivant leur carrière artistique et en montant encore sur scène. Dear Henry a débuté sa carrière en 1950, mais il a  joué la première fois en public dix ans plus tard en tant que chanteur d’orchestre. 

C’était en 1960. Soixante-trois ans plus tard, il est toujours là avec quelques rides mais toujours ayant une pêche d’enfer. Cet immense artiste ne fait pas mystère sur son âge et le rappelle volontiers. Il a eu 90 ans le 29 mars, et il continue de chanter en « live », en offrant à chaque fois un spectacle de près de deux heures. C'est un vrai phénomène de la nature. On croyait avoir tout vu lorsqu’il avait fêté ses 60 ans de scène le 31 août 2019. Mais ce n’était pas le cas. Toujours aussi élégant comme à ses débuts, Henri Ratsimbazafy a encore prouvé qu’il ne manque ni de charisme, ni de feeling, ni d'énergie.

Vigueur

Une petite balade en train avec « Fiaran-dalamby » pour chanter « Manimanina », « Ilay foko kely feno ratra », « Fony aho »... Et on repart en hurlant « Taiza ». La star qui a fêté son 90ème anniversaire, est bien Marcel Henri Ratsimbazafy. Du haut de ses 90 printemps, il  bluffe tout le monde. Une telle carrière, une telle vitalité, et cet amour partagé à travers des concerts, des disques et chansons indémodables. L’infatigable Dear Henry, malgré son âge, a toujours autant de plaisir à aller au contact du public. Quand il disait en février 2009 qu’il allait faire ses adieux de scène, aujourd’hui on peut dire que la « retraite » est un mot qui ne convient pas à lui. Puisque la musique, c’est sa vie. Il ne peut toujours pas s’éloigner du monde artistique, surtout après qu’il a passé plus de soixante ans derrière le micro. Décidément, quoi que l’on dise, pour les 90 ans de Dear Henry, ses admirateurs sont finalement les plus gâtés.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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