Publié dans Culture

Slam national - Coup d’envoi de la 14ème édition

Publié le vendredi, 22 septembre 2023
 Les organisateurs promettent plus de diversité pour cette édition Les organisateurs promettent plus de diversité pour cette édition

L’art oratoire à l’honneur. L’un des uns événements très attendus de la Grande île. Le Slam national est un concours qui attire chaque année du public où la poésie se réinvente au rythme des battements de cœur des slameurs. Il s’agit également d’une vitrine pour les jeunes talents de Madagascar. Le top départ a été donné : la 14ème édition du concours  national de poésie orale,  art oratoire et déclamation est officiellement lancée. L’événement débutera ce jour à 14h à l’Alliance française de Tananarive (AFT), située à Andavamamba et se terminera le 30 septembre à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely lors de la grande finale. Comme chaque année, des poètes performers venant des quatre coins de l’île et d’ailleurs vont célébrer la poésie et la parole libre. 10 villes, à l’instar d’Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, Sambava, Antalaha, Taolagnaro, Toliara et Fianarantsoa ont déjà sélectionné les slameurs qui vont les représenter pendant l’événement. Et en tout, 20 poètes vont concourir pour devenir le champion de Madagascar et représenter notre pays à la Coupe du monde de slam 2024 qui se tiendra à Paris. Autrement dit, cette compétition vise à déterminer le vainqueur national pour participer au Mondial de slam. Le Slam national est une vitrine directe permettant aux jeunes talents de monter sur scène afin de faire découvrir leur savoir-faire, mais également de séduire les membres du jury et le public avec des textes originaux.
Programmation alléchante
Comme à chaque édition, l’organisateur Madagaslam et ses partenaires ont concocté des programmes alléchants pour satisfaire l’audience. A l’affiche de cette année, dans la soirée du vendredi 28 septembre, le public retrouvera Nicolas Séguy, un auteur-compositeur français riche de 3 albums en solo et d’un EP. Cet artiste est aussi connu dans le monde de la musique, grâce à sa collaboration avec des grands noms tels que Kery James, Grand Corps Malade ou encore Amel Bent. Il donnera un concert piano-voix, aux côtés de Hichim, le champion lors de la dernière édition.
Pour cette 14ème édition, le Slam national a aussi tenu à faire quelques innovations, en particulier la première participation de la ville d’Antalaha, ce qui témoigne que le mouvement gagne de l’ampleur et recouvre petit à petit tout le territoire malagasy. Viendront ensuite des ateliers et tournois entièrement féminins. Il y aura également une conférence-partage et une discussion en visioconférence avec le célèbre poète américain et fondateur du mouvement « Slam-poésie », Marc Smith, ainsi qu’une conférence-partage avec l’invité Nicolas Séguy. A noter que non seulement l’association Madagaslam fédère les poètes-slameurs de tout Madagascar, celle-ci organise aussi plusieurs événements dont le Slam national est le plus grand.
Madagascar compte aussi des associations locales qui travaillent afin que le mouvement continue de se développer. Par ailleurs, le slam a produit différents artistes célèbres et connus au pays, entre autres Epistolier, Gad Bensalem, Caylah, Na Hassi, Benson et bien d’autres encore.
Si.R

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff