Publié dans Culture

Delacre du groupe Black Jacks - Un pionnier de la musique rock vient de s'éteindre

Publié le dimanche, 10 décembre 2023
La nouvelle est tombée vendredi soir et a abasourdi tout le macrocosme de la musique La nouvelle est tombée vendredi soir et a abasourdi tout le macrocosme de la musique

Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde culturel malagasy. Un grand homme de la musique malagasy, père de famille, ami, chanteur et compositeur, Jean de la Croix Randriamiarana, alias Delacre, fondateur du groupe Black Jacks, vient de rejoindre les étoiles. « C’est dans une immense tristesse et douleur que je vous annonce la disparition de mon père. C’est un véritable choc pour nous. Il était un véritable artiste et un grand mentor pour nous ses enfants. De son vivant, il était le premier qui m’a motivé dans la musique. Repose en paix papa ! Je n’oublierai jamais les bons moments qu’on a passés ensemble », pleure son fils et chanteur Michael Randriamiarana.
Ainsi, Jean de la Croix Randriamiarana a rendu l’âme vendredi soir à l’âge de 72 ans. « Mba tandremo kely lesy », même la génération d’aujourd’hui connait le refrain de cette chanson dès qu’elle passe à la radio. Un homme à lunettes noires, vêtu de blouson noir en cuir, Delacre donnait l’image d’un gentil rocker à la voix grave. En 2015, lors d’une interview, dans une station privée, le chanteur avait déclaré qu’en jouant de la musique rock, il n’avait aucune intention de chercher la célébrité ou de l’argent. Son but était tout simplement de partager sa musique. Il a démarré sa carrière artistique en 1976. Avec un demi de siècle de carrière musicale, il a marqué toute une génération, surtout celle des années 80 avec une série de tubes où tout est inclus dans les paroles enrobées d’un arrangement unique en son genre.
Rappelons qu’à ses débuts, dans les  années 70, Delacre a surtout animé les soirées dans un renommé petit hôtel-restaurant de la Capitale sous le nom de groupe Ténèbre. Ce n’était que vers le milieu des années 70 que le chanteur a créé « Black Jacks » sous le conseil du responsable de cet établissement hôtelier. Il a rejoint les firmaments mais ses chansons ont traversé les générations et sont devenues intemporelles. Une veillée funèbre s’est tenue hier au Tranompokonolona d’Analakely pour lui rendre un dernier hommage. Par la suite, son corps sera transféré aujourd’hui à Analapanga-Soavina, District d’Antananarivo Atsimondrano où il sera inhumé. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa femme, ses enfants, sa famille et toute l’équipe du chanteur à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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