Publié dans Culture

Exposition - Andy Dominique présente « Fractures quantiques » 

Publié le mercredi, 07 février 2024

Ouverture des portes. Après « Taombaovao », la soirée de présentation de la saison culturelle 2024, l’Institut Français de Madagascar ‘ouvre le bal de l’exposition’ avec « Fractures quantiques ». Cette manifestation artistique, dirigée par Andy Dominique, ouvrira ses portes au grand public à partir du mardi 13 février. Cette fois-ci, il s’agit d’une exposition d'art dystopique et avant-gardiste signé Andy Dominique Rak qui explore les frontières floues entre humanité et technologie, promettant une réflexion sur la coexistence artificielle... Elle plonge dans un monde où la distinction entre humain et machine devient abstraite, soulevant des questions cruciales sur l'essence de la société face à l'intelligence artificielle.

A travers des visions « dystopiques », l'exposition révèle les ravages potentiels d'une réalité alternative, incitant à une réflexion sur les implications profondes de la dépendance de l’Homme  à la technologie. Elle offre un voyage temporel vers un "trop tard" inéluctable, déployant artistiquement des conséquences irréversibles dans le tissu social. Dans cette exploration saisissante, l'art devient le reflet de choix incontournables et des ombres étirées sur notre avenir. L'intelligence artificielle oscille entre une extension raffinée du génie créatif et un tourbillon disruptif, tissant un dialogue poétique entre l'homme et la machine dans un ballet provocateur. Notons que Andy Dominique Rak, directeur artistique et Motion designer de renom, originaire de Madagascar, fusionne art et design dans des récits « dystopiques » et des paysages futuristes. Guidé par une passion précoce pour le Motion Design, il apporte une attention minutieuse aux détails, à la composition et à la nuance. Actuellement basé à Londres, il contribue à des projets internationaux pour des marques, des films, des séries télévisées, des jeux vidéo et des événements interactifs, notamment avec Universal Music Records et Xbox / Microsoft, le plaçant parmi les artistes les plus demandés. Inspiré par des œuvres comme "Blade Runner" et "Neuromancer", il repousse les limites, cherchant des moments de beauté inattendus. Sa palette mêle couleurs vibrantes et teintes sombres, créant une immersion totale. Andy, brouillant les frontières entre art et design, s'engage à explorer de nouvelles formes d'expression visuelle. Si jamais vous passez du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely dans les prochains jours à venir, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français de Madagascar pour vous faire votre propre avis. De plus l’accès à l’exposition est gratuit et reste disponible jusqu’au 24 février.

 

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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