Publié dans Culture

Danse - La chorégraphe Soa Ratsifandrihana en tournée européenne

Publié le mardi, 04 juin 2024
Le guitariste Joël Rabesolo et la chorégraphe lors d’une démonstration du récit Le guitariste Joël Rabesolo et la chorégraphe lors d’une démonstration du récit

L’artiste chorégraphique malagasy, Soa Ratsifandrihana, fait parler d’elle sur le sol européen. Après une série de représentations, sa pièce intitulée « Fampitaha, fampita, fampitàna » ou « Comparaison, transmission et rivalité » a été reproduite lors du « Kunstenfestival », un Festival international de théâtre et de danse contemporaine, organisé depuis 30 ans chaque année à Bruxelles (Belgique). L’évènement s’est tenu au Théâtre Varia, dans la capitale belge, du 25 au 29 mai dernier. Cette pièce mélange les genres relatant une histoire que Soa aurait aimé entendre ou voir durant son enfance, et cela à l’aide de récits radiophoniques, musicaux, le tout composé par Joël Rabesolo. Ce chef d’œuvre chorégraphique qui s’entremêle dans une performance entre l’oralité et le mouvement sera de nouveau présenté ce jeudi 6 juin au Théâtre de l’Aquarium, situé à Paris.
Après cette reproduction qui s’est déroulée lors du « Kunstenfestival des Arts » à Bruxelles et son passage à Paris, cette pièce co-produite par le Fonds Yavarhoussen fera le tour de quelques grandes villes européennes. Au programme annoncé par les responsables figurent Paris, Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon ou encore Genève. De quoi donner un aperçu de « Fampitaha, fampita, fampitàna » au niveau international.
Soa Ratsifandrihana est une danseuse et chorégraphe franco-malagasy résidant à Bruxelles. Après avoir fait des études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris, l’artiste collabore actuellement avec James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. En octobre 2021, elle a présenté à Bruxelles son premier solo intitulé « Groove ». Couronné de succès, ce spectacle a été joué plus de quarante fois et continue de tourner en Europe. En parallèle, Soa travaille sur un diptyque à travers lequel elle raconte une histoire qu’elle aurait aimé entendre quand elle était petite. Cette histoire prendra la forme d’une création radiophonique baptisée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens ». L’artiste a puisé dans la tradition orale malagasy tout en recueillant les témoignages des défenseurs de la culture afin de donner vie à ses idées. A partir des éléments fournis, elle a travaillé notamment avec le musicien Joël Rabesolo et des danseurs-performeurs tels qu’Audrey Merilus et Stanley Ollivier afin de pouvoir créer ce chef d’œuvre.
Si.R

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Editorial

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    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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