Publié dans Culture

Bourse Yavarhoussen - Joachim Rakotomalala remporte le prix

Publié le lundi, 15 juillet 2024

Un étudiant venant de Madagascar, Joachim Rakotomalala, est sacré lauréat de la bourse de Yavarhoussen 2024, décernée par le fonds Yavarhoussen et l'Institut national d'histoire de l'art (INHA). Hasnaine Yavarhoussen, président-fondateur du Fonds Yavarhoussen, Bako Rasoarifetra, enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo, Marian Nur Goni, maîtresse de conférences à l’université de Paris 8, Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur du patrimoine et Juliette Trey, conservatrice en chef du patrimoine, ont pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets proposés par différents candidats, le jury a ainsi déclaré  Hajanirina Joachim Rakotomalalala, lauréat de la bourse Yavarhoussen 2024. 

Il s’est distingué parmi les 7 candidatures reçues provenant d’étudiants de Madagascar, de France et du Portugal pour son projet de recherche axé sur l’œuvre de Pierre Razafy-Andriamihaingo (1914-1997), architecte-urbaniste, directeur de l’architecture, de l'urbanisme et de l’habitat à Madagascar de 1946 à 1960. Pierre Razafy-Andriamihaingo fut, en effet, le premier malagasy à être architecte-urbaniste, mais également le premier directeur malagasy opérant au sein de la Direction de l’architecture, de l’urbanisme et de l’habitat (DAUH), créée par le Haut-commissaire général Marcel de Coppet en 1946 afin de donner un nouvel élan à ces trois domaines dans la Grande île. Ce travail constituera la première recherche menée sur cette figure encore méconnue. Et en tant qu’architecte-urbaniste, il a marqué de son empreinte le paysage de la capitale de la Grande Ile.  

Soutien

Le lauréat Hajanirina Joachim Rakotomalala est titulaire d’un master de recherche en histoire et en archivistique sur le thème de la circulation de modèles architecturaux, un diplôme acquis à l’Université d’Antananarivo. Ses travaux de recherche autour de l'architecture à Madagascar l'ont conduit à être invité, en avril 2023, à intervenir dans le cadre d’un colloque universitaire international organisé par la mention Histoire de l’Université d’Antananarivo en partenariat avec l’Ecole nationale des chartes, PSL-Paris, lors duquel il a présenté une communication intitulée « Entre syncrétisme architectural et affirmation identitaire au royaume de Madagascar (1810-1896) ». Depuis 2023, il poursuit un projet de thèse ayant comme sujet l’œuvre de Pierre Razafy Andriamihaingo. A cet effet, l’obtention de la Bourse Yavarhoussen va lui permettre d’amorcer de façon déterminante. L’étudiant recevra une subvention mensuelle de 1.000 euros ainsi qu’un montant forfaitaire de 5.000 euros afin d’effectuer des voyages sur le terrain pour étudier des fonds d’archives, des fonds documentaires, des œuvres ou, éventuellement, pour rencontrer des artistes vivants, des historiens de l’art, des collectionneurs,… que ce soit à Madagascar ou dans d’autres pays. La première bourse Yavarhoussen, axée sur l’histoire de l’art, a été accordée à Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy en 2021 et Tsiory Razafinorovelo a été désignée lauréate lors de l’édition 2023.

 

Si.R

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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