Publié dans Culture

Exposition - Les femmes pionnières malagasy à l’honneur

Publié le dimanche, 09 mars 2025
Le Musée de la photographie de Madagascar met à l’honneur les femmes qui ont façonné l’Histoire du pays Le Musée de la photographie de Madagascar met à l’honneur les femmes qui ont façonné l’Histoire du pays

A partir du mercredi 12 mars, le Musée de la photographie de Madagascar ouvrira ses portes à une exposition inédite intitulée « Femmes, Audace, Héritage : Portraits ». Cet événement met en lumière les contributions significatives des femmes qui ont façonné l’Histoire du pays, qu’elles soient souveraines, militantes, scientifiques, artistes ou photographes. Chacune de ces femmes d’exception a laissé une empreinte indélébile sur la société malagasy, illustrant le courage, la vision et l’engagement qui les caractérisent à travers les différentes époques.

 

Cette exposition est le fruit d’une coopération entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’Ile-de-France, une Région située dans le centre-nord de l’Hexagone, soutenue par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle s’inscrit dans le cadre du festival « A voix haute ! Paroles de femmes », un événement qui témoigne d’un engagement fort pour l’égalité des genres, ainsi que la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans l’Histoire et dans la société malagasy.

 

A travers une sélection de portraits et de récits, cette exposition met en avant des figures emblématiques telles que Ranavalona 1ère, une souveraine inflexible qui a su préserver les traditions malagasy, ainsi que Juliette Fiche, une femme d’affaires influente du XIXe siècle. Victoire Rasoamanarivo, quant à elle, est présentée comme une fervente défenseuse de sa foi et des valeurs qu’elle incarne. L’héritage écologique de Ranavalona III, dernière reine de Madagascar, est également souligné, rappelant son plaidoyer pour la préservation des forêts dès 1886.

 

Mais l’exposition ne se limite pas aux figures historiques les plus connues. Elle célèbre également les femmes du quotidien, ces bâtisseuses silencieuses du pays - mères, entrepreneuses, agricultrices et artisanes - souvent invisibilisées par l’Histoire officielle. Pourtant, elles sont au cœur du développement de Madagascar, jouant un rôle fondamental dans le tissu social et économique. « Femmes, Audace, Héritage : Portraits » prend place dans les jardins du Musée de la photographie et sera accessible gratuitement du mardi au dimanche, de 10 h à 17 h, jusqu’en juin 2025. Cet événement promet d’être une véritable célébration des contributions féminines à l’Histoire malagasy, un hommage vibrant aux femmes qui ont façonné le pays et continuent d’inspirer les générations futures. Ne manquez pas cette occasion de découvrir leurs histoires et de redécouvrir l’importance de l’héritage qu’elles ont laissé.

 

Si.R

 

 

 

 

 

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff