Publié dans Culture

Chansons sans frontières - Tojoniaina Andriamiarisoa honoré d’un prix

Publié le dimanche, 22 juin 2025

La 19e édition du concours international de « Chansons sans frontières » s’est achevée, confirmant une nouvelle fois sa capacité à rassembler des talents venus de l’ensemble de la francophonie. Vendredi soir, les noms des lauréats ont été dévoilés, clôturant une édition marquée par un taux de participation historique : près de 992 textes envoyés depuis 97 pays francophones. Une performance impressionnante qui souligne la vitalité et la diversité de la création musicale en langue française à l’échelle mondiale. 

 

Les textes soumis ont été examinés avec attention par un jury composé d’experts et de passionnés, qui ont mis en lumière leur grande qualité et la profondeur des mots choisis. Après des délibérations minutieuses, douze œuvres ont été récompensées, reflétant la richesse et la diversité des messages transmis. Parmi les lauréats, un jeune artiste malagasy s’est particulièrement démarqué, attestant du dynamisme de notre scène musicale sur le plan international. Il s’agit de Tojoniaina Fanambinana Andriamiarisoa, âgé de 31 ans. Ce dernier a remporté le deuxième prix dans la catégorie « Mention poésie du grand jury Sacem » pour son texte intitulé « Cicatrices d’espoir ». Ce morceau, structuré en trois couplets et un refrain, s’inscrit dans le thème de cette année : « Et si la terre chantait ? ». Un titre empreint de résilience et d’espoir, capable de captiver aussi bien le public que les membres du jury, et démontrant l’aptitude de cet artiste à émouvoir par ses mots. 

Porté par l’association FUSACA et Accord Production, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, cet événement cherche avant tout à valoriser l’expression artistique et la création en langue française. Chaque édition se décline autour d’un thème inspiré par l’initiative « Dis-moi dix mots ». Cette année, le choix s’est orienté vers l’imaginaire d’une terre chantante, engageant les participants à réfléchir sur notre planète et son avenir. L’objectif central du concours consiste à offrir une plateforme d’expression libre et inclusive, favorisant la diversité culturelle, le respect mutuel et l’ouverture d’esprit. 

La créativité et la profondeur poétique sont au cœur de cet événement, contribuant au rayonnement mondial de la langue française portée par des jeunes talents passionnés. Les organisateurs donnent d’ores et déjà rendez-vous pour une 20e édition qui s’annonce encore plus ambitieuse et inspirante. En attendant, le palmarès de cette année montre que la Francophonie est bien vivante : un espace vibrant où chaque mot peut porter un message résonnant bien au-delà des frontières.

 

Si.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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