Publié dans Culture

« Madagascourt Film Festival » - L’événement annulé pour des raisons de sécurité

Publié le jeudi, 09 octobre 2025
La Grande île suspend son festival de cinéma, une décision difficile mais nécessaire en raison de la conjoncture actuelle La Grande île suspend son festival de cinéma, une décision difficile mais nécessaire en raison de la conjoncture actuelle

La 20ème édition du « Madagascourt Film Festival », orchestrée par le comité des Rencontres du Film Court Madagascar, ainsi que les Etats généraux du droit d’auteur dans la Région SADC, a été annulée en raison des préoccupations liées à la sécurité. Ce rendez-vous incontournable de la scène culturelle malagasy est reporté à une date ultérieure en raison de la situation actuelle, jugée peu propice à une organisation sereine et sécurisée d’un évènement.

Par le biais d’un communiqué publié mercredi, les organisateurs ont exprimé leur regret concernant cette décision complexe mais incontournable. Avec l’événement programmé pour débuter dans un mois, ils ont choisi de privilégier la sécurité et le bien-être de toutes les personnes impliquées, qu’il s’agisse de spectateurs, artistes, techniciens, partenaires ou invités. Ils ont affirmé que les conditions actuelles liées à l’accueil, à la mobilité et à l’organisation ne permettraient pas d’offrir l’expérience attendue au public et aux professionnels. La priorité demeure donc la sérénité et la santé de chacun. Cependant, le contexte national est toujours marqué par une instabilité.

Bien que déplorable, cette décision reflète une approche responsable et pertinente. Les organisateurs réitèrent leur engagement envers le cinéma malagasy et africain malgré cet épisode. Ils soulignent notamment les progrès observés sur le continent, à l’image du « Faso Films Fund » récemment lancé au Burkina Faso, considéré comme un pilier essentiel pour consolider un écosystème créatif durable. De plus, le projet « Kolosary », visant à créer une école supérieure dédiée au cinéma et à la création numérique, poursuit son avancement. Son directeur, Laza, se trouve actuellement à la Biennale Euro-Africa de Montpellier (France) dans l’objectif de tisser de nouveaux partenariats afin d'assurer la pérennité de cette initiative.

L’équipe organisatrice assure que les activités initialement prévues seront reprogrammées dès que les conditions le permettent. Une annonce officielle à propos d’un nouveau calendrier sera prochainement diffusée, en témoignant de sa volonté indéfectible de soutenir la création locale et d’offrir une vitrine aux talents malagasy et africains. Malgré ce report imprévu, l’esprit du festival reste intact, dédié à la promotion du cinéma, aux échanges fructueux et à la célébration de la richesse culturelle malagasy. Cet ajournement révèle l’importance de faire preuve de prudence face aux circonstances actuelles. Les détails sur la prochaine édition seront communiqués ultérieurement dans l’espoir qu’elle marquera un nouveau départ, symbole de créativité renouvelée et de progrès pour tous les acteurs du 7ème art.

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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