Publié dans Culture

Festival international du film de l’océan Indien - Le FIFOI cherche ses prochaines créations

Publié le mercredi, 08 octobre 2025
Appel à films ouvert pour le Festival international du film de l’océan Indien Appel à films ouvert pour le Festival international du film de l’océan Indien

Le Festival international du film de l’océan Indien (FIFOI) s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre avec sa troisième édition, qui se tiendra sur l’île de La Réunion. Cet événement cinématographique, conçu pour mettre en valeur la richesse culturelle et la diversité des récits provenant des territoires de l’océan Indien, se veut un véritable lien entre les cultures, traditions et enjeux spécifiques à cette région particulière. Prévue du 25 au 30 avril 2026, la compétition offre une tribune incontournable aux cinéastes, qu’ils soient émergents ou confirmés, afin qu’ils puissent partager leur vision, leurs histoires et leurs défis. L’appel à candidatures est déjà lancé et se clôturera le 30 novembre. Il s’adresse à une région géographique vaste et variée, regroupant des pays et territoires tels que l’Afrique du Sud, les Comores, l’Inde, le Kenya, Maurice, Mayotte, le Mozambique, La Réunion, Rodrigues, les Seychelles, la Somalie, le Sri Lanka, la Tanzanie, Zanzibar, les Terres australes et antarctiques françaises ainsi que Madagascar. Le concours est ouvert aux courts et longs métrages qui mettent en avant la diversité des identités culturelles, des traditions et des enjeux propres à ces espaces insulaires et continentaux. Le FIFOI se positionne comme une plateforme de rencontres, d’échanges et d’apprentissage, où la créativité et l’innovation dans le domaine du cinéma trouvent une place centrale. La sélection favorise des œuvres illustrant non seulement la richesse des cultures locales, mais abordant également des thématiques d’envergure universelle. L’édition précédente avait couronné le documentaire « Faritra, La zone » de Tovoniaina Rasoanaivo et Luck Razanajaona avec le Prix du Jury, témoignant de la qualité remarquable et de la pertinence des productions originaires de cette région. Ce festival représente une vitrine précieuse pour les talents nouveaux et établis, leur offrant une opportunité rare de se faire entendre et de participer à un dialogue interculturel. En plus de la compétition officielle, le FIFOI aspire à être un lieu d’échange et de découverte où chaque récit contribue à une meilleure compréhension des identités et problématiques propres à cette partie du monde. Avec la date limite des inscriptions qui approche rapidement, l’attente grandit quant aux œuvres qui porteront à nouveau haut les récits de l’océan Indien via le grand écran. Ce rendez-vous s’impose comme un moment clé pour ceux qui croient au pouvoir du cinéma pour rapprocher les cultures et mettre en lumière les trésors de nos différences.

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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